Khalil est comme tous les lycéens de son âge : il aime aller à des soirées, flirter avec la plus jolie fille du lycée, et a plutôt de bonnes notes. Mais si Khalil est né aux États-Unis, sa famille a une autre histoire. D'origine bosniaque, ses parents et son grand-frère, Amir, ont immigré des années plus tôt pour fuir la guerre. La vie de Khalil ressemble peut-être à celle de n'importe quel ado américain, mais celle d'Amir est plus compliquée. Alors quand ce dernier commence à regarder les vidéos de prédicateurs d'un islam radical, Khalil se pose des questions... et décide de suivre les traces de son frère, coûte que coûte, plutôt que de le perdre.Les États-Unis, deux frères, un choix.Histoire indépendante
Alors qu'aucune sortie de conflit n'est encore envisageable dans la guerre contre l'État islamique, certains observateurs craignent que les enfants soldats n'aient atteint un niveau d'endoctrinement contre lequel aucune méthode de réhabilitation ne serait possible. Pire encore, de larges programmes de « couveuses » de jeunes combattants ont été dévoilés : éducation dès le plus jeune âge d'une deuxième génération de djihadistes entièrement « purs » de toute influence extérieure à l'État islamique, développement d'outils éducatifs uniques et désensibilisation à la violence. Le think tank anglais Quilliam a étudié pour l'ONU et l'Unesco cette inquiétante préparation d'une nouvelle vague de combattants à moyen terme, qui rappelle les Jeunesses hitlériennes et leur vocation à créer de parfaits Aryens ou, plus récemment, les méthodes du parti Baas dans l'Irak de Saddam Hussein. Documents à l'appui, ce livre blanc inédit a été cité en exemple dans toute la presse anglo-saxonne : CNN, CBS, BBC, The Guardian, etc. La Fondation Quilliam est un think tank britannique qui se concentre sur le « contre-extrémisme » et plus spécifiquement les causes du terrorisme islamiste. Son nom est un hommage à Abdullah Quilliam, fondateur de la première mosquée d'Angleterre.
Dans un dialogue avec sa fille, l'auteur retrace l'histoire du mot terrorisme et des réalités qu'il recouvre, depuis la Révolution française jusqu'à la montée du djihadisme.
" En 2015, le juge Marc Trévidic lance des mandats d'arrêt internationaux contre quatre individus soupçonnés d'avoir participé à la fusillade de la rue des Rosiers. C'était le 9 août 1982. Bilan : 6 morts et 22 blessés. Par une curieuse ellipse temporelle, cette enquête rebondit au moment où quatre millions de personnes manifestent leur indignation et leur révolte après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris. Pourtant, je me souviens... En 1982, il n'y a pas eu de manifestation, même pas la moindre mobilisation policière : l'état-major de la PJ annonce un règlement de comptes dans le quartier du Marais. Et moi, en tant que chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), je dresse l'oreille et... termine mon déjeuner. Je ne suis pas le seul, et il faudra du temps pour que les autorités réagissent. Nous n'étions pas prêts ! De la rue des Rosiers au Bataclan, à travers mes expériences ou celles de mes collègues, de mes amis, ce livre montre l'incroyable évolution des services d'enquêtes et de renseignement dans la lutte contre le terrorisme. Et comment, en l'espace d'une génération, cette menace a changé nos valeurs, jouant sur nos craintes et notre imagination, au point d'accepter de sacrifier notre vie privée et de renoncer à une partie de ces libertés que nous avons reçues comme un héritage. Cette histoire, je vais vous la raconter. "
Un psychiatre décrit les phénomènes de sidération, de peur, de silence et de déni face aux attentats. Dans une démarche de lutte contre la barbarie, il invite chacun à interroger ses propres zones d'ombres pour tenter de comprendre l'inconcevable et intégrer la question du terrorisme au dialogue. Il encourage les adultes à multiplier les échanges avec les jeunes.
Des années 1960 aux années 80, l'Italie fut le théâtre d'une violence politique exceptionnelle. Attentats à la bombe perpétrés par l'extrême droite. Enlèvements, "jambisations", assassinats revendiqués par des formations d'extrême gauche, telles que les Brigades rouges ou Prima Linea, manifestations violentes et répression policière...
Cet essai dresse un bilan de la lutte contre le terrorisme qui s'exerce depuis le 11 septembre 2001 : les opérations en Afghanistan puis en Irak, les législations nationales, les moyens et outils militaires engagés, le bilan qui peut être fait aujourd'hui.
Depuis dix ans, la guerre civile en Algérie a fait entre 100 000 et 200 000 victimes. C'est un conflit terrible dont on n'aperçoit pas la fin. La violence échappe à la raison : massacres, attentats... Peu d'images sont sorties de ce conflit qui se déroule à huis clos. Les seules photographies publiées dans la presse occidentale réduisent la violence à l'islamisme et au pouvoir. Or, la violence en Algérie n'est pas seulement celle des armes des belligérants et celle de la cruauté des tueurs. Elle est d'abord celle de la pauvreté, du déni culturel et identitaire, de l'absence d'État de droit, du refus de la différence. Elle touche d'abord les plus pauvres. Dans cette adversité, des Algériens vivent, tiraillés par des aspirations, des cultures et des modes de vie différents et conflictuels : L'Algérie et les Algériens ne sont pas réductibles à une guerre entre le pouvoir et les islamistes. C'est ce que veut montrer ce livre par les photographies d'Abbas, de Boudjelal, de Depardon, de Flacelly, d'Hocine, de Pellegrin, de Sierzputowski, de Zachmann, de Zohra et par des textes qui les mettent dans le contexte de la complexité de la situation algérienne.
