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Wallace, un dramaturge new-yorkais, a rendez-vous avec André Gregory, ancienne connaissance et metteur en scène. D'abord réticent, Wally va peu à peu se prendre au jeu et se confier à cœur ouvert pendant le repas.
Avec Julianne Moore et Wallace Shawn, l'ultime film de Louis Malle, un testament aussi virtuose qu’émouvant.
À Manhattan, dans le quartier des théâtres, là où la 42e rue croise Broadway, la caméra isole des visages anonymes. Parmi eux, certains vont nous devenir très familiers : il s’agit de comédiens attendus au New Amsterdam Theatre pour une répétition. Dans un décor minimaliste, sans accessoires ni costumes, sous les yeux du metteur en scène et de quelques spectateurs, ils discutent. La caméra glisse vers les personnages du docteur Astrov et de la nourrice. Leur dialogue n'est autre que celui imaginé par Tchekhov. La représentation a-t-elle commencé ?
De l'illusion théâtrale
La magie des mots nous transporte dans un domaine de la campagne russe où la nostalgie, l’élégance, la tendresse livrent à la haine et à la mesquinerie un combat perdu d’avance. En scène, "un despote égoïste et répugnant, mais respecté", le professeur Serebriakov ; Sonia, la fille qu'il a eue de son premier mariage, et son beau-frère Vania (Wallace Shawn, acteur de son propre rôle dans My Dinner with Andre), qui gèrent fidèlement ses affaires sans qu’il leur en tienne aucun gré ; Elena (Julianne Moore), sa jeune et belle épouse, à laquelle Vania voue un amour éperdu et sans espoir ; et son rival plus heureux, Astrov, cynique et séduisant médecin que Sonia adore en silence… Peu à peu, le décor s’estompe, les changements de plan se font plus rares, et le cinéma et le théâtre se fondent pour venir nous parler au plus intime de la fuite des rêves, de la peur de l’échec et de l’inextinguible soif d’amour, en une bouleversante osmose. Ode hypersensible à l’art du jeu et à la brièveté de la vie, Vanya 42e rue est l’ultime film de Louis Malle.
Après dix-huit ans de mariage, Gérard Favier, un célèbre compositeur, est toujours aussi épris de Sylvia, son épouse. Après avoir fait la connaissance d'une jeune pianiste prometteuse, Monelle, le compositeur décide de la prendre sous son aile. Un jour, la presse à scandales prétend que le compositeur et sa protégée ont une liaison secrète. Monelle se prend à espérer gagner le cœur de Gérard. De son côté, Sylvia sombre dans le désespoir.
Comment l’Azerbaïdjan a corrompu des parlementaires européens pour s’acheter une respectabilité internationale. Une enquête édifiante dans les sombres arcanes de la "diplomatie du caviar"
Vulnérabilité démocratique
Dans les pas de Gerald Knaus, fondateur d’European Stability Initiative, une ONG basée à Berlin, cette édifiante enquête plonge dans les sombres arcanes de la "caviar connection" et retrace, parallèlement, le combat courageux de Khadija Ismayilova. Journaliste d'investigation roumain spécialisé dans le crime organisé, Paul Radu, lui, raconte comment la presse tente de mutualiser ses ressources pour lutter contre les dérives de ces régimes, de l’Azerbaïdjan au Kazakhstan en passant par le Turkménistan. Grâce à ce travail et aux témoignages de dissidents, tel Emin Huseynov, réfugié en Suisse et contraint de se déguiser pour fuir son pays, un second rapport critique sur l’Azerbaïdjan a été adopté au Conseil de l'Europe et, en mars dernier, trente-huit détenus politiques ont été relâchés. Dans les pays voisins, la répression continue. À la suite de cet immense scandale, quatorze membres du Conseil de l’Europe ont aussi été exclus à vie. Mais la facilité avec laquelle Bakou a acheté des élus européens met surtout au jour l’effarante vulnérabilité de nos démocraties.
Épisode 1 : Le pouvoir de l'argent
Épisode 2 : La machine à corrompre
L'abbaye de Saint-Jean-la-Rivière menace de fermer ses portes. Ce qui serait une véritable catastrophe pour ses pensionnaires, tous de vieux comédiens sans ressource. Saint-Clair, acteur autrefois adulé et grand séducteur de femmes, vient justement d'y arriver et y retrouve Marny, grand rival dont il avait jadis séduit la femme, et Cabrissade, artiste de second ordre.
En marge de l’exposition que consacre le château de Versailles à Louis XV, dont on célèbre en 2022 le tricentenaire du sacre, ce documentaire met en lumière l’influence des femmes de sa vie sur la passion que le roi vouait aux arts de son temps.
Il est le plus méconnu des Bourbon. Couronné roi de France à 12 ans, le 25 octobre 1722, l’arrière-petit-fils de Louis XIV est entré dans l’histoire sous le nom de Louis XV "le bien-aimé". Tout au long de son règne, qui s’achève en 1774, il a manifesté son goût pour les sciences, la botanique, la chasse ou l’aménagement des bâtiments. Mais, sous l’impulsion des femmes qui ont partagé son intimité, le monarque a aussi encouragé le développement des arts de son temps. Durant près d’un demi-siècle, par leurs commandes, en mécènes et collectionneuses éclairées, son épouse Marie Leszczynska, ainsi que ses favorites, notamment les quatre sœurs de Mailly-Nesle, puis la marquise de Pompadour et la comtesse Du Barry, ont orienté le goût français, favorisant l'essor et l'élégance baroque du rocaille, puis la naissance du néoclassique épuré, pétri de références à l'Antique. Leur influence a ainsi contribué à porter à son apogée le style Louis XV, incarnation de la créativité du XVIIIe siècle et considéré comme "un moment de perfection de l'art français".
Rayonnement artistique
Présentées par les conservateurs du château de Versailles, les pièces d’exception (mobilier, œuvres picturales, décorations intérieures...) réunies sous le règne de Louis XV mettent en lumière le goût et les passions artistiques du monarque. Après Le Versailles secret de Marie-Antoinette, Sylvie Faiveley conjugue dans ce documentaire l’histoire familiale, le destin royal et la vie intime du souverain, éclairant avec un plaisir gourmand le rôle joué par les femmes de son entourage dans le rayonnement artistique de la France.