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Dans un village de Charente, quatre générations de la famille Goupi vivent sous le même toit. Chaque membre de la famille est affublé d'un sobriquet qui correspond à son caractère. Mais l'arrivée de Goupi Monsieur de Paris, suivie d'un meurtre et d'un vol, va remuer tout ce beau monde.
Un portrait de la ville de Nice sous la forme d'une balade, portant un regard satirique sur le monde fortuné des estivants et les inégalités sociales. Première fulgurance de Jean Vigo, en collaboration avec Boris Kaufman, le frère de Dziga Vertov. Première pierre d'une filmographie aussi brève que novatrice et intense.
Dans un village traditionnel, Marfa Lapkina est une pauvre paysanne qui ne possède même pas un cheval. Les koulaks, les paysans riches, refusent d'aider les plus pauvres. Marfa considère le communisme comme son seul espoir. Avec l'appui de jeunes communistes et de responsables du parti, elle lance l'idée d'une coopérative, un kolkhoze. Grâce au kolkhoze, les paysans apprennent le travail en commun et découvrent la mécanisation.
Elle se lance alors dans la création d'une coopérative laitière, elle rencontrera par la suite des tentatives de sabotage engendrée par les koulaks et devra éviter ces actes malveillants.
Plus tard, la coopérative entreprise par Marfa gagnera suffisamment d'argent pour faire l'acquisition d'un tracteur ; le film s'achèvera avec une multitude de machines agricoles.
Un chef-d’oeuvre du cinéma burlesque avec l’immense Buster Keaton aux commandes.
Géorgie, 1861. Johnnie nourrit un amour sans borne pour la sublime Annabelle et pour sa locomotive, la General. Arrive la guerre de Sécession. Jugé plus utile en tant que mécanicien, Johnnie ne combat pas les nordistes. Annabelle et sa famille le croient lâche et le rejettent. Un an plus tard, l'armée adverse pénètre en territoire sudiste et subtilise un train, avec Annabelle à son bord et la General à sa tête. Toutes affaires cessantes, Johnnie s'en va-t-en guerre...
Fort justement considéré comme le chef-d'oeuvre de Buster Keaton, Le mécano de la Générale repose sur des faits authentiques. En avril 1862, un groupe d'espions de l'Union s'est effectivement emparé d'une locomotive à la gare de Big Shanty. Pour son film, Keaton fit construire plusieurs machines rigoureusement semblables, équipées de chaudières à bois, qu'il lança à travers les plaines de l'Oregon. Rares sont les plans filmés en studio. Les plus incroyables acrobaties ferroviaires ont été accomplies sans trucages, avec Keaton seul aux commandes. Chaque séquence est un régal pour les yeux, comme celle, célèbrissime, où Johnnie Gray se repose sur les essieux de sa locomotive, tandis qu'elle démarre lentement.
À New York, un pianiste ne parvient pas à trouver de concerts pour lui et son groupe. Sa situation financière est si difficile que deux hommes commissionnés par un huissier viennent confisquer son piano. Il réussit finalement à le conserver grâce à l'intervention de sa femme , une danseuse connaissant un certain succès, qui propose aux deux hommes de l'argent, qu'ils refusent, puis une bouteille de gin, denrée rare en période de prohibition, qu'ils acceptent. En échange, ils partent sans le piano et promettent de dire à l'huissier que personne n'était présent lors de leur passage.
La danseuse annonce ensuite au pianiste qu'elle a obtenu un emploi au célèbre Cotton Club et qu'elle peut faire venir le groupe de son compagnon, à condition qu'elle reste au centre du spectacle afin d'honorer le contrat passé avec le patron de l'établissement.
Lilian Rander, la jolie écuyère du cirque qui vient de s'installer en ville, tourne aisément la tête des hommes. Pour un soir, elle accepte de faire croire qu'elle est amoureuse de René, un rugbyman. Celui-ci veut détourner les soupçons de Guy, son meilleur ami, qui pense, avec raison, que René est l'amant de sa femme, Hélène. Mais une sombre histoire d'impôts contraint le cirque à rester huit jours de plus dans la ville. Le plan de Lilian et René est soumis à rude épreuve...
L’objectif de ce film, commandé à Vertov par l’administration de Moscou en vue des élections, était de montrer le travail du Mossoviet pour reconstruire la capitale : transports, établissements culturels, etc. Mais Vertov décide d’élargir le thème et de montrer comment le peuple russe, avec le parti communiste à sa tête, reconstruit l’économie et la culture du pays et de sa capitale. Il utilise pour cela des images d’archives. L’idée dominante du film est de comparer le présent du pays avec son passé et de montrer la lutte entre le nouveau régime et l’ancien.