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Une enquête glaçante sur l'arme invisible du régime de Bachar el-Assad : l'enlèvement, la torture et le meurtre de dizaines de milliers de Syriens.
Les images des premiers rassemblements pacifiques de mars 2011 sont devenues un souvenir diffus, presque chimérique. La Syrie a depuis sombré dans le chaos. Un chaos provoqué par la barbarie surmédiatisée de l'autoproclamé État islamique, mais aussi et avant tout par l'arme invisible et méconnue du régime de Bachar el-Assad : l'enlèvement, la torture puis le meurtre, depuis 2011, de dizaines de milliers de Syriens – jusqu'à deux cent mille selon les sources. Adolescents raflés dans leurs écoles, manifestants envoyés dans des camions aux destinations inconnues, passants arrêtés arbitrairement : ces innombrables disparitions révèlent l’implacable machine de mort secrètement mise en place par Damas.
Victimes et bourreaux
Passionnante et glaçante, cette enquête lève le voile sur l'armée de l'ombre de la dictature syrienne. En Europe et au Moyen-Orient, Sophie Nivelle-Cardinale et Étienne Huver ont rencontré les témoins d’une tragédie face à laquelle la communauté internationale se montre, au mieux, impuissante. Pour la première fois, des familles en exil, des survivants mais aussi des complices du régime alaouite mettent à nu la stratégie de la dictature syrienne pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Ils racontent l’indicible, énumérant les multiples méthodes de torture des services secrets syriens (les moukhabarat, funestement célèbres dans la région pour leur redoutable efficacité). Puis des photographies officielles sorties clandestinement de Syrie – le rapport César, à l'origine d'une enquête pour crimes contre l'humanité ouverte par le parquet de Paris contre le régime de Damas – montrent des corps suppliciés par milliers, maigres à l'extrême, tous marqués d’un numéro. Autant de preuves d’un système organisé du meurtre par le régime syrien. Selon Munir al-Hariri, mine d'informations car il a servi les Assad jusqu'en novembre 2012, "l'objectif, ce n'est pas le meurtre, c'est de prouver la force de l'État et sa tyrannie. L'objectif, c'est de tuer Pierre pour éduquer Jean".
Quelque 400 câbles sous-marins tissent un réseau invisible et pourtant crucial pour notre monde connecté. Longs d’1,3 million de kilomètres, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’Internet et font transiter 99 % des échanges intercontinentaux. Ces infrastructures méconnues attisent plus que jamais la convoitise des États, des services de renseignement et des géants du Net.
Finie l'époque des hackers solitaires. L'heure est aux équipes d'ingénieurs, parfois d'anciens pirates informatiques, et de militaires, recrutés par les États, qui leur allouent des moyens colossaux. À travers le monde, ils façonnent la guerre de demain, un conflit invisible et lourd de menaces, dont le terrain d'affrontement est le cyberespace.
Menée aux États-Unis, en Russie et en France, cette enquête captivante raconte les dessous de cette guerre souterraine. Elle revient sur le premier conflit en ligne, mené contre l'Estonie en 2001, et raconte la cyberguerre froide entre les États-Unis et la Chine, dans laquelle Internet sert à espionner mais aussi à nuire. Le Web est en effet devenu une redoutable arme de sabotage, la distribution de l'eau ou les transports en dépendant. Des opérations malveillantes, parties de simples ordinateurs, pourraient dès lors fragiliser les économies modernes voire les conduire à l'effondrement.