Recueillant les confidences de journalistes, de politiques et d'hommes d'influence, l'auteur cherche à donner un visage à la terreur médiatique, politique et idéologique qui accable à ses yeux la société française, soumise à un système de conditionnement de masse.
Fake news, hoax, théories du complot... Avec le souci de précision et l'humour qui le caractérisent, Kevin Razy t'invite à prendre du recul sur les informations que tu vois circuler sur le web et les réseaux sociaux. Via des exemples concrets, historiques ou actuels, tu découvriras les coulisses de la fabrication de l'information et apprendras les bons réflexes à avoir pour valider la fiabilité des contenus (textes, vidéos, photos) qui te sont proposés, et te la péter aussi un peu devant les potes !
Depuis quinze ans, la droite américaine propage des idées-zombies - des mensonges que la science économique et les faits contredisent, mais que les républicains continuent d'entretenir pour biaiser le débat public et privilégier une poignée d'intérêts privés au détriment du plus grand nombre. A l'heure où les inégalités explosent et où les politiques d'austérité aggravent encore la situation des plus démunis, Paul Krugman, célèbre éditorialiste du New York Times et prix Nobel d'économie, dénonce la dérive du Parti républicain, devenu caricatural et malhonnête.
« Le complotisme a partie liée avec nos passions tristes : égocentrisme, misanthropie, paresse, lâcheté, peur, jalousie, ressentiment. Qu'il vienne panser une blessure narcissique toujours ouverte, qu'il mette en récit ce que l'on n'arrive pas à comprendre, qu'il serve à blesser ou diffamer des ennemis, son expansion n'est pas seulement le symptôme d'une crise de la démocratie libérale, elle en est aussi un facteur d'aggravation à part entière. Sur le marché noir des idées douteuses, les théories du complot s'échangent avec la même frénésie que les superstitions, les pseudo-sciences, les nouvelles spiritualités et les idéologies radicales. Une très prospère économie du complotisme s'est ainsi mise en place au cours des dernières années. Elle a ses commanditaires, ses laborantins, ses dealers, ses consommateurs occasionnels et ses junkies. Ses idiots utiles et ses imbéciles. » R. R.
La campagne du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni ou celle de la présidentielle américaine de 2016 (conclue par l'élection de Donald Trump) ont été marquées par l'importance centrale des réseaux sociaux et l'émergence de ce qu'on appelle désormais les fake news. À bien des égards, le discours politique, public, médiatique d'aujourd'hui semble être entré dans une nouvelle ère, celle de la post-vérité, où la distorsion des faits, les manipulations et les approximations à des fins malveillantes apparaissent monnaie courante. Parallèlement, médias et journalisme traditionnels font l'objet de violentes attaques. Alors qu'une loi destinée à lutter contre la production et la propagation de ces nouveaux facteurs de « mal information » est en préparation, cet ouvrage adresse au grand public une synthèse informée sur la question : quels risques les fakenews font-elles vraiment courir à la démocratie, en France comme ailleurs ? Est-il possible de les contrôler ? Quelles évolutions législatives sont envisageables?
Une étude sur le langage utilisé par les journalistes, quel que soit le média. Les formules et tournures de phrase stéréotypées qu'ils utilisent offrent un miroir de la société française tout en orientant la vision du monde du téléspectateur, de l'auditeur ou du lecteur.
" Avec la pandémie, les fausses informations et les fantasmes conspirationnistes sont descendus crescendo dans la vraie vie. Rapidement, mon quotidien est devenu un fil Facebook grandeur nature. En un peu plus d'un an, j'ai assisté à la naissance d'une quasi-religion à la Concorde et démasqué le désinformateur le plus influent de France tandis qu'un groupuscule anti-Macron tentait de me recruter. J'ai aussi appris qu'un ancien journaliste du service public pensait avoir été choisi par une intelligence artificielle pour mener la fronde anti-passe sanitaire et je me suis retrouvé à trinquer dans des soirées QAnon ou à méditer dans un stage de "citoyens souverains' dans le Lubéron. " Fruit d'une longue immersion au sein des communautés les plus visibles comme les plus sombres du conspirationnisme moderne, Les Dissidents raconte, exemples et témoignages à l'appui, l'évolution d'une société secouée par une pandémie, un conflit meurtrier aux portes de l'Europe et des théories du complot de plus en plus extrêmes et farfelues - anti-vaccins, QAnon, spiritualités alternatives... - qui déchirent bien des familles et amitiés. Étayée sur des reportages de terrain, des analyses historiques et une centaine d'interviews avec des chercheurs, des activistes, mais surtout avec ceux qui créent, diffusent ou consomment ces flux de fake news, cette enquête répond à une question fondamentale : comment en sommes nous arrivés à un tel divorce social ? Sans donner de crédit aux thèses conspirationnistes, Anthony Mansuy livre un récit humain et nous donne des clés pour comprendre la ténacité de celles et ceux qui n'en démordent pas.
Par quel miracle ou "changement de paradigme" les mouvances sectaires sont-elles parvenues à conquérir leur pouvoir sur internet ? Depuis l'avènement des nouvelles technologies, de "petites entreprises sectaires" représentées par leurs gourous spécialistes en web marketing se sont immiscées un peu partout sur les nouveaux marchés dérégulés du cognitif. Ces mouvances se sont agglomérées entre elles via leurs propres réseaux, tissant ainsi leur toile de mensonges à l'aide des vecteurs du complotisme et du conspirationnisme.
