94 résultat(s)
La Grande Armée de Napoléon s'est emparée de Moscou, abandonnée par ses habitants et incendiée par de nombreux saboteurs. Dans une ville dangereuse et en proie aux flammes, Napoléon, qui pense avoir gagné la guerre, attend l'officialisation de la capitulation d'Alexandre Ier. Mais le Tsar et son fameux général Koutouzov refusent l'idée même de négociations.
Napoléon doit se résoudre à rebrousser chemin. Ses troupes vont se faire surprendre par l'hiver et ses moins 30° C. La Grande Armée et les nombreux civils qui l'accompagnent sont décimés par ces conditions extrêmes et les attaques des cosaques... Elle risque aussi de se faire piéger par les manœuvres de l'armée russe au moment de traverser la Berezina…
Guerre en 3D
Après "Au nom d’Athènes" et "Le destin de Rome", le nouveau docu-fiction de Fabrice Hourlier revisite un des épisodes les plus apocalyptiques de l'épopée napoléonienne. Entre les errements mégalomanes de l'empereur et une stratégie russe parfois déroutante, cette campagne quasi-suicidaire aligne les hauts faits devenus des morceaux de bravoure pour toute narration historique : la lente agonie de la Grande Armée sur les routes russes, l'incendie de Moscou, la traversée dantesque de la Berezina. Mais l'originalité du film consiste à montrer cette expédition punitive (pour quel camp, au final ?) telle qu'on ne l'a jamais vue grâce aux moyens les plus sophistiqués. Outre les images de synthèse dans les séquences de fiction, le film bénéficie du stop motion, technique inédite en docu-fiction. Figeant le temps et l'action au sein d'images en 3D, elle permet à la caméra d'explorer avec une acuité nouvelle des scènes de bataille fourmillantes. Mêlant interview d'historiens, animations de plans ou de maquettes avec une esthétique composite, Napoléon, la campagne de Russie donne une nouvelle dimension au docu-fiction, qui s'affirme comme un spectacle total.
1811. La Russie et la France sont alliées, mais Napoléon reproche au tsar Alexandre Ier sa politique commerciale favorable aux Anglais. Voulant à terme affaiblir ses ennemis jurés d'outre-Manche, Napoléon prépare une guerre punitive contre la Russie qu'il espère ramener à la raison en deux mois.
Juin 1812 : la plus grande armée jamais vue dans l'histoire européenne pénètre sur la terre des tsars. Mais les Russes refusent le combat et reculent, pratiquant la politique de la terre brûlée pour épuiser et affamer l’envahisseur. Napoléon n'écoute pas son conseiller Caulaincourt qui lui affirme que les Russes veulent enliser ses troupes pour les faire tomber dans le piège ultime : l'hiver.
Guerre en 3D
Après Au nom d’Athènes et Le destin de Rome, le nouveau docu-fiction de Fabrice Hourlier revisite un des épisodes les plus apocalyptiques de l'épopée napoléonienne. Entre les errements mégalomanes de l'empereur et une stratégie russe parfois déroutante, cette campagne quasi-suicidaire aligne les hauts faits devenus des morceaux de bravoure pour toute narration historique : la lente agonie de la Grande Armée sur les routes russes, l'incendie de Moscou, la traversée dantesque de la Berezina. Mais l'originalité du film consiste à montrer cette expédition punitive (pour quel camp, au final ?) telle qu'on ne l'a jamais vue grâce aux moyens les plus sophistiqués. Outre les images de synthèse dans les séquences de fiction, le film bénéficie du stop motion, technique inédite en docu-fiction. Figeant le temps et l'action au sein d'images en 3D, elle permet à la caméra d'explorer avec une acuité nouvelle des scènes de bataille fourmillantes. Mêlant interview d'historiens, animations de plans ou de maquettes avec une esthétique composite, Napoléon, la campagne de Russie donne une nouvelle dimension au docu-fiction, qui s'affirme comme un spectacle total.
Les derniers secrets d’une bataille aussi célèbre que chaotique. Retour sur l’ultime déroute de Napoléon.
Le 18 juin 1815, dans une "morne plaine" wallonne, se déroule une bataille majeure, de celles qui marquent les changements d’époque. Après Waterloo, Napoléon sera contraint d’abdiquer, la France perdra à tout jamais son statut de première puissance mondiale et l’Empire britannique connaîtra un nouvel essor. Des conséquences incalculables pour ce maelström chaotique qui aura duré une journée seulement, et causé la mort de 11 000 mille soldats (et 10 000 chevaux) et fait 35 000 blessés. En lançant ses 120 000 grognards à l’assaut des troupes britanniques et prussiennes qui, près de deux fois plus nombreuses, menaçaient la France par le nord, Napoléon espérait pourtant que Waterloo apparaisse comme son "chef-d’œuvre, la bataille des batailles". Mais, fatigué et peu inspiré, l’empereur se heurta à l’habileté tactique du duc de Wellington et du maréchal Blücher. Et si son commandement est entré dans l'histoire, c'est pour avoir mené à la plus meurtrière des défaites.
Vérité sanglante
"Dans l’imaginaire collectif, Napoléon, le vaincu, a presque éclipsé Wellington, le vainqueur." Le projet du film de Hugues Lanneau est tout entier inscrit dans cette analyse : derrière le mythe romantique du combat crépusculaire de l'empereur, retrouver la vérité sanglante des faits, à hauteur d’homme. Son documentaire-fiction s’emploie à changer sans cesse de perspective pour ne laisser aucune zone d’ombre sur le terrain de l’enquête historique. Grâce à l'une des reconstitutions grandeur nature qui ont lieu à Waterloo tous les cinq ans, le spectateur se trouve embarqué au cœur de la bataille, dans le souffle des boulets, les ordres hurlés des lieutenants, parmi les corps démembrés. On suit plus particulièrement, heure par heure, le parcours de cinq soldats, recomposé à partir des témoignages de survivants. Le duel stratégique entre Napoléon et Wellington est rejoué dans des scènes fantasmatiques où les deux génies militaires se font face. Avec les grands épisodes replacés dans leur contexte par l’expertise d’historiens ou de spécialistes, le spectateur dispose d'une vision panoramique de la bataille, tout en la vivant simultanément en immersion, découvrant ainsi ses tenants et aboutissants. Une plongée historique aussi haletante qu'éclairante.
Un gros plan passionnant sur le face-à-face qui, en 1813, vit l'empereur sceller sa chute en tombant dans le piège tendu par le ministre autrichien.
Le 26 juin 1813, Clément de Metternich, ministre autrichien des Affaires étrangères, vient rencontrer Napoléon Ier à son quartier général de Dresde, capitale du royaume de Saxe. L'hiver précédent, pour la première fois, la Grande Armée a été vaincue et décimée lors de la désastreuse campagne de Russie. Depuis, même s'il domine toujours l'Europe, les signaux d’alerte se multiplient dans l'immense Empire français : alors qu'au sud l’Espagne a été perdue, au nord la Prusse s'est ralliée à la Russie pour lui faire la guerre, avec le soutien financier de la couronne britannique, son ennemie de toujours. Même si, en mai, il a remporté contre ses adversaires deux batailles successives, l'empereur est inquiet. Or Metternich, qui a une conscience aiguë de cette fragilité, et veut redonner à l’Autriche une part de la puissance que Napoléon lui a ôtée, vient mettre celui-ci au pied du mur : ou il accepte de rétrocéder une part importante de ses conquêtes pour négocier un plan de paix, ou l'Autriche rejoint le camp ennemi. Il compte sur le refus du Français, qui, il en est persuadé, précipitera ainsi sa chute. L'histoire va lui donner raison. Quand Metternich repartira, après neuf heures d'un entretien sans pause et sans témoin, le sort de l’Europe aura basculé.
Duel
Dans ce docu-fiction fouillé, les réalisateurs Mathieu Schwartz et Christian Twente reconstituent le duel décisif qui vit la puissance napoléonienne, déjà ébranlée, vaciller face au piège visionnaire tendu par Metternich. Porté par un casting franco-allemand convaincant, contextualisé et détaillé par des historiens des deux côtés du Rhin, dont, en France, Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, et Émilie Robbe, commissaire des expositions du musée de l'Armée–Hôtel des Invalides, ce passionnant face-à-face retrace au passage les prémices de la nation allemande. Un pan tumultueux de l'histoire européenne qu'illustre aussi une riche iconographie.
Il y a deux siècles, le 5 mai 1821, Napoléon Bonaparte rendait son dernier soupir à Sainte-Hélène. Au travers de sept moments clés qui l’ont vu braver la mort, une captivante relecture de son épopée.
En ce mois de mai 1821, Napoléon Bonaparte, empereur déchu et exilé sur l’île de Sainte-Hélène, est sur le point de rendre son dernier soupir. La mort ne l’effraie pas. Ce fils de bonne famille corse, encore jeune capitaine de l'armée révolutionnaire, l'a approchée tant de fois depuis qu'il a repris Toulon aux royalistes, en 1793. Son destin va basculer deux ans plus tard quand, déjà promu général, il affronte les émeutiers parisiens qui ébranlent la République. Sans états d’âme, il mate l’insurrection en s’exposant une fois encore aux balles, malgré son féroce appétit de vivre. Sa rencontre avec Joséphine de Beauharnais, qu’il épouse civilement en mars 1796, le propulse dans les hautes sphères de la capitale : l’élégante mondaine a beaucoup d’entregent. Bientôt, l'audace militaire de Napoléon, au pont d’Arcole, lors de la campagne d’Italie, va asseoir sa renommée. Plus rien ne l’arrêtera...
Alchimie
Axant son film sur sept moments clés au cours desquels Napoléon Bonaparte a été confronté à la mort, Mathieu Schwartz (Pasteur et Koch) retrace avec subtilité la destinée flamboyante du “petit caporal” devenu empereur et décrypte comment ce pas de deux avec la Camarde a influé sur sa vie et contribué à sa légende. Éclairés notamment par les historiens Patrice Gueniffey, Pierre Branda, Thierry Lentz et Charles-Éloi Vial, la commissaire des expositions du musée de l'Armée-Hôtel des Invalides Émilie Robbe et l’académicien Jean-Marie Rouart, ces épisodes cruciaux sont mis en scène au moyen de superbes séquences d’animation 2D en rotoscopie et en motion design. Dans une alchimie entre le fond et la forme, une relecture captivante de l’épopée napoléonienne, à l’occasion d’une année 2021 dédiée à sa célébration.