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La Grèce antique. Pendant toute son histoire cette civilisation a vu s’affronter les cités lors de guerres fratricides. Pourtant, les armées renonçaient à s’entretuer lors de courtes trêves. Pendant près d’un millénaire, de grands jeux ont rassemblé des cités autour d’épreuves placées sous la protection de divinités. A Olympie, des athlètes, héros de leur époque, ont éblouis le stade de leurs exploits. Mais à la fin de l’Antiquité, les olympiades sont interdites et le sanctuaire dévasté emporte ses secrets. Comment retrouver la mémoire d’Olympie ?
Grâce à l’archéologie et à de nouvelles technologies nous allons aujourd’hui de nouveau visiter le sanctuaire : les images de synthèse feront renaitre des chefs d’œuvres, comme la grandiose statue de Zeus, une des 7 merveilles du monde, mais aussi des lieux encore énigmatiques où se pratiquaient des cultes rendus aux dieux. Des survols en drone, combinés à la 3D, nous permettront de parcourir le site sur des angles inédits entre présent et passé. Avec les athlètes, nous revivrons les spectaculaires épreuves olympiques. Des images filmées en très haute vitesse nous révèleront les gestes des athlètes. Des détails que les artistes de l’époque n’avaient pu qu’esquisser. Et sur l’hippodrome nous assisterons à l’épreuve reine : les courses de chars où s’affrontaient les auriges, des conducteurs d’attelages aussi puissants que dangereux.
Le temps d’une trêve antique, rendez-vous sur le stade des premiers jeux olympiques !
Au Maroc, la découverte d’ossements dans une mine du Djebel Irhoud bouleverse notre vision de la préhistoire. Le récit palpitant d’une aventure scientifique, entre effondrement des certitudes et prouesses technologiques.
Un crâne à la face allongée et aux arcades sourcilières proéminentes : c’est, en 1960, l’incroyable découverte faite par un ouvrier dans une mine du Djebel Irhoud, au Maroc. Serait-ce un homme de Neandertal ? Le carbone 14 permet de dater la trouvaille à plus de 40 000 ans, mais à quand remonte-t-elle précisément ? Dans les années 1980, le chercheur français Jean-Jacques Hublin et son collègue, le professeur marocain Abdelouahed Ben-Ncer, émettent une autre hypothèse. Pour eux, le crâne appartiendrait non pas à un Néandertalien mais à un Homo sapiens, et serait bien plus ancien. En 2005, les deux paléoanthropologues reprennent les fouilles avec une équipe internationale. La septième couche de sédiments leur livre un trésor vertigineux : les restes de cinq individus distincts. La datation par thermoluminescence, plus fiable que le carbone 14, fait remonter leur origine à 300 000 ans. En totale contradiction avec la théorie généralement admise, qui situait l'apparition de notre espèce en Afrique de l'Est il y a 200 000 ans. Ces vestiges, plus anciens de 100 000 ans, ont été découverts à plus de 6 000 kilomètres de la région censée abriter le berceau d'Homo sapiens...
"Homo high-tech"
C’est une révolution dans la vision de nos origines et de notre processus évolutif que raconte cet étonnant documentaire. Un changement de paradigme qui oblige autant le monde scientifique à revoir ses fondements que les manuels scolaires à réviser leurs chapitres. Agrémenté des témoignages des principaux protagonistes, le récit vient saluer une aventure de longue haleine, tissée d'intuitions, de suspense et de couronnements. Pour le grand public, c’est aussi la découverte d’une paléontologie entrée dans l’âge high-tech : scans, analyses morphométriques 3D, reconstitutions virtuelles et autres technologies. Entre l’émergence d’un passé primitif et la sophistication d’outils futuristes, un paradoxe fascinant.
L'irrésistible histoire de l'Homo sapiens revisitée à l'aide des dernières découvertes scientifiques, des meilleurs experts et de stupéfiantes images de synthèse.
Cet essai filmique nous révèle les origines glaçantes et peu connues du chef-d’œuvre cinématographique de Ridley Scott, qui s’inspire notamment des mythologies grecque et égyptienne, de la bande dessinée alternative, de la parasitologie, mais aussi des écrits fantastiques de H. P. Lovecraft et des tableaux de Francis Bacon, et le génie symbiotique du scénariste Dan O’Bannon, du plasticien-concepteur H. R. Giger et, bien sûr, du cinéaste Ridley Scott.
