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Retour sur une révolution qui bouleverse notre conception de l'évolution et de notre propre hérédité.
Nos gènes ne commandent pas tout : ils sont sous influence. L'influence de mécanismes fascinants récemment mis au jour par des équipes scientifiques internationales. L'humanité est ainsi à l'aube d'une nouvelle discipline : l'épigénétique. Pourquoi une abeille devient-elle reine plutôt qu'ouvrière, juste en consommant de la gelée royale ? Pourquoi deux vrais jumeaux sont-ils parfois si différents ? L’alimentation, les polluants, le stress et bien d’autres facteurs liés à ce qui nous entoure peuvent modifier l’expression de nos gènes. Ces marques "épigénétiques" sont même transmissibles aux enfants, voire aux petits-enfants.
Certitudes rebattues
L'épigénétique est toutefois porteuse d'espoir car, contrairement à ce que la génétique a laissé penser pendant des décennies, rien n'est définitif. En améliorant notre environnement, nous pouvons supprimer une partie de ces marques afin d'offrir un meilleur destin à notre descendance. Ce documentaire éclairant met en lumière la révolution qui secoue le milieu de la biologie.
C'est en Irlande au 9ème siècle, dans l'abbaye fortifiée de Kells, que vit Brendan, un jeune moine de douze ans. Avec les autres frères, Brendan aide à la construction d'une enceinte pour protéger l'abbaye des assauts réguliers des vikings. Sa rencontre avec Frère Aidan, célèbre maître enlumineur et "gardien" d'un Livre d'enluminures fabuleux mais inachevé, va l'entraîner dans de fantastiques aventures. Aidan va initier Brendan à l'art de l'enluminure pour lequel le jeune garçon révélera un talent prodigieux. Pour finir le livre et défiant ses propres peurs, Brendan sortira de l'abbaye pour la première fois et entrera dans la forêt enchantée où de dangereuses créatures mythiques se cachent et l'attendent. C'est là qu'il va rencontrer Aisling, la jeune enfant loup qui l'aidera tout au long de son chemin.
Brendan va-t-il réussir sa mission malgré les hordes de vikings qui se rapprochent ? Pourra t-il prouver que l'art est la meilleure fortification contre les barbares ?
Prix du public au festival d'Annecy 2009
À partir de 6 ans
Elie, une comédienne férue de voyages, rencontre Jean-Baptiste, un cinéaste de dix ans son cadet. Ils vivent une passion amoureuse. Elle lui présente Swann, l'enfant qu'elle a eu d'une relation avec un comédien. Elie, qui entretient plusieurs relations extra-conjugales, quitte soudain Jean-Baptiste. Celui-ci, brisé par cette rupture, se réfugie dans la mescaline. Les effets de la drogue sont tellement dévastateurs qu'il est interné dans un asile psychiatrique où il subit un traitement par électrochocs. Elie le fait sortir de l'asile, puis se remet en couple avec lui. Très affectée par le décès de sa mère et la perte de la garde de son enfant, Elie se réfugie bientôt dans l'héroïne.
Il y a deux cents ans, Champollion déchiffrait les hiéroglyphes égyptiens, résolvant l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’humanité. Retour sur une épopée scientifique qu’il n’aurait jamais pu mener à bien sans l’aide de son frère aîné.
Le 14 septembre 1822, dans une petite chambre mansardée de la rue Mazarine à Paris, Jean-François Champollion déclare à son frère aîné, Jacques-Joseph, qu’il vient d’achever son système de traduction des hiéroglyphes, au terme d’un travail de près de vingt ans. Si Jacques-Joseph est le premier à apprendre la nouvelle ("Je tiens l’affaire !", se serait exclamé Jean-François avant, épuisé, de s’évanouir à ses pieds), c’est parce qu’il a été à ses côtés depuis le début, l’aidant à affronter les obstacles scientifiques et politiques qui ont entravé sa recherche. Quelques années plus tard, Champollion réalisera son rêve : se rendre en Égypte pour compléter ses connaissances, jusque-là acquises par la seule force de son esprit scientifique acharné. Un voyage fondateur pour l’égyptologie moderne, auquel le déchiffreur ne survivra pas longtemps. Jacques-Joseph consacrera alors le reste de sa vie à faire vivre les travaux de son cadet.
