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Portrait d'un Monsieur Tout-le-Monde faussement lisse, dont Billy Wilder sut révéler avec fracas la démesure de grand acteur dans Certains l'aiment chaud.
George Cukor et, surtout, Billy Wilder furent ses parrains de cinéma, à lui qui se rêvait comédien de théâtre. Remarqué à Broadway au début des années 1950, ce fils de bonne famille est recruté par Harry Cohn grâce à son passage par Harvard, qui impressionne le patron de la Columbia. Qu'importe si l'université de Jack Lemmon a consisté, entre deux cours d'art dramatique, à jouer du piano dans les bars et à tester ses mimiques de simplet dans des séries télévisées de seconde zone. "Faites-en moins", l'exhorte Cukor sur le plateau d'Une femme qui s'affiche (1954), son premier grand rôle à Hollywood. Derrière le débit de mitraillette et le physique de bon garçon inoffensif, parfait "boy next door " (jeune Monsieur Tout-le-Monde) de l'Amérique proprette des années 1950, il travaille l'intériorité. Un double fond que Billy Wilder, en démiurge génial, va déceler et révéler avec fracas en 1959 dans son chef-d'œuvre de fantaisie subversive, Certains l'aiment chaud. Travesti tout comme Tony Curtis, mais, à sa différence, courtisé avec ardeur par un vieux milliardaire, Jack Lemmon interprète à la perfection le sous-texte alors hautement sulfureux du scénario, sans pour autant se départir de son air innocent. Cette capacité subtile à "faire passer" l'impensable, dans un Hollywood encore dominé par l'impitoyable code Hays, fait de lui l'un des acteurs fétiches de Wilder, qui lui offrira trois autres merveilleux rôles, en sept films au total : l'employé aliéné de La garçonnière (1960), l'agent de police maquereau d'Irma la douce (1963) et l'homme d'affaires coincé d'Avanti, avanti (1972).
Grave et léger
Tissé d'archives et d'extraits de films, commentés par deux spécialistes américains du cinéma, ce bel hommage à Jack Lemmon, qui rêvait de mourir sur scène et aura travaillé presque jusqu'à la fin, se concentre sur les multiples facettes de son art et son insatiable appétit pour le jeu, au travers de ses rôles les plus mémorables. Alcoolique chez Blake Edwards (Le jour du vin et des roses), petit chef d'entreprise au bord de la faillite (Sauvez le tigre, qu'il coproduit en 1973, rôle qui lui vaut son second Oscar après celui reçu pour Permission jusqu’à l’aube en 1956), Américain moyen découvrant la réalité du coup d'État de Pinochet (Missing, de Costa-Gavras, en 1982)… Engagé à gauche, mais toujours discret, grave dans la comédie, léger dans le drame, Jack Lemmon continue à filmer après l'avènement du "Nouvel Hollywood", et bien au-delà : Drôle de couple II, dernier des neuf films qu'il tourne, pour le meilleur et pour le pire, avec son vieux complice Walter Matthau, sort en 1998, trois ans avant sa mort.
Jeanne part fêter son enterrement de vie de jeune fille en Roumanie avec des amies. Elle y rencontre Nino et sa famille. Tout les sépare. C'est le début d'un été passionnel et hors du temps.
Dans un village reculé du Costa-Rica, une femme de 40 ans renfermée sur elle-même, entreprend de se libérer des conventions religieuses et sociales répressives qui ont dominé sa vie, la menant à un éveil sexuel et spirituel.
Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d’entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l’amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies.
Flora, Stella et Morgane sont cousines ; leurs grand-mères étaient sœurs. Lorsque Juliette, la dernière sœur de la lignée, décède, elle lègue sa maison en Normandie et la librairie attenante aux trois jeunes femmes.
Flora, galeriste d’art à Los Angeles reçoit un carton contenant des affaires ayant appartenu à sa grand-mère, Joséphine, qui a quitté son village normand au début des années 1920 pour devenir peintre...
Pour reconstituer son histoire, Flora devra se rendre en Normandie, mais aussi en Grèce, sur les traces d’un tableau disparu.
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein cœur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Lorsqu’un AVC la rattrape, elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Elle est depuis l’autrice de douze romans, tous publiés aux éditions Charleston. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du livre romantique en 2016.