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Impasses, obstacles, échecs... rien de tout cela n'est épargné à qui s'embarque dans l'aventure analytique. A la différence de toutes les propositions psychothérapeutiques qui fleurissent ici et là, toujours plus ou moins «positivantes», la psychanalyse ne ferme pas les yeux sur les composantes les plus négatives de la vie d'âme. L'affrontement n'est jamais gagné d'avance. Obsessions, addictions, compulsions... les travaux forcés de la répétition condamnent parfois l'analyse à perpétuité. Parfois, pas toujours. L'espoir fait vivre, rien n'est plus vrai que cette formule convenue. On retient souvent de la psychanalyse son insistance sur le déterminisme psychique, mais elle est aussi le lieu de la plus extrême liberté. «Au moins ici, dit cette patiente, je sais que personne ne va me donner des conseils, dicter ma conduite, guider ma vie.»
S'inscrivant dans la foulée des contributions au développement d'une recherche sur le fait religieux en sciences de l'information et de la communication, l'ouvrage vise à animer la structuration d'une réflexion portant sur le politique et le religieux, phénomènes associés et distincts à la fois, sur la toile de fond des médias, en général, et des médias émergents, en particulier. Il incarne une diversité de préoccupations qui donne vie aux questions communicationnelles en lien avec les mutations induites par les nouvelles formes (numériques) de communication politique et religieuse comme paradigme de sens de l'actualité médiatisée et de la médiatisation de l'information.
Les études en sciences sociales des religions ont encore beaucoup à découvrir sur l'engagement concret des femmes dans les sphères religieuses et plus encore sur les divers féminismes religieux. Il a fallu l'impulsion des mouvements des femmes des années 1970 puis le développement des études sur les femmes et le genre pour que l'on s'empare de ces sujets d'une façon plus analytique. Il s'agissait d'expliquer leur place ou leur rôle, non plus par leur "nature", mais par des rapports sociaux passés et présents. L'urgence du questionnement sur les religions depuis les années 1990 et plus encore au début du XXIe siècle, avec la focalisation sur le genre des groupes fondamentalistes et néo-conservateurs, ont donné un nouvel écho à ces recherches. Le rôle actif des femmes au sein des religions a été étudié et notamment celui des congrégations féminines, puis ont été mis au jour les féminismes religieux, et plus récemment les mouvements dits inclusifs LGBTQI. Ce recueil se situe au coeur d'un vaste champ d'études qu'il faut continuer à explorer.
La famille est mouvement. Elle varie selon les milieux, dans l'espace et dans le temps, dans la réalité et dans les représentations, dans l'art, la littérature ou la philosophie. Peut-être même le concept de famille ne vaut-il que pour certaines sociétés, à certains moments de l'histoire. Il faut accepter l'idée que la famille est multiforme, et à bien des égards, ambivalente. Il serait simpliste d'affirmer que l'humanité est passée au fil d'une évolution identique pour tous et partout de la famille élargie et polygame à la famille nucléaire pour aujourd'hui aboutir à une certaine diversité de type. La famille constitue pour beaucoup une source de solidarité, de repères et de solidité. Elle peut alors accompagner le meilleur - le soutien aux plus fragiles - mais aussi le pire, des solidarités claniques ou communautaires, et dans les cas extrêmes, maffieuses. Le droit peut-il en proposer une définition stable et solide ? La famille est-elle encore, et jusqu'à quel point, couverte par le secret ? Jusqu'à quel point la famille assure-t-elle la reproduction sociale ? Les rôles de chacun des membres sont-ils aujourd'hui redéfinis ? L'enjeu de cet ouvrage est ainsi d'aborder dans toute sa complexité la notion de "famille", en faisant appel à des compétences diversifiées, françaises et étrangères, et relevant de disciplines distinctes.
Depuis plus de cinquante ans et sa description par Esther Bick, sa créatrice, la méthode de l'observation régulière et prolongée d'un bébé dans sa famille est devenue un véritable outil - de prévention, de travail et de recherches - pour les professionnels de la petite enfance. Les auteurs réunis ici témoignent de l'intérêt, renouvelé, pour cette méthode et ses applications en pédopsychiatrie mais aussi dans le champ de l'accueil et des soins précoces au bébé et à sa famille. Qu'est-ce qu'observer un bébé à l'aube du troisième millénaire ? Quelles sont les spécificités de la méthode de Mrs Bick et comment a-t-elle évolué, avec les années et les pratiques ? Que nous apprend-elle sur les bébés et sur nous-mêmes, quand nous les observons ?
Quinze contributions portent sur les violences politiques européennes, des islamistes à l'extrême gauche et à l'extrême droite, en passant par l'IRA, l'ETA ou les clandestins corses, jusqu'aux phénomènes émeutiers et au hooliganisme. Elles montrent aussi les réponses et les non réponses techno-politiques à ces violences sociales et politiques
Des contributions qui tentent de faire le point des connaissances et des avancées scientifiques récentes sur le développement, l'analyse et la mesure de l'intelligence chez l'enfant. Présente les théories des psychologues, les modèles proposés par la psychologie cognitive, les pathologies et psychopathologies, les tests et les méthodes d'évaluation, l'intelligence en société et à l'école.
Des experts de la petite enfance proposent leurs idées pour améliorer les conditions d'accueil, d'apprentissage et d'épanouissement des enfants entrant en maternelle, afin d'établir des liens solides entre l'établissement et les parents et d'optimiser la formation. Le bilinguisme précoce, le sommeil, la mémoire, la relation affective ou encore les troubles de la coordination sont abordés.
A partir de 1935, le communisme soviétique, le fascisme italien et le nazisme allemand arrivent à leur apogée. Leur dimension criminelle prend alors toute son ampleur : Staline avec la famine programmée en Ukraine et la grande terreur avec ses massacres, Mussolini avec la guerre coloniale en Ethiopie... L'extrême violence de ces régimes se poursuit ensuite durant la Seconde Guerre mondiale.
A partir du processus de participation de tous, enfants, parents, professionnels, comme sujets d'expériences culturelles autour des livres et de la notion d'apprentissage informel qui permet de concilier lectures-plaisirs et acquisitions, il s'agit d'interrroger les conditions favorables à ces actions dans un contexte de montée de la pauvreté et de l'exclusion.
Analyse des évolutions visibles dans l'univers du livre, la transformation des pratiques de lecture et celles, à venir, des supports d'édition. A partir d'expériences concrètes d'enseignants, de chercheurs ou de bibliothécaires, les intervenants envisagent les différents scénarios pouvant donner des formes contrastées à l'avenir du livre.