Un génie et son ombre
C’est une belle histoire, oubliée des manuels scolaires, que raconte ce documentaire foisonnant. La récente étude des archives de la famille Champollion a permis de la mettre au jour, éclairant d’une lumière nouvelle l’aventure extraordinaire que fut le déchiffrement des hiéroglyphes. Si la sagacité hors du commun et la ténacité passionnée de Jean-François Champollion sont connues, auraient-elles pu le conduire au succès sans le soutien indéfectible de Jacques-Joseph, qui l’accompagnait dans l’ombre ? Leur correspondance, riche de quelque sept cents lettres, révèle une relation d’interdépendance jamais remise en cause. Elle dévoile également le contexte socio-politique dans lequel naviguaient les deux frères, républicains convaincus, dans les premières décennies troublées du XIXe siècle, ainsi que le rôle joué par d’autres personnages, comme leur protecteur, le préfet de l’Isère Joseph Fourier, ou le savant anglais Thomas Young, éternel concurrent. De Grenoble à Paris jusqu’aux rives du Nil, un voyage riche en rebondissements, qui suscite encore l'admiration des égyptologues actuels.
En images d’archives et en dessins, une plongée, nourrie de glaçants témoignages de victimes, au cœur de l’effroyable système concentrationnaire chinois, pivot du pouvoir communiste depuis quatre-vingts ans.
Méthodes de déshumanisation
De la fin de la guerre civile en 1949, quand Mao fixe un quota de contre-révolutionnaires à atteindre (5 millions de personnes), à sa mort en 1976, ce premier épisode retrace les vagues successives de répression qui ont contribué à la mise en place du goulag chinois, dévoilant l’ampleur de ce redoutable système concentrationnaire. Entrelaçant archives, dont celles de la propagande, et dessins représentant la réalité intérieure des camps, ce documentaire s’appuie sur les récits poignants d’anciens prisonniers, aujourd’hui exilés, et d’enfants de victimes – dont le plasticien Ai Weiwei, qui évoque la déportation de son père, le grand poète Ai Qing. Ces femmes et ces hommes racontent les humiliations, les violences subies et les méthodes de déshumanisation. Une immersion glaçante au cœur de la machine totalitaire chinoise.
Donnant vie au tableau, l’animation abolit les limites du cadre et pénètre au cœur de la toile pour explorer son époque, ses secrets et ses mystères. Les grandes oeuvres du passé deviennent ainsi de foisonnants témoignages, et leurs détails s’éveillent pour raconter l’esprit du temps et les soubresauts de l’histoire : guerres, révolutions, mutations économiques et découvertes scientifiques, croyances et courants d’idées.
Les épisodes
Saison 1
L'atelier du peintre de Gustave Courbet
Le peseur d'or et sa femme de Quentin Metsys
Les ménines de Diego Velázquez
Une baignade à Asnières de Georges Seurat - -
Le martyre de Sainte Apolline de Jean Fouquet
Les noces de Cana de Paul Véronèse
Marie-Antoinette de Lorraine Habsbourg, Reine de France et ses enfants d'Elisabeth Louise Vigée Le Brun
La dame au bain de François Clouet
La vie mélangée de Vassily Kandinsky
Femmes d’Alger dans leur appartement d'Eugène Delacroix
Saison 2
La tentation de Saint Antoine de Jerôme Bosch
D’où venons-nous ? que sommes-nous ? où allons-nous ? de Paul Gauguin
Francfort le port de l’ouest d'Ernst Ludwig Kirchner
La dame à la licorne (Anonyme)
Le printemps de Sandro Botticelli
L'astronome, 1668, Johannes Vermeer
Vue de Varsovie depuis la terrasse du Palais Royal, 1773, Bernardo Bellotto
Femmes à la terrasse d'un café le soir, 1877, Degas
La ronde de nuit, 1642, Rembrandt
El dos de mayo, 1814, Goya
Saison 3
Le Négrier, 1840, J.M.W. Turner
Men of the docks, 1912, Bellows
Bal du moulin de la Galette,1876, Renoir
Polichinelle et Saltimbanques, 1793, Tiepolo
Selon les historiens, c'est le geste fondateur de la société du spectacle. Au premier siècle de notre ère, l'édification du Colisée (achevé en 80) a ouvert une nouvelle dimension dans la vie d'une cité moderne : jamais divertissement, politique et justice n'avaient été rassemblés dans un lieu aussi colossal, populaire et fonctionnel. Plus impressionnant édifice jamais construit par les bâtisseurs de l'Antiquité, le Colisée symbolisa la gloire de l'Empire romain tout en réussissant la synthèse des savoirs architecturaux les plus avancés de l'époque.