Zoom sur l'une des plus sanglantes dictatures du monde. En 2015, près de 40 000 Érythréens sont arrivés dans l’Union européenne par la Méditerranée. Mais que sait-on vraiment de ce pays ? Et pourquoi ses habitants cherchent-ils à le quitter à tout prix ?
La découverte d'un étrange squelette fossilisé, vieux de plusieurs dizaines de milliers d'années, sème le doute. Depuis 2006, les archéologues ont démontré que Sapiens et Neandertal ont mélangé leurs patrimoines génétiques. La sépulture, mise au jour chez un agriculteur basque, fait l'effet d'une bombe archéologique. Pendant des mois, préhistoriens, paléoanthropologues et généticiens travaillent d'arrache-pied pour percer les secrets de la tombe. Vision d'un destin alternatif pour l'humanité, plus écologique, sous influence néandertalienne.
Une étrange sépulture intrigue les paléontologues... Poisson d'avril ! Avez-vous découvert le pot aux roses ?
Livre fondateur de l'islam, le Coran est vénéré par un milliard de fidèles. Recueil de la parole de Dieu, révélée à Mahomet à La Mecque et à Médine entre 610 et 632 de l'ère chrétienne, il compte quelque 6 000 versets et 114 sourates (chapitres). Pour les musulmans, il demeure inchangé depuis quatorze siècles.
Pourtant, des découvertes récentes de manuscrits coraniques, analysés par des scientifiques comme datant des environs de l'an 680 - les plus anciens connus au monde - montrent que le Coran aurait une histoire. Durant le premier siècle de l'islam, et avant que ne s'impose la version canonique du khalife Uthman, le livre aurait connu des versions concurrentes, une organisation différente des sourates, des interprétations variables dues à une écriture, à ses débuts, très rudimentaire.
Scientifiques européens et érudits musulmans s'efforcent aujourd'hui de retracer l'histoire du Coran, en croisant leurs regards et leurs savoirs. De la mosquée de Kairouan en Tunisie à celle des Omeyyades à Damas, en passant par Al-Azhar au Caire, le film invite à un passionnant voyage au cœur des origines du livre et de l'Antiquité tardive. Manuscrits découverts dans des circonstances dignes d'Indiana Jones, chercheur inspiré tout droit sorti d'un album de Tintin, jeune imam à la curiosité rafraîchissante : à travers ce film, le documentariste Bruno Ulmer, lui-même converti à l'islam, montre comment foi et raison peuvent se rejoindre, dans une approche complémentaire et porteuse de dialogue.
Ces mobilisations s’inscrivent dans la lignée du Printemps arabe. Pour autant, quelles sont les spécificités du mouvement de révolte syrien ? À travers l’histoire, la géographie, la démographie et l’économie notamment, Le dessous des cartes cherche à comprendre les origines de la crise qui ébranle le pays.
S'inscrivant dans la lignée du Printemps arabe, ce mouvement de révolte a pourtant ses spécificités, d'autant que Damas occupe une place stratégique sur l'échiquier politique régional. À travers l'histoire, la géographie, la démographie et l'économie notamment.
Au terme d’une enquête archéologique de près de dix ans, une équipe de chercheurs est parvenue à élucider une part du mystère des "pierres bleues" de Stonehenge, l'un des sites néolithiques les plus spectaculaires d’Europe. Le récit exclusif d’une découverte majeure.
Sur le plateau de Salisbury Plain, dans le sud-est de l’Angleterre, se dresse le monument mégalithique de Stonehenge, l’un des plus emblématiques et mystérieux d’Europe, érigé au néolithique par un peuple oublié. Selon des chroniques légendaires remontant au XIIe siècle, l’enchanteur Merlin aurait, grâce à ses pouvoirs magiques, déplacé depuis l’Irlande jusqu’à ce nouveau site un cercle de pierres mythique, la "Danse des géants". La légende recèlerait-elle une part de vérité ? Si l’on savait depuis près d’un siècle que les "pierres bleues" de Stonehenge – de petits blocs disposés en cercles concentriques au cœur de la structure – provenaient des monts Preseli, au pays de Galles, soit 240 kilomètres plus à l'ouest, de nombreuses questions restaient sans réponse quant à leur origine précise, à la raison et aux modalités de ce grand voyage. Et si, avant de rejoindre Stonehenge, les pierres bleues avaient déjà été assemblées pour constituer une enceinte monumentale, quelque part dans les Preseli Hills ? Il faudra près d’une décennie de recherches à l’archéologue Mike Parker Pearson, spécialiste des rites funéraires du néolithique, pour suivre avec son équipe pluridisciplinaire toutes les pistes soulevées par cette passionnante hypothèse.
