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A loccasion dune exposition au Grand Palais, présentation ludique dEdward Hopper (1882-1967), représentatif de la scène américaine et du naturalisme, et de son oeuvre.

Nighthawks, New York Movie, Automat, Hotel Room, House by the Railroad, les images d’Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. Comme les scènes les plus mémorables du cinéma d’Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans ignorer qu’elles sont taillées dans l’étoffe des rêves. Hopper, dont l’art s’enracine au contact des peintres naturalistes de l’Ash Can school, a longtemps fait figure de réaliste. Il aura suffi qu’André Breton, en exil à New York, découvre un tableau de Hopper qui lui rappelle De Chirico, pour que son oeuvre s’éclaire des feux de l’art métaphysique. L'art de Hopper présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental et peut être rapproché des précurseurs d’un art « conceptuel ». Les scènes apparemment les plus banales et réalistes de Hopper évoquent l’intériorité des tableaux de Vermeer, la spiritualité luministe de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas.

Le catalogue de l'exposition Hopper à Madrid, au Museo Thyssen-Bornemisza du 12 juin au 16 septembre 2012, puis à Paris au Grand Palais, du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013.

Présente le peintre américain, son uvre et les influences qu'il exerce sur les artistes qui viennent après lui. Avec des ateliers et une maquette pour découvrir les techniques des artistes et stimuler la créativité.