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En 1982, le roi Louis XIV transféra sa cour dans le fabuleux palais qu'il avait fait édifier à Versailles à quelques lieues de Paris. Les hommes et les femmes de la noblesse allaient vitre là au milieu d'un mobilier somptueux qui n'avait nul part son pareil, dans un décor créer par les plus grands architectes et les plus grands jardiniers de l'époque. Les ministres et les favorites se succédaient pratiquement avec la même fréquence que les modes plus extravagantes les unes que les autres. Grâce aux manœuvres diplomatiques de celui qui s'attribua le nom du Roi-Soleil, Versailles devint rapidement le modèle que les grands de ce monde se devaient de reproduire. Mais les fastes de la cour, dont Louis XV et Louis XVI s'attachèrent à perpétuer la tradition, finiraient un jour dans le sang. VIVRE A L'EPOQUE... du Siècle des Lumières relate l'histoire de ces rois de France dont la quête de pouvoir absolu allait entraîner na chute de la monarchie à la Révolution ainsi que l'avènement d " une autre révolution, celle de la pensée. Cet ouvrage est la chronique de la vie quotidienne d'illustres philosophes comme Voltaire, Rousseau et Diderot et d'éminents scientifiques comme le chimiste Antoine Lavoisier, le mathématicien Joseph Louis Lagrange et l'astronome Pierre Simon Laplace qui en transformant la vision que leurs contemporains avaient du monde, posaient déjà les premières pierres de la révolution technologique. Le lecteur se retrouve également en présence de bourgeois et de gens ordinaires qui accomplissent leur travail quotidien au milieu de ces bouleversements. Les œuvres de quelques grands maîtres contemporains dressent un tableau vivant des Français du siècle des Lumières, des lieux qu'ils fréquentaient et des événements auxquels ils allaient prendre part. Des portraits officiels montrent la noblesse telle qu'elle voulait être vue cependant que d'autres peintures moins solennelles nous présentent les gens du peuple dans leurs tâches domestiques. Les gravures et les dessins qui figurent dans le livre évoquent les gestes quotidiens des petites gens comme les vendeurs des rues de Paris et des événements aussi marquants que les premiers voyages en montgolfière et les expériences passionnantes de scientifiques dont la réputation n'était plus à faire. Des objets insolites comme la sphère armillaire de quelque élégant parisien ou les fleurs en porcelaine parfumée que Mme de Pompadour avait coutume de planter dans les jardins de son château de Bellevue, viennent compléter le tableau. Les auteurs et documentalistes de Time-Life ont puisé dans les collections de voyageurs, d'historiens et de musées et dans les bibliothèques d'universités afin de retrouver les coutumes du passé. Chaque volume est richement illustré par des peintures, des objets ouvragés ainsi que des reconstitutions détaillées et des cartes. Dans les premières pages, une introduction accompagnée d'un tableau chronologique offre un vaste panorama de la période concernée. Présenté d'une façon aussi originale qu'attrayante, chaque détail, chaque image, chaque anecdote nous fait revivre la vie des gens d'autrefois.

Après avoir évoqué les origines de la psychanalyse, les Cinq Leçons sur la psychanalyse exposent les traits fondamentaux de la méthode. Freud y propose l’explication de l'hystérie et du refoulement, ainsi que le rôle des rêves. Il éclaire aussi la sexualité infantile et s'interroge sur la libido au travers du complexe d'OEdipe. Enfin, il analyse la névrose, le transfert et la sublimation.François Marthouret prête toute son intelligence à la lecture de ce texte qui se voulut, d’abord, une présentation pédagogique des concepts fondateurs de la psychanalyse.

Le but de cette série de conférences prononcées entre 1915 et 1917 est de montrer que la pensée de Freud n'a rien d'ineffable et peut se transmettre. Il explique les problèmes majeurs qui jalonnent le mouvement de la psychanalyse : l'interprétation des rêves et la névrose, les notions de libido et de transfert.

Un bas-relief antique, Pompéi, l'archéologie - autant d'éléments qui, dans la nouvelle de Jensen (Gradiva : fantaisie pompéienne), ne pouvaient que parler à Freud. Le psychanalyste est ici devancé par le créateur littéraire dans la connaissance de l'inconscient. Freud suit pas à pas le récit de Jensen, s'attachant aux rêves fictifs de son personnage Norbert Hanold et à sa fantaisie délirante : Gradiva, disparue en l'an 791, revenue à la vie et marchant dans les ruines de Pompéi, tel un " fantôme de midi ". Mais Gradiva est Zoé, l'amie d'enfance oubliée et bien réelle, qui arrachera Norbert à son délire. Elle devient pour Freud - figure inédite - la femme " thérapeute ", celle qui comprend et guérit.