Face à cet obscurantisme 2. 0, les associations de défense des victimes et les pouvoirs publics ont mis en place une politique volontariste pour contrer cette nouvelle emprise sectaire, mais pour combien de temps encore ? Je reviens donc sur trente années de lutte contre ce phénomène qui s'est désormais invité dans la sphère privée, via l'émergence d'un nouveau marché du cognitif".
L'espion John Weir se retrouve au cœur d'une bataille pour la préservation de la démocratie dans un monde en proie à la désinformation, à la manipulation comportementale, à l'État de surveillance et aux intérêts personnels.
Résumé : Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès étaient ouvriers, en contact avec l'amiante. Paul François, agriculteur, a été intoxiqué par un pesticide de Monsanto, le Lasso. Henri Pézerat, chercheur au CNRS, a marqué leurs vies en les aidant à se battre pour que ces crimes industriels ne restent pas impunis... La justice s'est-elle prononcée pour les responsables du grand mensonge de l'amiante ? Que fera-t-elle pour ceux de la catastrophe annoncée des pesticides ?
« Fake news », « infox », « post-vérité » : le monde contemporain ne cesse d'être confronté aux enjeux de l'information de masse. On croyait la propagande disparue avec les régimes totalitaires du XXe siècle mais, à l'ère de la révolution numérique et des réseaux sociaux, elle est plus présente et plus efficace que jamais. Chaque jour apporte ainsi son lot de désinformation, de manipulation, de rumeurs et de théories du complot. Loin de se résumer à la sphère politique et à la « fabrique du consentement », la propagande imprègne aujourd'hui tous les aspects de notre vie en société, les spécialistes du marketing, du storytelling ou les théoriciens du nudge s'efforçant d'influencer nos choix et comportements. Embrassant plus d'un siècle d'histoire et couvrant un vaste espace géographique, David Colon explique les fondements et les techniques de la persuasion de masse dans le monde contemporain. Il montre que la propagande n'a cessé de se perfectionner à mesure que les sciences sociales et les neurosciences permettaient d'améliorer l'efficacité des techniques de persuasion, d'influence ou de manipulation. Cet ouvrage percutant présente les acquis les plus récents de la recherche et permet de mieux cerner les ravages de la désinformation, hier comme aujourd'hui. A travers une synthèse accessible et percutante, David Colon livre une contribution essentielle pour mieux cerner les ravages causés par la désinformation, hier comme aujourd'hui.
Hitler retrouvé bronzant sur une plage du Brésil, la planète Mars envahie d'esclaves sexuels, Daniel Balavoine assassiné par les services secrets, Notre-Dame de Paris victime d'une vengeance religieuse, des individus contrôlés par la CIA via leurs testicules et les Twin Towers détruites à l'explosif... Catalogue d'idées loufoques pour les uns, "théories alternative" pour les autres, ces affirmations ont un point commun : elles vont à l'encontre des vérités établies. Censées dévoiler la part d'ombre de nos sociétés, elles seraient délibérément ignorées par les médias "grand public" et combattues par les pouvoirs en place. Ce livre propose une sorte de best of, déroutant et souvent hilarant, de ce fatras de croyances et d'ignorances que rien, sinon la conviction, ne vient étayer. De l'assassinat de Kennedy, en 1963, à l'épidémie du coronavirus. en 2020, il parcourt plus de cinquante ans de thèses et d'enquêtes. Comme pour un livre de cuisine, il offre un large menu de théories avec recettes et ingrédients. Car à bien y regarder, le monde des complots apparaît comme un fast-food de la pensée où chacun se nourrit de certitudes vite fabriquées et avale avec gourmandise les incongruités les plus épicées. L'auteur les rapporte d'une manière rigoureuse et documentée, tout en les saupoudrant de sauce piquante et d'une pincée d'ironie. Elles sont garanties sans édulcorant mais pas sans danger. Car si l'abus d'alcool nuit à la santé, l'abus de complots nuit à la démocratie.
L'art de raconter les histoires a investi les entreprises par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l'appellation de storytelling. Une réflexion sur le hold-up de l'imagination des humains
La révolution numérique bouleverse nos modes de vie, nos économies et nos pratiques sociales. Elle transforme aussi en profondeur notre rapport à l'information. En effet, nous sommes aujourd'hui confrontés à une masse inédite d'informations disponibles et à une concurrence généralisée des points de vue, qui s'expriment sans filtre et selon une logique peu intelligible pour les utilisateurs du web et des réseaux sociaux. Cette saturation et cette dérégulation du marché de l'information en ligne mettent à rude épreuve nos capacités de vigilance intellectuelle, ce qui nous rend davantage perméables aux fausses informations. Désinformation, infox... : les vocables se multiplient pour désigner ces fausses nouvelles qui circulent en ligne et sont susceptibles d'influencer nos attitudes, nos comportements, mais aussi notre représentation du monde environnant, au risque de faire émerger des réalités parallèles et de voir disparaître l'espace commun nécessaire à la confrontation des opinions, des idées et des valeurs : autrement dit, à la vie démocratique.