C'est l'empereur Vespasien qui initie le projet de l'amphithéâtre. Ses visées sont politiques : rien n'est trop beau pour courtiser son peuple, impressionner ses adversaires locaux et décourager les ennemis d'un Empire qui succède à la Grèce comme superpuissance occidentale. Il faudra moins de dix ans pour concevoir ce monstre ovale de 138 mètres de long et 50 de haut, un record de vitesse pour l'époque. Cinquante mille spectateurs y assistent à différentes heures de la journée à des "séances" d'une stupéfiante densité. Le matin s'y déroulent des scènes de chasse – où de vrais animaux sont tués –, le midi des tribunaux de justice (avec exécution immédiate en cas de condamnation à mort), et l'après-midi des combats de gladiateurs, adulées par tous à l'égal de rock stars. Les prouesses techniques alors mises en œuvre suscitent encore l'admiration au XXIe siècle : brumisateurs géants pour rafraîchir le public, ascenseurs pour faire surgir les animaux dans l'arène, auvents dépliables pour l'ombre…
Un luxe inouï qui atteint son apogée lors de véritables batailles navales – où des bateaux grandeur nature naviguent sur un lac artificiel.
Outil médiatique
Le film de Pascal Cuissot et Gary Glassman relève le défi de cette extravagance créative par l'ampleur de son dispositif. Si des plans somptueux donnent une vision complète du joyau architectural, ce nouveau volet de la collection "Monuments éternels" ne se contente pas d'offrir un panorama spectaculaire et inédit de l'édifice. À la fois récit héroïque et enquête historique, il restitue la complexité du Colisée dans ses dimensions technique, artistique et humaine, dressant le portrait en creux de l'époque qui l'a vu naître. S'appuyant sur des expériences in situ ou des reconstitutions grandeur nature, archéologues et historiens en dévoilent les coulisses. Ils décryptent la véritable nature du monument : un outil médiatique au servir du pouvoir impérial.
Depuis les récentes émeutes de la faim en Afrique, en Asie et au Mexique, le fonctionnement du marché des matières premières est sur le banc des accusés. Quelle est la responsabilité des traders dans ces désordres économiques et humanitaires ?
Jamais nos sociétés n’ont consommé autant de matières premières qu’en ce début de XXIe siècle. Blé, riz, sucre, soja, pétrole… : tous ces produits font aujourd'hui l'objet de spéculation. L’émergence de grandes puissances comme la Chine, l’Inde et le Brésil a provoqué une explosion de la demande. Mais ce n’est pas la seule explication à l’envolée des prix. Politiques, ONG et médias désignent les traders comme les principaux responsables de la flambée des cours. Mais qui sont ces spéculateurs accusés d’affamer la planète ? Et surtout, comment fonctionnent ces marchés des matières premières réputés complexes et opaques ?
Pour la première fois, un documentaire démonte les mécanismes de ce grand commerce mondial aux enjeux économiques, politiques et alimentaires majeurs, et révèle le quotidien de ceux qui en sont les principaux acteurs : les traders eux-mêmes, ces hommes et ces femmes qui achètent, transportent, revendent les marchandises et spéculent sur l’évolution de leurs prix. Des plantations de coton africain aux sociétés d’import de Hong Kong, des champs de soja brésiliens à la salle des marchés du Chicago Board of Trade en passant par les ports de commerce de Santos et du Havre, cette enquête au long cours, sur quatre continents, pénètre au cœur du grand négoce international des matières premières. Une très ancienne corporation dont la règle de base est le secret et qui nourrit tous les fantasmes.
Ce film est une histoire vraie, l'aboutissement d'une aventure et d'une passion partagées par deux hommes depuis vingt-cinq ans. Le premier, Michel L’Hour, est patron de l’archéologie sous-marine en France. Le second, le réalisateur Karel Prokop, est l’auteur de nombreux documentaires. C'est l’histoire d’une épave mystérieuse et de son fabuleux trésor perdu à Bassas da India, l’un des lieux les plus reculés de la planète. Les deux hommes s’y étaient rendus pour la première fois en 1987 avec une expédition qui s’était soldée par un échec à cause des dangers que présente ce récif isolé en plein océan Indien. Depuis, ils étaient obnubilés par l’idée d’y retourner. Ils y sont finalement parvenus en 2011 dans le cadre d’une mission scientifique du Marion-Dufresne, le plus gros navire océanographique français…
Cache-cache dans les profondeurs : Michel L'Hour et Karel Prokop retrouveront-ils les vestiges de la caraque Santiago, perdue en 1585 avec 400 000 pièces d’argent à son bord ? Ou constateront-ils que, une fois de plus, les pilleurs d’épaves sont passés avant ? Le film montre le jeu de cache-cache auquel se livrent chasseurs de trésors et archéologues dans les profondeurs des océans. Les richesses englouties représentent le plus grand musée au monde. Avec des moyens souvent limités, les archéologues tentent de les sauver et d’alerter l’opinion internationale sur les conséquences du pillage. Dans ce film, la recherche archéologique se transforme en véritable enquête à travers plusieurs continents pour retrouver un mystérieux aventurier qui aurait, le premier, mis la main sur le fabuleux trésor. Karel Prokop finit par le découvrir sous les traits d’un paisible citoyen suisse, à Bâle, qui accepte de lui livrer son témoignage... et ses archives.