Il existe des pays où étudier un texte de Martin Luther King puis une chanson de Boris Vian conduit au commissariat puis à la prison. Ce fut le cas pour G. dans le Rwanda d'avant le génocide. Il y eut d'abord des menaces, un tabassage, une raclée et puis la torture, jour après jour... " Avoue ! ", " parle ! ", " signe ! ". F. a dix-sept ans, il est kurde et la police turque l'emmène. Le calvaire commence alors dans une cellule en béton. Le corps peut résister longtemps aux coups assenés par les tortionnaires, mais l'esprit ?
Un conte de facture classique avec tous les ingrédients nécessaires : un roi, un reine, un rêve prémonitoire, un enfant trouvé, une forêt peuplée de créatures inquiétantes dont le jeune héros triomphera. Illustré de tableaux réalisés à la façon de miniatures indiennes.
Relate les relations que l'auteur entretenait avec sa mère Fritna (Fortunée en arabe). G. Halimi y parle de l'absence de l'amour maternel et du manque dont elle a souffert le reste de sa vie.