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Épisode 1 - Les origines
On a souvent pris Auto-Tune pour ce qu’il n’est pas. Si ce logiciel permet de corriger numériquement les fausses notes, il n’a rien à voir avec le vocoder ou la talkbox. Pour le comprendre, retour sur le lancement de ce programme avec son créateur, ses premières utilisations avec Teki Latex et la manière dont certains comme PNL l'ont détourné pour créer des nouvelles sonorités.
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Désormais ministre des Affaires étrangères sous le contrôle d’une jeune Première ministre intransigeante, Birgitte Nyborg voit sa carrière compromise lorsqu’un conflit pétrolier au Groenland menace de se transformer en crise internationale. Contrainte, elle va devoir lutter pour le pouvoir et faire les bons choix au milieu d’intrigues politiques, d’enjeux personnels et de tensions médiatiques.
La cultissime série politique danoise revient en force avec un regard toujours aussi aiguisé sur les coulisses de la démocratie.
Conflit intérieur
Neuf ans après avoir déferlé sur le monde, la série danoise phénomène revient pour une nouvelle saison, plus sombre que les précédentes. Adam Price, son créateur, confronte cette fois son iconique héroïne Birgitte Nyborg, ex-Première ministre danoise, à des enjeux géopolitiques et environnementaux en lien avec le réchauffement climatique et, plus encore, à un conflit intérieur. Désormais divorcée et sans charge de famille, la fraîchement nommée ministre des Affaires étrangères, hier respectée pour son humanité et son intégrité, se retrouve déchirée entre ses valeurs et l'ivresse du pouvoir auquel elle a pris goût jusqu'à l'addiction. Alors qu'un conflit pétrolier au Groenland, dont la banquise fond à vue d'œil, menace de se transformer en crise internationale et de lui coûter sa carrière, la cheffe de la diplomatie négocie sur la corde raide pour éviter un affrontement entre superpuissances – États-Unis, Chine et Russie. Entre la méfiance de sa rivale Première ministre, la défiance de son parti et l'aspiration du Groenland, territoire autonome, à l'indépendance, la charismatique ministre, popularité en berne, mobilise son sens de la stratégie et de la communication pour se maintenir à flot. Époustouflante de justesse, Sidse Babett Knudsen excelle une fois encore à incarner les tourments secrets que cette virtuose de la politique dissimule derrière un sang-froid à toute épreuve, jusqu'à la rupture. Une plongée au cœur de la solitude et du piège du pouvoir, qui explore aussi les ambivalences de la transmission.
Associé à la création "pure", l’art brut suscite aujourd’hui un fol engouement sur le marché de l’art. Comment, dès lors, préserver son authenticité ? À la rencontre d’artistes singuliers souvent vulnérables, une plongée dans des imaginaires foisonnants.
Primitif, infantile, obsessionnel, émouvant, troublant, angoissant, exaltant... Tout a été dit sur l'art brut. Mais qui sont les auteurs, marginaux et autodidactes, des œuvres désignées sous ce label, qui suscite aujourd’hui un fol engouement, des salles de ventes aux grands musées ? Ce concept a été inventé dans les années 1940 par Jean Dubuffet qui collectait, dans des asiles psychiatriques, des prisons ou des villages des œuvres dont les producteurs n’avaient nulle conscience d’être des artistes, et qui renouaient ainsi, selon lui, avec l’essence même de l’art : la pulsion créatrice sans filtre, aux antipodes de la culture académique. Emblématique, la Suissesse Aloïse Corbaz, qui peignait en série des couples fusionnels, ou Hassan, le clochard de Barcelone, auteur compulsif de fulgurants dessins sur des caisses de vin, s’intéressaient à leur seul processus de création. Comment, dès lors, protéger cet art de la disparition, sans le dénaturer ? À Francfort, l’atelier Goldstein s’emploie à maintenir ce délicat équilibre, en accueillant en résidence des artistes atteints d’un handicap ou d’un trouble cognitif, comme Julius Bockelt, dont les œuvres sur papier sont saturées des ondes et des vibrations qu’il perçoit, notamment dans la beauté éphémère des nuages.
Le prix de la liberté
Face à la loi du marché, cette "altérité", émanant d’une fragilité mentale ou sociale, va-t-elle se dissoudre ou résister, pour conserver son authenticité et sa radicale liberté ? Actuelle figure majeure du genre, l’Américain George Widener, atteint du syndrome d’Asperger et obsédé par les dates, a longtemps vécu dans la rue et se réjouit de sa reconnaissance. "J’espère qu’on voit en moi plus qu’un autiste surdoué du calendrier. J’aime être vu comme un artiste", insiste-t-il, fustigeant le prétendu romantisme de la pauvreté et des marges, auxquelles on voudrait l'assigner ainsi que ses pairs. Comme lui, Jill Galliéni, dont les "prières" s’arrachent, ou Marilena Pelosi, autrice de dessins intenses surgis de son inconscient, nous ouvrent leur univers intime en évoquant avec émotion leur différence. À leur rencontre, et aux côtés d’historiens, de collectionneurs et de marchands, Simon Backès plonge dans le prodigieux foisonnement de cette création "pure" et explore en profondeur l’évolution de sa place dans la société.