Illuminations et nuits blanches réunit l'autobiographie dictée par Carson McCullers au cours des semaines précédant sa mort en 1967, la correspondance échangée avec son mari Reeves pendant la Seconde Guerre mondiale, et trois nouvelles inédites où elle exprime son amour et sa profonde solidarité avec le peuple noir. L'auteur du Cœur est un chasseur solitaire nous livre des souvenirs et des confidences qui nous font partager son travail d'écrivain, ses doutes et ses moments d'inspiration. Nous découvrons aussi la vérité sur ses relations avec son mari, dont elle divorce en 1941, qu'elle épouse à nouveau en 1945 - une longue, douloureuse et bouleversante histoire d'amour. Complémentaires, les trois volets de ce livre se répondent entre eux et nous apportent un nouvel éclairage émouvant sur la vie et l'œuvre de Carson McCullers, celle dont Richard Wright disait qu'elle était le seul écrivain blanc à être capable d'écrire sur les Noirs.
Entré à Pilote en 1963 où il crée Blueberry, Giraud, alias Gir, ne saurait se limiter à un seul style. Il deviendra un des piliers de la nouvelle BD des années 70, une BD adulte, claire, lisible et sobre. Pour bien marquer la différence, il prend un pseudonyme, Moebius.
Dans cette copieuse autobiographie, " Big Jim " lâche la bride à ses " sept obsessions : l'alcool, le strip-tease, la chasse et la pêche (et les chiens), la religion, la France, la route et notre place dans le monde naturel " en sept chapitres aussi savoureux que des ris de veau aux morilles accompagnés d'un grand Côtes-du-Rhône (actuellement, son vin préféré). Mais En marge montre aussi le " pauvre petit Jimmy ", fou de douleur après la perte de son œil gauche, sujet à des dépressions chroniques, seulement capable de survivre au fond de la forêt, dans un chalet solitaire situé près d'un lac, comme le fit Henry David Thoreau auteur de ce livre fondateur de la littérature américaine qu'est Walden. Entre ces deux figures imaginaires et presque mythiques que sont " Big Jim " et " Poor little Jimmy ", se dresse de toute sa stature - fil rouge de cette autobiographie - l'écrivain Jim Harrison, dont l'écriture à la fois truculente et mélancolique, violente et subtile, nous propose depuis près de quarante ans un portrait inédit de cet autre mythe qu'est l'Amérique.
Publiées en partie dans la " Revue de Paris " en 1905, et dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère en 1963, les mémoires de Jean-Marie Déguignet sont enfin disponibles dans une version non édulcorée. Ce fils de journalier agricole du fin fond de la Bretagne bretonnante nous a en effet laissé un témoignage exceptionnel sur la société du XIXe siècle. Tour à tour mendiant, vacher, soldat, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux, Déguignet nous apporte une vision décapante de la Bretagne du siècle dernier, mais aussi de l'armée impériale à travers les campagnes de Crimée, d'Italie, d'Algérie et du Mexique. J.-M. Déguignet a perdu la foi lors d'un voyage à Jérusalem ; anticlérical, pourfendeur du conservatisme, de la routine, sensible aux thèses anarchistes et révolutionnaires, il s'est retrouvé en porte-à-faux par rapport à la société de son temps. Ce journal d'un écorché vif irrite parfois par ses outrances, mais le propos de l'auteur est incisif, son récit extrêmement alerte, sa vie se lit comme un roman d'aventure. Sa grande qualité est indéniablement la sincérité. Sa vision critique de l'âge d'or de la société rurale bretonne remet en cause beaucoup d'idées reçues. Mais loin d'être un marginal, Déguignet apparaît aujourd'hui comme le prophète de la destruction des sociétés traditionnelles.
Récit autobiographique dans lequel l'auteur retrace sa détermination face à des problèmes médicaux qui remontent à son adolescence, lorsqu'il est opéré d'une tumeur cancéreuse au cerveau. Entre enthousiasmes et désillusions, il interroge les périls de la maladie et le coût de toute guérison.
