Portail des médiathèques du réseau Paris-Saclay

Pourquoi diable Nigel Barley s'est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa thèse il avait choisi les Anglo-Saxons mais, tout plan de carrière impliquant une mission d'étude, c'est finalement une modeste tribu montagnarde du Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit. Une sinécure ? Si l'on veut... Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu'à l'os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l'objet d'observation, en fait, c'est lui.

"J'écris pour tenter d'approcher avec des mots cette forme vide en moi, la circonscrire, comme un chasseur doit, pour savoir tuer, connaître son territoire. Mon fils est mort et je suis encore vivante. Vivante ? (...) Je suis une mère vivante qui a perdu son enfant et qui est redevenue mère deux fois, mère de deux petites filles qui ont un petit frère."

Sept mois de rencontres avec l'équipe soignante, les bénévoles, les familles, les malades, m'ont amené littéralement au "bord du monde". J'ai simplement tenté de rendre témoignage de ce que j'avais vu.

C. Singer poursuit la réflexion existentielle qu'elle mène depuis Les âges de la vie et qu'elle enrichit de ses rencontres, de ses conférences et de ses voyages. Il s'agit ici d'échapper au brouhaha de notre civilisation et à la fuite devant soi-même.

En 1972, une expédition part à travers le désert australien à la recherche d'un couple d'Aborigènes, Warri et Yatungka, sans doute menacés par une épouvantable sécheresse. Guidés par Mudjon, un ami de Warri, l'équipe espère sauver ceux que l'on suppose être les derniers représentants des Mandildjara, une tribu de nomades aborigènes fidèle à un mode de vie vieux de dizaines de milliers d'années...

Du premier au dernier jour de la Grande Guerre, le journal quotidien d'un médecin sur le front. Sont exprimés ici les horreurs de la guerre, la vigueur du patriotisme, la rigueur de la discipline, le mystère du courage et la grandeur du médecin. Des anecdotes sur la bataille de la Somme, l'offensive du Chemin des Dames et Verdun.

" Pour le meilleur et pour le pire, je n'ai jamais été autre chose qu'un acteur. " Niels Arestrup résume ainsi le lien qui l'a toujours uni au théâtre. Comédien " démesuré " pour certains, génial pour d'autres, bref insaisissable, il s'est forgé une réputation d'acteur difficile, voire violent à la suite de difficultés avec certaines de ses partenaires. Pour la première fois, il a décidé de s'en expliquer et, surtout, de montrer qu'au-delà de sa réputation, il reste un homme épris de son art, exigeant, bourreau de travail. Lui, qui a toujours évité les questions et les interviews, évoque ici en toute liberté son enfance en banlieue, ses apprentissages, ses débuts, ses amitiés et ses tourments. Il ne cache rien non plus de ses désillusions ni des pièges du show-business.

Ecrit en 1996 par un jeune et glorieux ozeki de 30 ans, pesant plus de 130 kilos, qui fut, au sommet de sa gloire, aimé et célébré comme un demi-dieu.

Dominique et Jean-Toussaint Desanti se racontent : itinéraire, engagement dans la résistance, dans le communisme, auprès du FLN (front de libération national), pendant mai 68, dans le mouvement féministe, travaux intellectuels pour elle, philosophiques pour lui et les raisons qui poussent à se révolter et l'effet toujours salvateur de cette action.

Premier récit autobiographique de M. Condé, où elle met en scène sa jeunesse dans la Guadeloupe des années 50, ses relations houleuses avec sa mère, sa confrontation à la mort, au racisme, ses désillusions amoureuses, ses rêves de liberté et d'autonomie. Ces souvenirs sont l'occasion d'aller aux sources de son inspiration romanesque.

Une autre version de la passion de l'auteur pour un étranger originaire des pays de l'Est et qu'elle avait déjà dépeinte dans Passion simple.

Ce livre est le bilan des effets d'une surdité de perception tardivement diagnostiquée

" Tout ce que je raconte dans ce livre est pure vérité. J'ai essayé d'être le plus honnête possible. J'ai livré des faits, j'en ai certainement oublié d'autres, mais mon message est le suivant. Je continuerai à dire la vérité jusqu'à mon dernier souffle. Je ne céderai pas, car je hais l'injustice. J'ai fait ce que j'ai pu, et je crois que je ne m'en suis pas si mal sorti. Je sais que je ne pourrai pas changer le monde, mais je ne laisserai personne diriger le mien. Je ne laisserai personne me manipuler, programmer ma vie. Personne ne me fera croire que la drogue ou l'argent ont changé mes sentiments. Rien. Je reste le même, celui de toujours. C'est moi, Maradona. C'est moi, Diego. "