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Un beau jour d'été. Un jardin. Une terrasse. Une femme et un homme sous les arbres, avec un vent d'été doux. Au loin, dans la vaste plaine, la silhouette de Paris. Un dialogue commence, des questions et des réponses entre la femme et l'homme. Il s'agit d'expériences sexuelles, d'enfance, de souvenirs, de l'essence de l'été et de ce qui différencie les hommes et les femmes, la perspective féminine et la perception masculine. Derrière, dans la maison qui donne sur la terrasse, sur la femme et l'homme : l'écrivain, en train d'imaginer ce dialogue et de le taper à la machine. Ou est-ce l'inverse? Seraient-ce les deux personnages, là dehors, qui lui racontent ce qu'il couche sur le papier: un ultime et long dialogue entre un homme et une femme ?

Le récit d'une rencontre, d'un apprivoisement, de l'éveil à la sensualité, d'un retour à la vie et à la parole... Incandescent, harmonieux, un film qui prend son temps... (Version longue diffusée sur Arte).

1990. Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d'un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s'aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu'il faut le vivre vite.

Enterrée jusqu'à la taille au centre d'un petit mamelon, Winnie, la cinquantaine, de beaux restes, prie, s'exclame, interpelle son compagnon Willie, farfouille dans son sac, en exhume méticuleusement toutes sortes d'objets, se prépare avec coquetterie… Peu à peu, elle s'enfonce dans la terre. Mais elle remercie chaque nouveau jour, sombrant en chantant. Dans cette adaptation pour la télévision de la mise en scène originale de Roger Blin, Madeleine Renaud illumine le drame et rend la fatalité joyeuse. Une œuvre drôle et tragique à la fois. Un rôle mythique pour l'une des plus grandes comédiennes françaises. OH LES BEAUX JOURS (1971) De Samuel Beckett – Mise en scène : Roger Blin – Réalisation : Jean-Paul Roux – Décors : Matias – Image : Jacques Manier – Son : Max Manceau – D'après le spectacle crée en 1963 au Théâtre de l'Odéon par la Compagnie Renaud-Barrault Avec Madeleine Renaud, Régis Outin COMPLÉMENT : DIS JOE (1968) De Samuel Beckett – Mise en scène et réalisation : Michel Mitrani – Décors : Matias – Image : Lucien Billard, Didier Minier – Son : Max Manceau, Georges Lazare Avec Madeleine Renaud, Jean-Louis Barrault Dans un décor dénudé et quasi carcéral, seul face à la solitude et au vide, un homme écoute une voix le harceler, lui et « cet enfer de quatre sous qu'est sa tête ».

Une chanteuse oubliée, qui a autrefois participé à l'Eurovision, rencontre un jeune boxeur qui va la convaincre de tenter un come-back.

Margot, Jérémy, Salomé, César, Sonia... Ils ont entre 18 et 50 ans. Tout les sépare, sauf l'urgence de se reconstruire et de restaurer la relation à l'autre que l'addiction a détruite. Solidaires, ils ont comme seules règles le partage, l'honnêteté l'authenticité, l'humanité. Une bande incroyable de vivants qui crient haut et fort qu'on s'en sort mieux à plusieurs que seul.

Avec panache et poésie, seul contre tous, Cyrano se bat et force l'admiration, celle de Roxane, sa cousine, dont il est amoureux. Tout comme l'est le jeune et beau Christian quand Cyrano, affligé d'un nez proéminent, est laid. Les deux hommes, que le destin fera amis, s'allient dans un stratagème où les mots de l'un prononcés par l'autre remplissent bientôt leur office : Roxane s'éprend de Christian… La mise en scène époustouflante de Denis Podalydès est ici filmée pour un direct avec Pathé Live lors d'une représentation publique à la Comédie-Française le 4 juillet 2017.

Alceste aime Célimène, une jeune veuve éprise de liberté. Hanté par un procès dont il redoute l'issue, Alceste se rend chez elle, accompagné de son ami Philinte auquel il reproche ses complaisances vis-à-vis de la société. Il souhaite que sa maîtresse se déclare publiquement en sa faveur. Mais c'est sans compter l'arrivée impromptue d'Oronte, de deux marquis, d'Éliante et d'Arsinoé… Poussés à bout par la radicalité d'Alceste, prêt à s'extraire de toute forme de mondanité, les personnages dévoilent, le temps d'une journée, les contradictions du genre humain soumis à un cœur que la raison ne connaît point. Une relecture toute en finesse du classique de Molière, filmée pour un direct avec Pathé Live lors d'une représentation publique à la Comédie-Française le 9 février 2017.

