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Servie par un quatuor d’acteurs au top (Jean Rochefort, Guy Bedos, Claude Brasseur et Victor Lanoux), une comédie irrésistible d'Yves Robert où les hommes sont loin d'être à la noce. 

Chef de bureau dans un ministère, Étienne Dorsay mène une existence sans aspérités avec sa femme, Marthe, qui vient de reprendre des études, et leurs deux filles adolescentes. À ses heures de loisir, il a plaisir à retrouver ses trois meilleurs amis pour une partie de tennis : Simon, un médecin généraliste harcelé par une mère possessive, Daniel, un vendeur de voitures célibataire, et Bouly, qui trompe sans vergogne Marie-Ange, la mère de ses trois enfants. Un jour, dans le parking du ministère, Étienne tombe sous le charme d’une inconnue en robe rouge. Tandis que Marthe repousse avec fermeté les avances de Lucien, un jeune étudiant collant, Étienne, recroisant à son étage la belle entraperçue plus tôt, se démène pour obtenir un rendez-vous avec elle… 

Quiproquos et mensonges 
Ils ont beau avoir peu en commun, ces quatre-là sont amis pour la vie, heureux de se retrouver pour partager un double ou une bonne bouteille, toujours prêts à s’épauler lorsque souffle le vent de l’adversité. Sur un scénario coécrit avec Jean-Loup Dabadie, Yves Robert dirige un quatuor d’acteurs en grande forme (Jean Rochefort, Guy Bedos, Claude Brasseur et Victor Lanoux), qu’il retrouvera l’année suivante dans Nous irons tous au paradis, la suite de leurs aventures. Ces quadras se révèlent d’autant plus attachants qu’ils s’enferrent dans des situations rocambolesques, propices aux quiproquos et aux mensonges. Loin de l’image du mâle héroïque, ils apparaissent rarement à leur avantage, leurs faiblesses faisant le sel de cette comédie savoureuse au charme intemporel. 

Dans la réserve kényane du Namunyak, refuge des pachydermes, la sécheresse menace les hommes comme les animaux. Ce documentaire suit deux gardiennes d’éléphanteaux qui luttent sans relâche pour protéger l’avenir de tous.

Au nord du Kenya, les éléphants ont subi pendant plus de trois décennies les ravages du braconnage. Mais en 1995, les Samburu, un peuple d’éleveurs semi-nomades, se sont unis pour créer une immense réserve communautaire, afin d’assurer la protection des espèces et de l’environnement. Son nom, Namunyak, signifie "lieu béni". Un orphelinat pour jeunes pachydermes, le sanctuaire Reteti, a également vu le jour quelques années plus tard. Naomi et Pauline, qui comptent parmi les premières femmes gardiennes d’éléphants au Kenya, y recueillent des petits, blessés ou abandonnés, avant de les réintroduire sur leurs terres ancestrales. Mais alors que la sécheresse s’intensifie dangereusement, Pauline, Naomi et leur communauté parviendront-elles à sauvegarder l’avenir de tous ?