Dans le prolongement de La chute de cheval et Théâtre intime ce récit évoque Olivier, frère jumeau de l'auteur décédé à la veille de ses six ans. Convoquant sa mémoire et se référant à la littérature ou aux ouvrages scientifiques consacrés à la gémellité, J. Garcin témoigne de son rapport à la vie conditionné par le sentiment de la présence fantomatique de ce frère décédé.
Le matin du 11 février 2008, Raymond Smith, le mari de Joyce Carol Oates, s’est réveillé avec un mauvais rhume. Il respire mal et son épouse décide de l’emmener aux urgences où l’on
diagnostique une pneumonie sans gravité. Pour plus de sûreté, on le garde en observation. Une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d’une violente
et soudaine infection nosocomiale. Sans avertissement ni préparation d’aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l’absence sans merci.
"Mes étoiles filantes, C'est étrange... Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est "orphelin" Quand on perd sa femme, on dit qu'on est "veuf" Ou "veuve", quand c'est son époux. En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état."