Marguerite Duras compose une pièce sur la mémoire qui est aussi une ode aux comédiennes de théâtre. L'auteur a créé elle-même sa pièce au Théâtre du Rond-Point en 1983, avec Madeleine Renaud et Bulle Ogier. Elle publiera un an après "L'amant" qui obtiendra le Prix Goncourt et la fera connaître au monde entier. Dans cette œuvre, nous sommes spectateurs du mystère qui entoure les souvenirs, la vieillesse, l'amour et la disparition. Une jeune femme aide sa grand-mère, grande artiste de théâtre dont la mémoire vacille, à se souvenir des belles choses de sa vie et du drame aussi qui les relie à jamais. Le ressac des mots, proche de celui de la mer (le personnage principal de la pièce), raconte la lutte contre l'amnésie, la souffrance de l'absence, la brûlure de l'amour. Le texte ciselé, étincelant, musical, livre une poésie de la clarté, de la simplicité, du goût essentiel des choses de la vie. Une force active aussi nécessaire que l'amour.

Mija vit avec son petit-fils, qui est collégien. Femme excentrique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence, elle suit des cours de poésie. Elle cherche la beauté dans son environnement habituel auquel elle n'a pas prêté une attention particulière jusque-là. Cependant, survient un événement inattendu qui lui fait réaliser que la vie n'est pas aussi belle qu'elle le pensait."Comme les plus grands poèmes, ce film nous laisse à jamais l'empreinte de sa bouleversante délicatesse."

Un employé de banque, pris par la passion du jeu, tombe amoureux d'une belle joueuse de casino... Un tourbillon de passion dans l'enfer du jeu, sorte de métaphore du mythe d'Orphée... Superbe...

Un maître zen et son disciple vivent au coeur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...

Depuis que Charlie n'est plus là, la vie de Boris, Elie et Maxime a volé en éclats. Ces trois hommes que tout sépare avaient pour Charlie un amour singulier. Elle était leur soeur, la femme de leur vie ou leur pote, c'était selon. Mais parce qu'elle le leur avait demandé, ils décident de faire le voyage prévu avec elle, direction la Corse et cette maison que Charlie aimait tant. Une belle interprétation pour un tout premier film.

François revient, après dix ans d'absence, dans la bourgade creusoise où il a grandi. Il y retrouve Serge, un ami d'enfance. clui-ci a renoncé à toute ambition et s'adonne à la boisson. Il a épousé Yvonne, mais il tourne autoyr de Marie, sa belle-soeur, considérée comme la garce du village. une succession d'évènements dramatiques et l'amitié de François vont ouvrir les yeux de Serge sur son ignominie.

Phèdre ose avouer à Hippolyte, le fils de son époux Thésée, l'amour incestueux dont elle brûle pour lui. Mais Hippolyte repousse ses avances. Elle l'accuse alors auprès de Thésée, qui vous son fils au courroux de Neptune.

Des tensions familiales éclatent pour Ethel et Norman Thayer, un couple soudé, en vacances dans leur résidence secondaire quand leur fille Chelsea vient leur rendre visite avec son nouveau fiancé, Bill et son jeune fils, Billy, un dur à cuire. On assiste alors au conflit de trois générations. Pourtant, les rapports conflictuels entre les protagonsistes se transforment peu à peu...

Célébration par CaubÃ're du poÃ'te et de son engagement. Tout y est : La guerre de 14, le surréalisme, la guerre de 40, la résistance, la révolution d'octobre, le communisme, la désillusion, la vieillesse, la solitude et bien sûr : l'amour...

Un train. Deux inconnus. Des échanges de regards, le coeur qui bat. Le regarder partir ou s'offrir au temps de l'aventure ? Et si la vie d'Alix basculait... Film d'atmosphère qui décortique les mécanismes du désir et le combat entre la raison et la passion...

Sang-hoon, qui met toute sa rage dans son métier de recouvreur de dettes, rencontre Yeon-hee, une lycéenne qui va lui tenir tête... Premier film rugueux, parfois drôle et très cruel sur la jeunesse...

(Enregistré au théâtre Fontaine). Sainte-Beuve est un petit bonhomme très laid, dépressif et de santé fragile. Il se rêve grand poète, mais se révèle incapable de se sortir de sa condition tant il se montre transparent dans son travail et en société. C'est alors qu'il fait la connaissance d'Adèle Hugo, la femme de l'écrivain de génie Victor Hugo dont il jalouse depuis si longtemps l'éclatante réussite littéraire. Adèle est belle, lumineuse, quasi inaccessible, mais Sainte-Beuve se sent tout d'un coup pousser des ailes et décide de la conquérir. Restera-t-il l'éternel second, à la fois en amour et en littérature, ou pourra-t-il infliger à son rival son plus sévère camouflet ? Amoureux, grotesque, brillant, pathétique, cruel, ambitieux, attachant, triste, pitoyable, malicieux, calculateur, dépressif et détestable ! Gérard Jugnot passe dans tous ces états (critiques) et les exprime avec un brio remarquable pour le plus grand bonheur du spectateur !