« Je n'ai pas le droit aux sentiments. Les sentiments c'est un océan, tu t'y noies. Pour survivre ici, il faut être en granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la nuit cellulaire, lorsque l'obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N'avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S'évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l'agneau. » Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s'échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manque à l'appel. Voici son histoire…
Leur cinquième album en autant d'années, Ask (deeper feeling of love), marque un retour au son folk-rock anatolien des années 70 qui caractérisait les deux premiers albums d'Altin Gün. Le disque dégage une énergie contagieuse que l'on retrouve dans les célèbres concerts du groupe basé à Amsterdam, et qui met en valeur la palette sonore du groupe, faite de groove pop psychédélique turc, de disco sci-fi et d'acid folk rêveur. Avec Ask, le sextet basé à Amsterdam se détourne du son électronique imprégné de synthétiseurs de ses albums parus en 2021, Âlem et Yol.
Moi, c'est Aldo. Je suis un ours d'été. D'habitude, l'hiver, je reste au chaud, profondément endormi dans ma tanière. Mais cette année-là, tout s'est passé différemment. Alors voilà comment je suis devenu un ours d'hiver.
Explorez des environnements dévastés basés sur des problèmes actuels réels. Chassez d'autres animaux pour nourrir vos petits et éviter de devenir une proie. Mettez votre instinct de survie à l'épreuve et participez à des décisions émotionnellement éprouvantes.
Trouver de nouvelles tanières pour être à l'abri des menaces naturelles et non naturelles. Prenez soin de vos petits, nourrissez-les et apprenez-leur de nouvelles compétences pour les rendre moins vulnérables
" Mesdames et messieurs, chers et tendres enfants, approchez, approchez ! Après avoir diverti les rois et les reines, les sages et les fous, notre cirque est enfin parmi vous. Au programme : des numéros exceptionnels à vous faire hurler de rire ou rugir de peur, et le clou de notre spectacle, celui que le monde entier nous envie, celui que tout le monde craint. Le seul et l'unique... le Monstre d'Erêves ! "
« chaque 10 janvier de sa vie depuis soixante ans maman reste couchée elle te remet au monde c'est de ça que je veux parler de ça et de rien d'autre » Dans Dix-sept ans, Éric Fottorino évoquait le fantôme qui hantait le début de son roman familial : une petite fille née trois ans après lui et aussitôt arrachée à sa mère, Lina, puis adoptée dans la clandestinité d'une institution religieuse bordelaise. Mon enfant, ma sœur est d'abord la quête de cette inconnue. Ce monologue sensible, long poème en prose, se transforme peu à peu en une sidérante enquête qui conduira le narrateur sur la trace de sa sœur disparue. Éric Fottorino continue sa bouleversante recherche d'identité entamée en 1991 avec Rochelle, et poursuivie depuis avec Korsakov et L'homme qui m'aimait tout bas.
Après l'échec de la conjuration du Solstice, Amalia Van Esqwill et Yonas Russmor ont fui Dehaven et trouvé refuge dans les ruines de la tour de Garde. Aidés d'autres fugitifs, ils tâchent d'en faire un havre de paix pour tous ceux que la répression ou la guerre chassent de chez eux. Pour autant, la jeune femme n'oublie pas que le héraut des tréfonds menace encore. Mais comment parviendra-t-elle à l'arrêter ? Malgré toute son éducation, elle ne connaît ni l'usage des armes, ni l'art de la magie...
Nox, ancien commis d'épicerie devenu négociateur de la maison de la Caouane, doit quitter la ville de Gemina suite à des événements terribles. Accompagné de son ami Symètre, il arrive enfin au domaine de la tour de Garde, où il veut construire un havre de paix, loin des machinations de la Cité. Des nouvelles amitiés et des rencontres inattendues lui permettront de se lancer dans cette aventure, mais l'influence de Gemina s'étend bien au-delà des enceintes de la ville, et Nox devra affronter une menace ancestrale afin de protéger son utopie. Troisième roman de Guillaume Chamanadjian, Les Contes suspendus est la conclusion de la trilogie Capitale du Sud. Capitale du Sud, constitue, avec Capitale du Nord (dont le deuxième volume, Mort aux geais !, écrit par Claire Duvivier, est sorti en octobre 2022) le cycle de la Tour de garde, la série aux huit prix littéraires.
A contresens est un véritable hymne à l'émancipation et à la liberté. A l'idée que malgré nos différences, nous pouvons prendre notre envol et nous émanciper peu importe ce que les autres diront. Un véritable bijou d'album décomplexant à glisser entre le plus de mains possibles. " C'est une magnifique journée. Inspire un grand coup... Trois, deux, un... Vas-y, roule ! " Une petite fille s'élance et roule sur sa planche à roulettes en toute liberté à travers sa ville.
