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Le psychanalyste tente d'analyser les relations entre la démocratie et les processus de normalisation sociale et culturelle, afin de comprendre l'état de résignation qui semble frapper le pouvoir politique. Cette résignation des politiques, caractérisée par la confiscation de la pensée critique, fait pour l'auteur le lit d'une société totalitaire.

Ils sortent de la pauvreté des centaines de milliers de personnes. Ils sauvent des entreprises. Ils construisent des habitats écologiques et solidaires. Ils ouvrent des cliniques, des micro-banques, ou des ateliers de réparation, financent des emplois ou des fermes bio... Qui sont-ils ? De simples citoyens et citoyennes. Mais ils sont les pionniers de nouveaux modes de vie, qui sont en train de transformer la planète.

Nous vivons dans des pays riches, nous avons accès à l'instruction, à la santé, à une vie plus longue et plus saine. Pourtant nous sommes de plus en plus insatisfaits ! Pourquoi les pays riches ne sont-ils pas parvenus à conjuguer le développement économique et le bien-être ? Pourquoi les indicateurs montrent-ils que le bonheur n'a pas progressé depuis la Seconde Guerre mondiale et que, dans certains cas il a même régressé ? Le développement économique s'est accompagné d'une dégradation des relations affectives et sociales. Et ce développement expose la stabilité économique à des risques considérables. Voilà pourquoi notre système économique et bien des aspects de notre expérience - la famille, le travail, les médias, l'école, la santé - ont besoin d'un profond changement.

Les auteurs, professeurs de médecine, lancent un cri d'alarme en s'interrogeant sur la mise en danger de la nature même de l'homme, face à l'emprise des technologies nouvelles sur le corps ou l'esprit humain. Selon eux, la génétique, les nanotechnologies, l'informatique et les sciences cognitives mettent en péril la vulnérabilité, la conscience et les émotions, essences même de l'humanité.

Essai de prospective des historiens. Ils donnent la parole à un historien chinois du XXIVe siècle qui analyse les facteurs ayant contribué à la fin de la culture occidentale, soulignant le rôle des autorités politiques et des scientifiques aveuglés par le libéralisme de marché et le positivisme à la fin du XXIe siècle. Il décrit aussi la situation politique, économique et sociale ayant suivi.