Tout, dans la vie maritime, invite au rêve, à l'imagination, à l'oubli, à l'ivresse des embruns, au drame des départs et des naufrages. De la terre où nous vivons, où nous habitons, où nous rêvons, d'un sémaphore, du haut d'une falaise, le long d'une plage, la mer, par son horizon infini, toujours reculé, l'ampleur de sa respiration, la violence ou la sérénité de sa houle, n'est pas un décor quelconque, mais la présence complémentaire à la terre, de l'illimité.