Le jour du printemps, le bus 75 qui amène à leur travail businessmen et avocats pressés, stressés et déjà fatigués, change d'itinéraire : les passagers, interloqués puis en colère, débarquent en pleine campagne. Au milieu des champs, ils lâchent prise et retrouvent le goût des choses simples. Une fable sur la vie moderne et son rythme effréné.
Une seconde est nécessaire pour souffler ses bougies d'anniversaire, une heure pour avouer une bêtise ou encore un été au bord de la mer pour tomber amoureux. Un album délicat pour appréhender l'écoulement du temps et savourer les moments de la vie qui comptent vraiment.
C'est le printemps et comme les tâches du petit veau qui apparaissent, la neige fond et la terre refait surface. La nature se réveille, l'été est là, puis l'automne arrive avec le vent et la pluie. Les premiers flocons tombent mais le printemps sera bientôt de retour. Le petit veau a maintenant des cornes. Une composition graphique qui évoque poétiquement la succession des saisons.
C'est l'hiver et Madeleine, la vieille cigale du village, est en train de s'éteindre. Tout le monde se réunit pour un dernier au revoir. Oku, Mitsu, Eliott et d'autres se retrouvent autour de la cheminée pour s'entretenir de Madeleine mais aussi d'un étrange personnage qui erre dans la forêt. Le lendemain, Oko se promène dans la forêt et tombe justement sur cet étranger.
L'album se présente comme un entremêlement d'instants présents, qui évoquent des situations proches des tout-petits. Ce sont une dizaine de mini-histoires qui s'entrecroisent et mélangent leurs présents.
Petite fille, elle jouait avec sa maman à fabriquer des guirlandes de poupées. Les poupées tout juste découpées devenaient vivantes et prenaient leur envol pour vivre de belles aventures. Aujourdhui, elle est devenue maman à son tour et se souvient de ces merveilleuses histoires.
Après "Les Voisins", "Le Château de sable" ou "Ça pourrait être pire", Einat Tsarfati revient avec un nouvel album, tout aussi réussi et désopilant que les précédents. Et si, pour contrer l'ennui créé par l'attente, il suffisait d'imaginer de drôles d'histoires ? Comme à son habitude, Einat Tsarfati sème mille petits détails dans ses illustrations et célèbre avec originalité l'imagination des enfants.
« Dépêche-toi, Alphonse ! », crie Papa. C'est le matin et le petit garçon doit se préparer pour aller à l'école. Mais Alphonse a toujours quelque chose à faire : habiller sa poupée, réparer un livre, ranger sa petite voiture, lire le journal… Les aiguilles de l'horloge ont presque fait un tour complet, il est bientôt l'heure de partir. Mais, où est passé Papa ?
Des livres à chanter, des comptines à réinventer !Mathis et Aurore Petit nous proposent des détournements de comptines connues. La visite de l'empereur, de sa femme et du petit prince est continuée, déformée, imaginée sur 32 pages !Le tout en chantant sur l'air de la comptine initiale.Des surprises à chaque page, de bonnes blagues et de superbes illustrations !
Un album qui met en scène deux faces d'un même instant grâce à un système graphique jouant avec la gravité. L'enfant peut ainsi découvrir que, selon l'endroit occupé sur la Terre, des phénomènes opposés ou différents ont lieu : le jour et la nuit, le Soleil et la pluie, l'heure qu'il est selon les fuseaux horaires, entre autres.
Quand le soleil se couche, la vache se dit qu'il est temps, l'ours s'arrête d'embêter les abeilles et dit qu'il est temps, le renard sort de sa tanière et pense qu'il est temps, la grenouille saute dans l'eau en croassant qu'il est temps... Mais... au fait... le temps de quoi ?
Sachou adore son grand-père Papic, et sa grande barbe dans laquelle Sachou trouve plein d'objets qui piquent. Papic lui explique l'histoire, l'origine et la signification de ces objets.
Le jardin extravagant où se promène un jeune garçon rescussite la mémoire de son arrière-grand-père qui fut soldat, mari, jardinier et surtout artiste.
Deux enfants se chamaillent, quelque part sur la Terre. Leur père décide de remonter le temps pour leur faire connaître les conflits qui ont marqué l'histoire de l'humanité. Tous les trois embarquent pour un voyage cosmique.
L'album s'ouvre sur le premier mois de l'année, où l'on suit des yeux un petit camion de déménagement rouge qui sillonne une route de montagne. Marcelle débarrasse ses affaires du toit du camion quand soudain, elle observe un vol de cigognes qui lui passe au-dessus de la tête. À partir de ce moment, à la manière du « split screen » cinématographique, l'album se divise en deux et c'est l'histoire de Marcelle et celle de ces cigognes que l'on suit de concert. Un album sans texte imaginé par Myriam Raccah, réalisatrice de documentaires, et magnifiquement illustré par Charline Collette, qui réconcilie hommes et animaux. Grâce à ce jeu de miroir ludique et ingénieux, l'enfant est amené à noter les similitudes entre Marcelle et son petit avec ces grands oiseaux.
La vie d'une plage tout au long d'une journée d'été, dans un grand et beau format : avec les gouaches sublimes de Max Ducos ! À travers un rideau de pins rouges, la plage. Vide, à cette heure matinale. Comme une page blanche, prête à accueillir l'histoire de cette journée qui commence. « Profite… » invite l'auteur, complice. La marée descend, la plage grandit. « Déjà, tu n'es plus seul », poursuit la voix-off, semant de nouveaux indices. Un homme traverse la scène, d'autres pêchent des coquillages. Au loin, un banc de sable apparaît doucement. Un cavalier s'approche… Les ombres rétrécissent. Tout au long du livre, la plage grandit et rétrécit avec la marée, se peuplant et se dépeuplant. Un enfant, Paul, entreprend la construction d'un château, d'autres arrivent, les pères s'en mêlent. La météo change, le groupe file s'abriter. Une fillette revient avec le beau temps, reprend la construction du château… À la tombée du jour, on organise une grande fête et les deux enfants se retrouvent autour de leur huitième merveille à eux, totem fort et fragile de cette journée particulière…
Un jour, tout disparaît dans la vie de Morris Lessmore, y compris sa propre histoire. Errant sans but, il rencontre des livres qui deviennent ses amis.