A partir de témoignages d’auteurs ou d’interprètes que l’auteur a lui-même recueillis et après un travail de recherches de plusieurs années, ce livre truffé d’anecdotes, raconte la petite histoire de cent-vingt chansons qui ont jalloné notre propre histoire.
Vous apprendrez, par exemple, que le fameux « C’est si bon » fut composé devant un magasin de lingerie fine. Qu’Yves Montand a d’abord refusé de chanter « À Paris ». Que « Déshabillez-moi », le grand succès de Juliette Gréco, était à l’origine pour une strip-teaseuse dont était amoureux l’auteur de la chanson. Que L’ »Auvergnat » de la chanson de Brassens n’était pas du tout Auvergnat…
Depuis « Le Fiacre (1888) » jusqu’à « Suzanne » (2008) en passant par « La Mer, Les Feuilles mortes, Le Chant des partisans, Le P’tit Vin blanc, Le Déserteur, Le Poinçonneur des lilas, La Chanson pour l’Auvergnat, Le Métèque, L’Aigle noir, Les Divorcés, Né quelque part, Nougayork… », Ivan-Claude Perey vous invite à parcourir un siècle de chansons. L’auteur destine ce livre à tous les amoureux de la chanson qui veulent en savoir un peu plus sur ces rengaines que l’on fredonnera encore longtemps « après que les poètes ont disparu…»
Dans la première moitié du XXe siècle, les " avant-gardes " - Fauvisme, Expressionnisme, Cubisme, Futurisme, Dadaïsme, Suprématisme, Constructivisme, Productivisme, Néoplasticisme, etc. - se font l'écho des secousses, des avancées comme des traumatismes du siècle. Ces artistes revendiquent une perception du monde subjective, s'en prennent à l'imitation de la nature, à la vraisemblance, mettent en question les règles de la perspective.
Le Fauvisme d'un Matisse ou d'un Derain donne à la couleur une valeur nouvelle tandis que le Cubisme de Braque ou de Picasso recompose la nature par la géométrie. Le collage apparaît. Les sculptures se font composites. L'intégration de l'objet quotidien, matériel, dans l'espace du tableau - tels les ready-mades de Marcel Duchamp - provoque une interrogation radicale sur la nature de l'objet d'art. L'abstraction ouvre la voie à un art affranchi des limites de la représentation, tandis que le Surréalisme emprunte sa créativité à l'inconscient et au rêve.
Cette période doit beaucoup à la photographie. Celle-ci libère la peinture de sa fonction " documentaire " lotit en s'érigeant en ad à part entière avec des photographes tels que Kertész, Stieglitz ou Man Ray.
Le Petit Dictionnaire des artistes modernes présente ceux qui ont été les maîtres d'œuvre de ces révolutions : les peintres, les photographes et les sculpteurs.
Une notice est consacrée à chaque artiste. Elle suit un parcours identique : une présentation biographique donne les grandes étapes de la vie de l'artiste ; une évocation de l'œuvre permet d'aborder les différentes phases de l'œuvre et l'approche que l'artiste a de son propre travail ; une citation de l'artiste éclaire le lecteur sur sa démarche; une bibliographie rassemble les principaux ouvrages consacrés à l'artiste ; une œuvre est reproduite en couleurs.
Des annexes présentent les différents mouvements artistiques auxquels ces artistes ont participé.
Le Petit Dictionnaire des artistes modernes est destiné à un large public qui, curieux, amateur ou passionné, cherche des repères dans le foisonnement artistique de la première moitié du XXe siècle.
Retrace un siècle de création de costumes de danse et de relations entre couturiers et chorégraphes, entre les mondes de la mode et de la danse qui se rencontrèrent en 1924 lorsque Coco Chanel créa les costumes du ballet Le train bleu. Croquis de mode, photos des spectacles, des ateliers de couture et d'essayages illustrent ce livre.
Dans un siècle qui a souvent malmené lé portrait, le peintre Balthus (1908-2001) s'est employé avec détermination à le réhabiliter. Si l'on connaît surtout de cet artiste des variations sur le thème de la jeune fille et ses grandes compositions emplies de mystère, le portrait joue néanmoins dans son oeuvre, dès les années 1920, un rôle passionnant et singulier. Attirant alors les créateurs les plus divers, le genre suscite un vif débat qui cristallise les antagonismes de la scène artistique. Après la guerre, dans un contexte plus rétif à la figuration, Balthus pour-suivra sa voie, explorant plus encore les possibilités du portrait, notamment par le dessin. A partir des années 1930, le peintre développe une pensée esthétique du portrait. marquée par une conception très littéraire. En sont issues des oeuvres qui ont fasciné des écrivains majeurs tels Antonin Artaud, Pierre Jean Jouve, Pierre Klossowski ou encore Albert Camus. Conçus tour à tour comme des créations divinatoires, magiques, nietzschéennes, les portraits de Balthus sont dotés d'un entêtant pouvoir d'envoûtement. Investissant une multitude de champs intimité, mondanité, amitiés artistiques et intellectuelles, autoportrait - ; leur analyse permet de saisir, dans le travail de l'artiste, le rôle fondamental tenu par l'histoire de la peinture, la complexité des processus plastiques et l'emprise de Balthus sur ses modèles.