Au fil du temps, alors que l'ampleur de la pollution et de l'épuisement des ressources liés à l'activité humaine sur terre étaient révélés, climatosceptisme et théories de l'effondrement ont gagné du terrain. « Foutu pour foutu… » Et les jeunes générations de se sentir perdues entre ces deux extrêmes, qui dominent nombre de débats publics actuels sur le climat. Qu'en est-il réellement ? Faut-il croire que tout est perdu ? Et si non, quels sont les leviers d'action ? Le « lobby citoyen » a-t-il un rôle à jouer ? Autant de questions que Baptiste Denis, vingt-cinq ans, a posé à Jean Jouzel, l'un des plus grands climatologues français. Il en résulte un dialogue passionnant, vivant, concret. Non, il n'est pas trop tard pour changer les choses. Mais il est plus que temps de passer à l'action.
Pourquoi le climat de la Terre est-il en train de changer ? Quel est le rôle des gaz à effet de serre ? Quelles seront les conséquences de ces bouleversements ? Les énergies renouvelables peuvent-elles remplacer notre usage actuel du pétrole et du charbon ? Comprends tous les enjeux du climat et la nécessaire remise en cause de notre mode de production et de consommation. Découvrir les manifestations et les conséquences du réchauffement de notre planète. Comprendre ce qu'est l'effet de serre et quelles en sont les causes. Voir les sources d'énergie alternatives au pétrole, plus économes et plus écologiques.
Un ouvrage passionnant pour comprendre le monde qui nous entoure et sensibiliser les plus jeunes aux enjeux écologiques. A la fin du livre, des petits conseils et grandes idées pour protéger la planète à notre échelle.
Nos sociétés risquent aujourd'hui de s'effondrer du fait de la destruction de la biodiversité, de l'emballement climatique, des inégalités sociales et économiques. Nous sommes dans les cordes, assaillis par ces mauvaises nouvelles, sonnés par ces crises qui nous paralysent. Pourtant, des solutions existent, et il nous revient de décider de les mettre en oeuvre. Pour concevoir cette Renaissance écologique, Julien Dossier s'inspire de la célèbre fresque d'Ambrogio Lorenzetti, l'allégorie des Effets du bon et du mauvais gouvernement, réalisée à Sienne en 1338.
Il a confié à Johann Bertrand d'Hy le soin de la transposer à notre époque, et nous équipe ainsi d'une feuille de route déclinée suivant vingt-quatre chantiers - allant de l'agriculture à la préservation des écosystèmes, en passant par la culture et les systèmes de gouvernance. La version contemporaine de cette fresque nourrit notre imaginaire et dessine ce à quoi cette Renaissance écologique peut ressembler.
Loin de l'utopie, elle nous donne des clés, des outils, des solutions concrètes pour nous mettre en mouvement. Elle ne dit pas tout, elle nous fournit un plan. A nous d'écrire l'histoire en l'adaptant aux contraintes et aux contextes de chacun de nos territoires, à nous de la faire vivre dans les écoles, les universités, les fêtes populaires, les villes, les salles de conseil d'administration... Par où commencer pour répondre aux enjeux de la transition ? La fresque vous donne les moyens d'agir.
Partant du principe qu'en 2050, l'humanité devra faire face à un dérèglement climatique, l'ouvrage propose un aperçu du quotidien : vins plus forts, assiettes plus vertes et moins protéinées, de nouvelles destinations touristiques, des transports révolutionnés, un paysage qui se transforme et un thermomètre qui s'affole... surtout en ville.
Le paléocéanographe explique que le niveau des mers risque de monter de trois à cinq mètres au cours du XXIe siècle. Les conséquences risquent d'être davantage économiques que météorologiques, en réaménageant les zones côtières, et politiques, en déplaçant des populations entières de réfugiés climatiques. L'auteur préconise des actions rapides et de long terme.
Le climat de la Terre est une énorme machine, difficile à appréhender. L'atmosphère, les calottes de glace, les océans, les continents sont les rouages qui déterminent son équilibre. L'histoire climatique de notre planète est jalonnée de glaciations et de périodes chaudes qui affectent toute la biosphère, sans épargner le genre humain. Si l'humanité a toujours subi l'emprise du climat, elle a acquis aujourd'hui le pouvoir de le perturber. La mise en oeuvre du protocole de Kyôto en 2005 laisse espérer qu'elle aura la sagesse de réviser ses modèles de développement pour assurer son avenir.
Essai de prospective des historiens. Ils donnent la parole à un historien chinois du XXIVe siècle qui analyse les facteurs ayant contribué à la fin de la culture occidentale, soulignant le rôle des autorités politiques et des scientifiques aveuglés par le libéralisme de marché et le positivisme à la fin du XXIe siècle. Il décrit aussi la situation politique, économique et sociale ayant suivi.
Une étude sur l'avenir de la planète et de la survie de l'humanité, en forme d'une évaluation des risques encourus en matière de réchauffement climatique et de menaces pesant sur la biodiversité. La conférence est suivie d'une série de questions-réponses sur le climat, l'astronomie ou l'environnement.
A l'occasion du sommet de Copenhague de décembre 2009, l'ouvrage fait le point sur le réchauffement climatique, ses causes, ses impacts et les solutions envisageables. Il montre de quelle façon la vie des hommes participe au phénomène ou pourrait être modifié par lui.
Lorsque deux bombes nucléaires sont tombées sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945, le monde entier a réalisé que l’humanité avait atteint un point de non-retour dans sa capacité d’autodestruction. Aujourd’hui, l’Anthropocène est en train de provoquer la sixième extinction de masse et tous les signaux sont au rouge: hausse des émissions de GES, fonte des glaciers, feux de forêt, inondations, réfugiés climatiques… Pour Chomsky, ces deux menaces exigent une réponse qui ne peut être que de portée mondiale. Dans un contexte de montée en puissance des grandes entreprises mondialisées qui ont privé les États de leur capacité de façonner l’avenir, il plaide pour la signature urgente de traités internationaux contraignants sur le climat et l’armement, et lance un appel à une mobilisation populaire sans précédent. Seul Noam Chomsky a su communiquer avec une telle passion les liens qui unissent les deux catastrophes d’origine humaine auxquelles fait face la civilisation, soit le bouleversement du climat et l’apocalypse nucléaire, et jamais n’a-t-il lancé ses mises en garde et ses appels à l’action de façon aussi impressionnante. – Daniel Ellsberg, lanceur d’alerte des Pentagon Papers
La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde. La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable et qu'il ne nous reste plus qu'à nous y préparer. Il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, « il n'y a pas d'alternative » – comme le disait en son temps Margaret Thatcher. Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un « récit du Tout », un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur pluralité. C'est ainsi que nous éviterons la catastrophe – car elle est évitable.