Le spectre de désastres nouveaux hante désormais le monde. Ils appartiennent essentiellement à deux catégories. D'une part, les crises géopolitiques de type nouveau provoquées par l'hyperterrorisme, l'ultranationalisme et les fondamentalismes. D'autre part, les atteintes à l'écosystème qui sont à l'origine de catastrophes naturelles ou industrielles de très grande ampleur. Comment éviter ces nouveaux dangers qui menacent, à terme, la survie de l'humanité ?
Charlotte Piret, journaliste, se demande comment aborder le procès des attentats du 13 novembre 2015, quand elle a l'idée de proposer à Xavier Nogueras, avocat de la défense, et à Arthur Dénouveaux, partie civile, survivant du Bataclan, de se joindre à elle. Le projet: échanger leurs impressions à vif tout au long de l'audience via des notes vocales. S'ensuivent alors presque dix mois d'échanges chargés d'émotions et de questionnements qui en disent beaucoup sur l'importance de ce procès, pour chacun d'entre eux évidemment, pour ce qu'ils sont et font, et, au-delà, pour l'ensemble de la société. C'est parce qu'ils vont bientôt constater que cet étrange journal de bord permet d'éclairer sous un jour nouveau les enjeux politiques et humains de ce moment d'histoire contemporaine que la décision est prise de le partager publiquement. C'est ce livre que vous avez aujourd'hui entre les mains. Arthur Dénouveaux est survivant du Bataclan et président de l'association de victimes du 13 novembre 2015 Life for Paris. Xavier Nogueras est avocat au barreau de Paris. Charlotte Piret est journaliste à France Inter.
Nate Foster, jeune recrue du FBI, est chargé par sa supérieure d’infiltrer en tant qu’indic un groupuscule néo-nazi. D’abord réticent, Nate comprend vite que pour mettre en confiance les membres de l’organisation, il doit devenir un des leurs. Crâne rasé, prétendument vétéran de guerre, le voilà contraint de participer aux débordements racistes et d’adhérer aux discours haineux du groupe. Tiraillé entre sa moral et les impératifs de sa mission, Nate est pris de vertige lorsqu’il découvre que le groupe prépare une attaque terroriste sans précédent…
" Jamais nous n'avons été à ce point testés sur la difficulté de juger des faits sans faillir face à l'émotion de se venger. " " Jamais nous n'avons été à ce point testés sur la difficulté de juger des faits sans faillir face à l'émotion de se venger. " V13 est le nom du procès historique des attentats du 13 novembre 2015, qui ont tué 130 personnes et blessé des centaines d'autres à Saint-Denis et à Paris. Une charge émotionnelle hors normes. Une salle d'audience construite pour l'occasion, un budget de 10 millions d'euros.1 800 parties civiles, 1 300 blessés, 330 avocats, 20 accusés dont le plus connu, Salah Abdeslam. Azzeddine Ahmed-Chaouch, journaliste à Quotidien et Valentin Pasquier, dessinateur judiciaire pour France Inter, Le Parisien et Ouest France, ont couvert les 9 mois de ce procès. Ils ont assisté aux audiences, rencontré les victimes, les avocats, les parties civiles, les policiers et rapporté les propos de Salah Abdeslam. Ils ont tout vu, tout entendu, tout noté. De la salle d'audience aux couloirs du Palais, en passant par les lieux privés réservés aux témoins. Ce qu'il faut savoir sur la plus grande audience criminelle jamais organisée en France est dans cet ouvrage. Au nom de notre histoire, de notre démocratie, de notre combat contre le terrorisme.
Les écrans, les journaux, les livres diffusent des images qui peuvent impressionner durablement les enfants. Certaines sont violentes, incompréhensibles, toxiques. Il est important de les sélectionner et de les commenter.
Des réponses sous forme de bandes dessinées à différentes questions concernant le terrorisme et présentées en trois parties : les acteurs du terrorisme, les attentats en France dans le monde et la lutte contre le terrorisme. Cet ouvrage reprend des épisodes du programme éducatif télévisé 1 jour, 1 question.
Après avoir été trahie par la présidente Keane, Carrie démissionne de son poste à la Maison-Blanche. De son côté, Saul passe du statut de prisonnier à celui de conseiller auprès de la Présidente alors que le politicien Brett O'Keefe risque de lui poser de gros problèmes. Désormais hors de la Maison-Blanche, jusqu'où Carrie ira-t- elle pour libérer ses anciens collègues et déjouer les complots de la nouvelle administration ?
Inspiré de l’histoire vraie de l’agent de sécurité Richard Jewell qui réussit à empêcher une attaque terroriste durant les Jeux d’Atlanta de 1996 avant d’en être suspecté et de passer du statut de héros à ennemi public n°1.
Dans un avenir proche, le Japon est victime d’attaques terroristes sur ses centrales nucléaires. Irradié, le pays est peu à peu évacué vers les États voisins. Tania, atteinte d’une longue maladie et originaire d’Afrique du Sud, attend son ordre d’évacuation dans une petite maison perdue dans les montagnes. Elle est veillée par Leona, son androïde de première génération, que lui a offert son père. Toutes deux deviennent les dernières témoins d’un Japon qui s’éteint à petit feu et se vide par ordre de priorité, parfois selon des critères discriminatoires. Mais doucement, l’effroi cède la place à la poésie et la beauté.