Détermination sans faille
Des fouilles minutieuses permettent d’identifier en 2014 les carrières d'où proviennent les blocs, et de dater leur extraction à quatre cents ans avant la construction de Stonehenge – ce qui semble étayer l’intuition de Mike Parker Pearson. Mais le plus difficile reste à venir : pour l’archéologue, retrouver l'emplacement d'un monument démantelé il y a plus de trois mille ans revient à "chercher une aiguille dans une botte de foin". De longues années de recherches, mobilisant d’éminents spécialistes en photo aérienne, en études géophysiques ou en archéologie expérimentale, donneront enfin les résultats escomptés, pour identifier le site et révéler un pan des croyances et des rites qui ont présidé à son édification. Entre espoirs fous et désillusions, c’est ce travail de longue haleine, associant des technologies de pointe à une détermination sans faille, que ce film remarquable a pu documenter en exclusivité. Si une partie du mystère de Stonehenge a désormais été élucidée, ses pierres légendaires ont, elles, encore bien des histoires à raconter.
L’origine est non seulement la cause, le fondement, la source, la source vive, le berceau, le commencement, la création, ou encore la naissance… mais aussi un paradoxe absolu, puisqu’elle prétend se situer avant le temps, dans un temps qui précède le temps lui-même, ce qui est ouvertement contradictoire. Ce n’est pas un hasard, à ce titre, si l’on emploie l’expression de « nuit des temps » pour qualifier l’origine, car rien n’est plus obscur qu’une telle idée.
Etienne Klein, ancien élève de l'École Centrale, titulaire d’un doctorat en philosophie des sciences, Etienne Klein est directeur de recherches au CEA. Il dirige actuellement le Laboratoire de Recherches sur les Sciences de la Matière, installé à Saclay. Au CERN, il a participé à la conception du grand collisionneur de particules européen, le LHC. Il a enseigné pendant plusieurs années la physique quantique et la physique des particules à l'École Centrale de Paris, et est actuellement professeur de philosophie des sciences. Spécialiste de la question du temps en physique, Etienne Klein est l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il vient de publier : Discours sur l'origine de l'univers (Flammarion, 2010), Le small bang des nanotechnologies (O. Jacob, 2011)
Sous forme de préquel, retour sur la jeunesse et la première affectation du fameux inspecteur Jay Swan, au cœur de l’Outback australien. Une nouvelle saison du western contemporain à succès sur les traces du flic aborigène taiseux dans un pays rongé par son passé colonial.
Héritage colonial
''T’es un flic ou un aborigène ?'' La question du camp à choisir, entre une communauté indigène marginalisée et les descendants des colons britanniques, irrigue l’intrigue de ce préquel de Mystery Road, qui offre un passé et une famille à l’inspecteur taiseux Jay Swan, fraîchement affecté dans la ville de son enfance. Après les succès des films Mystery Road (2013) et Goldstone (2017), suivis des deux premières saisons d’une série plébiscitées par un large public, cette variation sur le western continue de sublimer les décors sauvages de l’Outback australien, dont l’écrin de poussière ne masque pas longtemps les injustices de l’héritage colonial du pays, qui marque chacun des protagonistes dans leur chair, entre perdants et gagnants. Au centre de ce cruel règlement de comptes se détache la figure charismatique du héros, mutique et pugnace, dont l’acharnement à faire éclater la vérité viendra briser l’apparente tranquillité de la bourgade du bout du monde. Le jeune Mark Coles Smith impressionne dans cette figure de lonesome cowboy en devenir et chausse avec brio les bottes de son aîné et prédécesseur, l’acteur Aaron Pedersen, starifié par la saga.
Gustave Courbet (1819-1877) peintre du réel, peintre de la terre et des choses matérielles, happé par son époque au point de s’y fondre. Il en paiera le prix fort, lui qui fut riche, adoré, et reconnu, sera acculé à peindre à la chaîne pour échapper à la ruine. Réaliser un film sur Gustave Courbet, c’est retrouver ce cheminement qui mène le peintre à centrer ses toiles sur le réel. C’est saisir sa peinture, chercher dans les couleurs, dans la matière et le concret.