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Ces vers décrivent avec nostalgie une expérience du temps vécue à travers l'évocation d'un passé historique (Rome) et personnel.

La rencontre d'un loser et d'une jeune femme ambitieuse dans la ville fantôme d'Atlantic City filmée d'un point de vue quasi documentaire par Louis Malle...

A la fin du XIXe siècle, Miss Giddens, une jeune institutrice, est chargée d'éduquer Flora et Miles, deux enfants, dans un vieux manoir. Elle découvre bientôt que ces derniers sont tourmentés par les fantômes de deux personnes décédées quelques temps auparavant. Une adaptation du Tour d'écrou, au scénario Truman Capote entre autre....

Loin de tout idéalisme, ce roman décrit avec réalisme ce que fut la Grande Guerre, son âpreté quotidienne dans la boue et dans les tranchées, sa tragédie misérable ou grandiose, le combat de tous les jours non seulement avec l'ennemi mais aussi avec la misère et la peur, le face à face avec la mort. Prix Femina 1919.

"Van Gulik, qui était sinologue, s'est inspiré pour camper son héros d'un personnage réel, Ti Jen-tsie, lequel a vécu entre 630 et 700 de notre ère. Naturellement, l'histoire ici est inventée de toutes pièces mais Van Gulik a respecté, dans ses moindres détails, le contexte historique. Son juge se présente comme un sage, un philosophe de la détection, comme une sorte de Sherlock Holmes anachronique qui résout les problèmes (les casse-tête) avec finesse et subtilité, tant il connaît bien la nature humaine. "

Une guerre atomique dévaste la planète et, dans la France détruite, des survivants s'organisent en communauté derrière les remparts d'une forteresse. Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l'indiscipline de ses membres, de leurs différences idéologiques, et des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur "nid crénelé" ?

Le narrateur, séparé de sa femme, vit seul avec son jeune enfant, en Allemagne d'abord, puis à Paris où ont lieu les premiers contacts avec l'école et la «langue étrangère». Pour eux, la vie quotidienne, nourrie d'aspiration au bonheur et de violence contenue, s'avère, par tâtonnements, un long apprentissage réciproque. Elle prend pourtant figure d'épopée sous la plume tendre et grave de Peter Handke, qui décrit ici ce que l'on élude habituellement : de menus faits, certes, mais d'une exceptionnelle grandeur.

Accentuant la rupture marquée dans son Å“uvre par Triptyque, Claude Simon nous donne une Leçon de choses. Titre emblématique d'une esthétique d'entrée de jeu postulée par l'auteur : €œ la description (la composition) peut se continuer (ou Ótre complétée) à peu prés indéfiniment selon la minutie apportée à son exécution, l'entraînement des métaphores proposées, l'addition d'autres objets visibles dans leur entier ou fragmentés par l'usure, le temps, un choc (soit encore qu'ils n'apparaissent qu'en partie dans le cadre du tableau), sans compter les diverses hypothÃ'ses que peut susciter le spectacle. €� Là donc, pas de héros, pas de psychologie, mais des choses (lieux, objets, Ótre humains) décrites non hiérarchiquement comme éléments proposés à une composition qui se fait, se défait, reste toujours à faire.

Roman publié en 1829. En 1799, alors que la Révolution va devenir le Consulat et que se meurt la révolte bretonne, Mlle de Verneuil, une belle espionne envoyée par Fouché pour faire tomber Montauran, chef des insurgés, passe par amour du côté de celui qu'elle était censée perdre.