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Quand en 1973, cet album est paru, le monde a découvert, les yeux ébahis, que le soleil est las de devoir se lever tous les matins, que des éléphants jouent au bowling à l'étage au-dessus, et qu'une petite visite à l'araignée que nous avons au plafond peut être salutaire.

Prise au piège de ses propres manigances, Nora, mère de famille d'un foyer proche de la perfection, se retrouve dans une impasse et décide de quitter son mari et ses enfants. Nora choisit la solitude, mais cette situation va lui permettre de prendre conscience d'elle-même.

Restitution de l'univers évoqué par George Orwell dans "1984". Chantal Montellier dénonce l'oppression sous toutes ses formes : sociale, politique, sexuelle. Les atteintes aux droits de l'homme, les bavures policières et tout ce qui peut menacer la liberté de l'individu est stigmatisé par l'auteure. Celle-ci nous propose la vision d'un univers glacé, habité par une violence aveugle et un fascisme qui cache son nom. (sources : "L'Encyclopedie des BD" )

" La belette mit la souris dans une marmite. - Eh, doucement, dit la souris. Cette soupe n'aura pas bon goût, il y manque des histoires. Il faut des histoires pour que la soupe soit vraiment bonne. - D'accord, dit la belette, mais fais vite car j'ai grand faim. - Eh bien, annonça la souris, voici quatre histoires à mettre dans la marmite... " Et c'est ainsi qu'une petite souris qui, fort heureusement, aimait les livres se mit à raconter des histoires pour gagner du temps et tenter d'échapper au mauvais sort que lui réservait une belette.

Il était une fois un petit garçon qui rêvait d’une colombe. D’une colombe bien à lui, d’une colombe qui serait sa meilleure amie.

Toute sa vie, Segalen a douloureusement joué à s'inventer un secret. René Leys, c'est l'itinéraire de cette découverte. Dans un lieu clos, Pékin, deux êtres s'affrontent, se défient et finalement se détruisent à coups d'images qui sont autant de mensonges. Mais la Chine qui est au bout de ce combat est plus vraie que la vraie Chine, celle faite seulement de briques, de tuiles et de poussière : elle est l'image que nous en portons et qui, passée au crible sans pitié de la réalité, seule demeure pourtant. Même si, solidement ancrée dans la terre et les odeurs, cette Chine-là est surtout une métaphore. Roman policier, roman exotique, roman d'apprentissage, René Leys est d'abord un roman initiatique. Et plus vertigineux sont les mensonges, plus somptueux les palais qu'ils ont élevés. René Leys, le héros de Segalen, a osé en franchir les douves ; sa vie, sa mort ne comptent plus guère puisque les mots et les signes sont restés.

Le visage était sympathique, malgré la perte de toutes ses dents, ses lèvres étaient assez charnues pour rester épanouies. Elle avait un joli teint frais et rose, ses yeux marron étaient très purs, sans rides ni cernes, avec de longs cils courbes. Leur regard était parfois celui d'une jeune fille, le plus souvent non. Elle pesait plus de centre trente kilos, mais qu'elle déplaçait avec une agilité surprenante.

C'était un petit cheval qui attendait l'heure du départ dans la cour de l'auberge. Pour la première fois de sa vie il allait traverser le grand désert... Le petit cheval fougueux, se moque de la lenteur et de la laideur du vieux chameau, mais sans lui serait-il arrivé au bout de voyage ?