L'archéologue Jean Soulat raconte pour la première fois la véritable histoire des pirates, derrière la légende. Grâce à ses expéditions archéologiques menées dans l'océan Indien, il dresse un portrait inédit de ces forbans, du fameux Barbe Noire à Jack Rackham, en plein âge d'or de la piraterie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Vous découvrirez leur quotidien, les conditions de vie à bord des navires, le fonctionnement de leurs bases dans les îles des Caraïbes et de l'océan Indien, et le rôle central qu'ils ont joué dans la mondialisation.
Pour conquérir la fille de ses rêves, Arsalan va devoir apprendre à danser ! Arsalan, dix-sept-ans, vit avec Nana, son arrière-grand-père depuis le décès de sa mère et le départ de son père en Arizona, un homme violent et alcoolique. Seulement, la maison appartient à son père, qui peut les expulser à tout moment, et Arsalan redoute chaque jour que cela arrive. Il décide alors de demander l'aide de Beenish, la belle-fille d'une célèbre marieuse professionnelle, afin de lui trouver une épouse. La jeune fille lui propose un marché : elle accepter de lui porter secours, mais il doit en échange apprendre une chorégraphie et danser avec elle lors d'un concours. Mais Beenish ne lui a pas dévoilé toute la vérité sur cette danse...
Février 1974. Parce qu'elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC - Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception ¸qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l'aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l'adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie.
La vie d'une plage tout au long d'une journée d'été, dans un grand et beau format : avec les gouaches sublimes de Max Ducos ! À travers un rideau de pins rouges, la plage. Vide, à cette heure matinale. Comme une page blanche, prête à accueillir l'histoire de cette journée qui commence. « Profite… » invite l'auteur, complice. La marée descend, la plage grandit. « Déjà, tu n'es plus seul », poursuit la voix-off, semant de nouveaux indices. Un homme traverse la scène, d'autres pêchent des coquillages. Au loin, un banc de sable apparaît doucement. Un cavalier s'approche… Les ombres rétrécissent. Tout au long du livre, la plage grandit et rétrécit avec la marée, se peuplant et se dépeuplant. Un enfant, Paul, entreprend la construction d'un château, d'autres arrivent, les pères s'en mêlent. La météo change, le groupe file s'abriter. Une fillette revient avec le beau temps, reprend la construction du château… À la tombée du jour, on organise une grande fête et les deux enfants se retrouvent autour de leur huitième merveille à eux, totem fort et fragile de cette journée particulière…
Égarés dans la brume, Grand Panda et Petit Dragon s'endorment sous le ciel étoilé. Lorsqu'ils s'éveillent, le printemps est là. Comme ils contemplent le Soleil se lever à l'horizon, ils prennent conscience qu'une nouvelle aventure formidable les attend…Les deux amis entreprennent un voyage qui s'étend sur les quatre saisons. Maintes fois ils se trompent de chemin, s'ouvrant ainsi à des trésors insoupçonnés. Ils traversent les difficultés et savourent les joies qui sont le lot de tout un chacun. Ensemble, ils apprennent à vivre l'instant présent, à accueillir l'incertitude avec sérénité et à trouver la force de surmonter les épreuves de la vie. L'auteur et artiste James Norbury illustre les aventures de Grand Panda et Petit Dragon, inspirées de la philosophie et de la spiritualité bouddhistes afin de partager les idées qui l'ont guidé quand il traversait une période difficile. Il espère qu'elles pourront aider à leur tour d'autres âmes à la dérive.
Hogwarts Legacy : l'Héritage de Poudlard est un jeu de rôle se déroulant au XIXe siècle dans l'univers d'Harry Potter. Le joueur y incarne un étudiant et peut librement explorer Poudlard et s'y forger sa carrière de sorcier.
Un album à découpes dans lequel une chose en dévoile une autre, évoquant les cinq sens de manière poétique. Des oreilles de lapin se transforment en feuilles dans les branches, le nez d'un chat devient une fleur dans le jardin, etc.
Après la vague du mouvement « Body positive », la pression qui pèse sur le corps des femmes a-t-elle réellement disparu ?Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de féminités « accomplies », deux modèles de corps qui paraissent s'opposer.Le premier est une femme blanche, CSP+, qui se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coups de détox, de « jeûne intermittent » et pratique le sport comme une religion.Le second est celui d'une femme « racialisée », invitée à la fois à assumer un physique hypersexualisé mais aussi à se rapprocher de la blanchité par des subterfuges dangereux pour sa santé.À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser vers ces nouveaux idéaux.Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui œuvrent pour la libération des corps et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur !