12 résultat(s)
Tous ensemble, pour détruire le monde !
Luka, alias Loki le destructeur des mondes, poursuit le recrutement de son équipe de choc pour préparer la fin des temps. Prochaine recrue : Arès, le dieu de la guerre, camouflé en la personne de Martial. D après sa psy, ce petit garçon très timide serait en proie à de violents accès de colère. C est à ce moment-là qu il révèlerait son vrai visage... S ils veulent compter sur le pouvoir du plus grand guerrier de tous les temps, Loki et Kâli n ont pas le choix : ils vont devoir le pousser dans ses derniers retranchements. Déchaîne la fureur, Arès !
Zimra et Rutile détournent avec malice les références de la mythologie, dans une société qui ressemble étrangement à la nôtre... mais où super-pouvoirs et copains divins changent un peu la donne !
Elvira Lambert vit avec sa famille dans une banlieue pavillonnaire aux rues paisibles et aux jardins proprets. Entre un mari qui ne la regarde plus, trois enfants dont deux en crise d’adolescence et son boulot dans une agence d’assurances tenue par un patron odieux, Elvira est au bout du rouleau. Elle se sert alors de son rendez-vous chez le radiologue pour une mammographie de contrôle afin d’attirer l’attention des siens…
Entre comédie subversive et drame, une série signée Anne Berest et Fabrice Gobert, portée par Marina Hands et Mathieu Demy.
La vie domestique
Qui n’a jamais menti (même par omission) pour se faire valoir aux yeux des autres ? Mytho met en scène une version extrême de cette faiblesse humaine pour brosser le portrait d’une femme en quête d’elle-même et développer une réflexion originale sur les liens familiaux. Ce point de départ, certes gonflé, n'a rien d'artificiel. Car c’est tous les mensonges, grands et petits, qu’on met entre soi et les autres, que la série s’emploie à débusquer. Le scénario d’Anne Berest donne à Fabrice Gobert l’occasion de retrouver les banlieues pavillonnaires qu’il avait explorées dans son premier long métrage, Simon Werner a disparu, et dont il scrute les ambiguïtés avec brio.
Décors, musique, personnages… : Mytho nous transporte dans un univers romanesque à la croisée des genres, qui interroge notre besoin de fiction. Entourée d’une galerie de personnages attachants et un brin décalés (Patrick, incarné par Mathieu Demy, en tête), Marina Hands montre une nouvelle fois l’étendue de son talent, aussi émouvante en femme dépassée par les événements qu'en héroïne affirmant sa liberté.
La série a été recompensée du Prix du public et Prix d'interprétation féminine pour Marina Hands au festival Série Mania 2019
Après avoir fait exploser son foyer en s’inventant un cancer, Elvira veut reconquérir les siens. Mais toutes les vérités n’ont pas été dites… Une deuxième saison jubilatoire, qui rebat les cartes familiales dans un festival d’extravagances.
Une famille sous influence
Dans la première saison, Marina Hands, alias Elvira, causait un séisme en s’inventant un cancer pour attirer l’attention de sa famille. La deuxième, dont l’action se situe judicieusement à l’approche de Noël et de son inépuisable hystérie collective, rebat les cartes en inventant une série de répliques à ce cataclysme. Des influences extérieures plus ou moins inquiétantes s’exercent sur le foyer des Lambert : l’obsessionnel Lorenzo, la toujours retorse Mme Menard, la collante Sandrine et l’arriviste d’hypokhâgne qui fait chavirer l’âme fleur bleue de Sam. Elvira elle-même, une fois de plus, n’a pas tout dit. Pourquoi Lorenzo la poursuit-elle avec autant d’insistance ? Entrelaçant les péripéties sur un rythme accrocheur, entre comédie subversive et franc mélodrame, la série brasse les genres avec une grande liberté, pimentée de références pop, dont une hache tout droit sortie de Shining. Rythmé aussi par une somptueuse bande-son, ce festival d’extravagances réinvente peu à peu la famille : les Lambert apprennent à vivre avec leurs bizarreries respectives, inspirant au passage quelques voisins coincés dans la normalité. Avec ses influences hollywoodiennes qui le rendent éminemment cinématographique, le cadre inventif de Fabrice Gobert insuffle aussi à l’univers pavillonnaire français, de la pharmacie cubique au multiplex désert, une revigorante touche de folie.
Retrouvez un entretien avec les créateurs de la série en cliquant ici.