Ce livre n'est pas un énième livre sur la police. Page après page, la stupéfaction nous saisit. Ce que nous pensions devenu ordinaire, « la haine du flic », se révèle bien plus grave. L'expression d'un malaise alarmant de notre société. Au-delà de cette rue qui gronde, qui attaque, des cités aux gilets jaunes en passant par le terrorisme, David Le Bars n'occulte aucune responsabilité. Que ce soit celle de la classe politique, qui a contribué à faire de nos forces de l'ordre des boucs émissaires. Pire, à les mettre en danger. Que ce soit celle de certaines organisations syndicales, qui ne sont pas étrangères à cette haine. Le temps est venu de dire la vérité. Nous avons le droit de savoir.
Justin Whitter, 10 ans, disparaît alors qu'il faisait du vélo dans un parc. L'inspecteur de la police Greg Harper en charge de l'affaire découvre de nombreuses similitudes avec de précédents cas d'enlèvements d'enfants dans la région. Sa femme Jackie et son fils Connor font face à des phénomènes étranges et inhabituels qui se produisent dans la maison : vaisselle qui disparaît, intrusions suspectes, télévision qui s'allume toute seule... Rien qui ne les inquiète vraiment et pourtant ils devraient l'être !
« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent. Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable. » Benjamin Malaussène Daniel Pennac interprète avec énergie et délectation cette intrigue policière loufoque, dans laquelle se croisent pour la dernière fois tous les personnages de cette série jubilatoire.
Comment être soi dans la vie de groupe ? Est-il possible d'afficher ses goûts culturels ou ses choix vestimentaires sans risquer le ridicule ? De se confier sans perdre la face ? Pourquoi les relations entre les deux sexes sont-elles parfois si compliquées à gérer ? Que faire de la culture des médias dans le cadre de l'école ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre. Dominique Pasquier a mené une enquête précise et minutieuse auprès de lycéens de la région parisienne. Elle les a écoutés parler de leurs loisirs et de leurs passions : musiques, jeux vidéo, sports, émissions de télévision... Elle a observé leurs échanges quotidiens, sur leurs portables ou dans des chats sur Internet. Elle les a questionnés sur leurs liens avec les autres, en voulant comprendre pourquoi les communications à distance y tiennent désormais une place aussi importante. Et au fil des témoignages qui émaillent ce livre, on découvre un univers juvénile pétri de tensions. Tensions entre la plus grande autonomie qu'accordent les parents et l'exacerbation des pressions au conformisme sur le lieu scolaire. Tensions entre le désir de se livrer et les codes de réserve qui prévalent dans les groupes masculins. Tensions entre la culture qui est aimée en dehors de l'école et celle qu'il faudrait assimiler pour y réussir. Les lycéens témoignent d'une grande lucidité sur tous ces problèmes et cherchent à mettre en œuvre de multiples stratégies pour contourner les obstacles à l'expression authentique de soi. Mais tous n'y parviennent pas avec le même succès. Cette enquête ne bouscule pas seulement certains des stéréotypes sur la relation des jeunes aux nouvelles pratiques de communication, elle montre aussi, et peut-être surtout, combien il est difficile à l'adolescence de s'affirmer comme individu.
On dit souvent que les valeurs se perdent, que la société française serait menacée par la montée du " chacun pour soi ", ou que le lien social se déliterait. Où en sont les valeurs dans la société française ? Pour répondre à cette question, ce livre tente de prendre un point de vue objectif. S'appuyant sur la partie française d'une grande enquête internationale par questionnaire réalisée à trois reprises, en 1981, 1990 et 1999, il présente un diagnostic clair et documenté qui permet une interprétation des valeurs des Français et de leur évolution au cours des deux dernières décennies. Fruit du travail d'une équipe, chaque domaine de valeurs y est analysé par un spécialiste reconnu.
L'ouvrage montre que les valeurs ne sont pas en perdition. Si dans certains domaines, on peut dégager des évolutions rapides, il y a aussi beaucoup de permanences dans notre société. L'évolution majeure réside dans une grande tendance à l'individualisation, ce qui ne veut pas dire une indifférence à autrui. De plus en plus, chacun veut pouvoir choisir ses manières de vivre : les valeurs traditionnelles concernant les mœurs ne sont plus guère de mise et les grands systèmes de pensée religieux, philosophiques ou politiques ont perdu de leur vigueur. Mais le lien social n'apparaît pas fondamentalement menacé : la conscience de la nécessité de règles collectives tend même à s'affermir, notamment chez les jeunes.
Dresse un état des lieux de la prostitution à Paris en mettant en évidence les nouveaux visages de ce phénomène. Montre notamment que la loi sur la sécurité intérieure de mars 2003, qui supprime la distinction entre racolage passif et actif et qui le transforme en délit, a eu pour effet de déplacer les lieux et les horaires de prostitution dans des lieux mieux cachés.
Le sociologue présente le travail d'une centaine d'étudiants de l'université de Saint-Denis lors d'une enquête sociologique qu'ils ont menée auprès de représentants des classes supérieures dans le VIIIe arrondissement de Paris. Il décrit leur appropriation des méthodes et outils de la sociologie, les formes de discrimination sociale à leur égard, leur exploration des rapports de classe, etc. Electre 2015
Trente ans après une première enquête sociologique menée à Elbeuf, une cité du nord de la France en pleine mutation économique et sociale, deux sociologues reviennent à la rencontre des habitants. Ils abordent ainsi la condition des plus faibles en France et les armes que les différentes générations utilisent pour lutter contre cette réalité.
Peut-on vivre en consommant exclusivement des produits fabriqués en France ? C'est la question qui a poussé un jeune journaliste à vivre pendant neuf mois une expérience unique. Benjamin Carle, totalement assujetti à une consommation et à une culture mondialisée, a décidé de remplacer chacun de ses biens par un équivalent conçu et fabriqué majoritairement dans l'Hexagone.