L'ami de Petite Souris, Vieil Eléphant, est âgé, il sait qu'il va bientôt lui falloir aller au pays des éléphants pour y mourir. La passerelle pour y accéder est abimée et Petite Souris ne veut pas la réparer car elle refuse que Vieil Elephant la quitte. Sur l'acceptation de la mort.
En Bolivie, Soledad part à la recherche de l'âme de sa grand-mère qui vient de mourir. Elle apprend de son père qu'elle pourra la retrouver tous les ans à l'occasion de la fête traditionnelle de la Toussaint.
Dans un village d'Afrique, Falikou, troisième de huit enfants, vit dans une famille aimante. Mais malgré lui, il est attiré par le chemin que prennent les plus vieux pour quitter le village. Comprenant la situation, ses parents le laissent partir tout en lui disant qu'ils penseront toujours à lui. Une fable sur l'acceptation de la mort.
Chaque soir, à Belleville, Wang et son tigre ont pris pour habitude de retrouver Madame Aminata et son crocodile pour regarder les étoiles et se raconter des histoires de leurs pays.
Un grand arbre transmet toutes ses connaissances à une jeune pousse et lui apprend à apprécier la beauté du monde. Ils créent de beaux souvenirs ensemble, jusqu'à ce que le plus vieux voie ses feuilles tomber et que le plus jeune trouve sa place dans le monde.
Les enfants ont trouvé, étendu dans l'herbe, un petit oiseau mort. Tous ensemble, ils lui organisent de véritables funérailles comme les grands le font lorsqu'une personne décède, couvrent l'oiseau de fleurs et chantent en son honneur. Un album sur la capacité des tout jeunes à honorer la mémoire des disparus sans perdre de leur légéreté.
Les relations changent au sein de la famille Ours. Quand Papa et Maman Ours vieillissent, leurs enfants qui ont grandi endossent le rôle de parents. Sur les âges de la vie et la vieillesse.
Chaque printemps, l'aïeule part sur les sentiers du Fujisan cueillir des herbes médicinales. Mais cette année, elle n'a pas franchi le pont de bois et reste assise face à la montagne. Keiko, sa petite fille observe et attend. Jusqu'au jour où l'aïeule revêt son kimono blanc et se dirige une dernière fois vers les neiges du Fujisan. Sur la transmission du savoir et la mort.
La petite Sofia adore sa grand-mère et, demain, c'est son anniversaire. Mais depuis quelque temps, mamie n'est plus là. Ses parents lui ont dit qu'elle était partie au ciel. Sofia ne comprend pas trop ce que ça signifie mais elle est persuadée qu'elle va la retrouver. Et de toute façon, ne faut-il pas célébrer aussi ceux qui ne sont plus là ? Mais comment s'y prendre pour tout organiser ? Lorsque Sofia s'endort, mamie la rejoint et lui livre de précieux secrets de fabrication. Dès lors, plus question de renoncer. L'anniversaire de mamie sera célébré avec tous les invités et la fête sera comme d'habitude une des plus belles de l'année !
Un matin que la Petite Mémé était sortie admirer son jardin si joli, la cloche avait retenti. La Grande Mort était là, qui voulait l'emmener loin, loin, loin. C'était sans compter sur la malice de la Petite Mémé, bien trop occupée. Elle invite la Grande Mort à la suivre au poulailler, au potager, dans la cuisine, elle lui fait goûter sa délicieuse tarte aux pommes et lui montre le merveilleux coucher du soleil. Très impressionnée et attendrie, c'est finalement la Grande Mort qui s'en va ce jour-là loin, loin, loin, d'un au revoir de la main…
Barnabé est un blaireau. Et un blaireau, ça n'est pas un cow-boy… Mais ce matin c'est décidé, Barnabé et son amie Constance la tortue, chapeaux sur la tête, vont capturer le dangereux Johnny Fusil ! Les deux shérifs galopent sur la piste du bandit, tagada, tiguidi, et se font tirer dessus… « On dit qu'on est morts ! ». Oui, mais alors, qu'est-ce qui se passe après ?Jouer au cow-boy ou jouer à faire le mort, comment des sujets presque métaphysiques sont abordés avec fraîcheur et humour.
Une petite fille se demande où est partie sa mamie. Un album avec des mots d'enfants pour comprendre qu'il existe des départs et des séparations définitifs.
Aujourd'hui Léa n'est pas venue à l'école avec son ami Baptiste, elle est gravement malade et a été hospitalisée. Tous ses camarades de classe décident de lui préparer des cadeaux et d'aller la voir. Elle va mourir et chacun, sa mère, sa maîtresse, ses amis, Baptiste et sa mère vont tout faire pour la soutenir pendant son hospitalisation.
Dans la rue de Garmann, c'est Roy qui fait la loi. Tout le monde l'écoute et tant pis s'il ment comme il respire. Et Garmann en a peur. Un jour lorsque Garmann pénètre dans le jardin d'un vieux monsieur pour trouver les fleurs qui manquent à son herbier, Roy est là pour le pousser à y mettre le feu mais s'enfuit juste après. Garmann, lui, décide de combattre les flammes courageusement.
«Le Bougaloup était si grand que lorsqu'on était à ses pieds, on ne pouvait voir son horrible visage. Et quand le ciel se couvrait d'orage seules ses jambes velues émergeaient de sous les nuages.» Et le Grand Bougaloup était si assoiffé et si affamé qu'il a tout bu, tout mangé, tout détruit sur son passage. De cette belle contrée, il ne resta rien qu'un immense lac de ses larmes… rien, à part une frêle grand-mère, un minuscule poids d'amour et quelques graines d'espoir! Un conte cosmogonique où surgit la figure d'un monstre au nom de loup.