" Profondément original et bouleversant, Balèze déconstruit tous nos préjugés sur la condition des Noirs aux États-Unis. " LA Times L'un des meilleurs récits de 2018 selon le New York Times Partant de son enfance dans le Mississippi, passée aux côtés d'une mère brillante mais compliquée, Kiese Laymon retrace les événements et les relations qui l'ont façonné. De ses premières expériences de violence et de racisme jusqu'à son arrivée à New York en tant que jeune universitaire, il évoque avec une sincérité poignante et désarmante son rapport au poids, au sexe et au jeu, mais aussi à l'écriture. En explorant son histoire personnelle, Kiese Laymon questionne en écho la société américaine ; les conséquences d'une enfance passée dans un pays obsédé par le progrès mais incapable de se remettre en question. Récit intime qui met en lumière les échecs d'un pays, Balèze est un formidable acte de défi et de courage. - Andrew Carnegie Medal for Non-Fiction
Dans une maternité parisienne, alors qu'il découvre la petite tête blonde et les grands yeux bleus de sa fille aînée, Thomas Chatterton Williams – dont le père est « noir » et la mère est « blanche » – pense à tous ceux qui chercheront inévitablement à assigner une identité à son bébé. Réduire un nouveau-né à sa couleur de peau a-t-il un sens alors même que ses gènes et ses héritages culturels sont multiples ? Tout au long de cet émouvant Autoportrait en noir et blanc, Thomas Chatterton Williams renvoie dos-à-dos racisme ordinaire et antiracisme communautariste, il s'emploie à déconstruire les préjugés avec, pour perspective, l'avènement d'une société post-raciale.Texte incisif mais également lettre d'amour à ses enfants, ce livre raconte le cheminement identitaire d'un père américain dans la société française contemporaine. Après Une soudaine liberté, Thomas Chatterton Williams s'inscrit plus que jamais dans le débat intellectuel d'aujourd'hui.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Colin Reingewirtz « Williams a un immense talent pour mêler sa pensée et son histoire personnelle.» The New York Times« La voix dissonante de l'Amérique noire. » M, Le magazine du Monde
« Tout est possible. J'ai traversé de nombreuses épreuves, l'essentiel est de ne jamais renoncer. C'est le message de confiance que je veux faire passer aux jeunes, un message de persévérance. » Wendie Renard, capitaine emblématique de l'Olympique Lyonnais, compte déjà 13 titres de championne de France, 6 Ligues des champions et plus de 100 sélections en équipe de France.Dans ce livre, elle nous fait vivre son parcours hors du commun : de sa jeunesse martiniquaise au Prêcheur, à l'arrivée en Métropole. Un chemin loin d'être tracé d'avance.Elle partage avec nous ses valeurs – le courage, le respect, la combativité –, qui l'animent depuis toujours. Un récit d'une sensibilité rare.Avec des témoignages inédits de ses proches, de ses anciens entraîneurs, et de Jean-Michel Aulas. Préface de Félix Merine
Une autobiographie de l'ancien joueur de football de l'équipe de France. Il évoque son parcours et ses amitiés, tout en donnant son avis sur les stars du ballon rond et sur les étoiles montantes. Il raconte également les grands matchs de sa carrière, les entraîneurs, l'évolution du métier et son traitement par les médias.
« Je devais écrire ce livre pour expliquer ce qui s'était passé et à quel point cela m'avait affecté. » Par le célèbre auteur du Prince des Marées, d'après une histoire vraie. 1969. Dans une Amérique agitée par le mouvement pour les droits civiques, Pat Conroy accepte un poste d'enseignant sur une petite île isolée. L'endroit est envoûtant, presque désert et séparé du reste de la Caroline du Sud par un bras de mer. On ne peut s'y rendre qu'en bateau. Une poignée de familles afro-américaines vit ici mais l'île n'a plus d'avenir à offrir à ses enfants. Or le jeune professeur idéaliste découvre avec stupeur que ses élèves sont des laissés-pour-compte du système scolaire, que le niveau est dramatiquement bas et que les châtiments corporels ont toujours cours dans cette école. Pat s'acharne alors à faire rimer apprentissage avec plaisir et à donner à ces enfants une véritable ouverture sur le monde. Mais dans un Sud qui n'en a pas fini avec le racisme, il se heurte sans arrêt à l'immobilisme et au déni d'une administration qui fera tout pour le renvoyer. Dans son style enlevé et plein d'humour, Pat Conroy nous raconte son coup de cœur pour cette île à la beauté sauvage et pour dix-huit enfants qui avaient soif d'apprendre. L'année qui a changé sa vie.