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15 novembre 1884. À l'initiative de Bismarck, une conférence internationale réunit à Berlin les représentants de toutes les grandes puissances européennes, ainsi que ceux de l'Empire ottoman et des États-Unis. À l'heure où les visées colonisatrices en Afrique s'intensifient, son objectif est d'organiser le partage du bassin du Congo et, plus généralement, d'établir des règles pour la colonisation du centre de l'Afrique. Car si les Européens se sont depuis longtemps installés le long des côtes, le coeur du continent est encore presque totalement terra incognita et attise les convoitises. Pendant plusieurs semaines, des diplomates qui ne connaissent rien à l'Afrique et n'y mettront jamais les pieds vont y tracer des frontières, au nom du libre commerce et de la mission civilisatrice de l'homme blanc...
Saison 2 - Pour cette deuxième saison, Berlin 59 retrouve tous les ingrédients qui ont fait le charme de la première : décors et costumes délicieusement fifties, rocks enfiévrés, narration héritée des mélos américains flamboyants et saga familiale traversée par les mutations sociétales et culturelles en cours. Alors qu’à la veille de la construction du Mur, l’Allemagne divisée connaît un miracle économique sur les ruines du nazisme, à Berlin-Ouest, les émancipations couvent, celle des femmes d’abord, dont la série suit l’âpre conquête d’indépendance, entre résistance au patriarcat et prémices des luttes féministes à venir, mais aussi celle des enfants de la guerre, pressés de fuir les fantômes du passé et de rompre avec les valeurs corsetées de la génération coupable de leurs parents. Au travers des portraits d’une mère, tout à la fois impérieuse et dépassée, et de trois sœurs, dont l’arty Monika (l’excellente Sonja Gerhardt) compose encore la très attachante figure centrale, la chronique acidulée d’une époque lointaine et proche.
Capitale du Reich et symbole de la division de l’Allemagne pendant la guerre froide, Berlin porte les traces de ce passé douloureux. Quelle attitude adopter face à ce patrimoine embarrassant ? Ce premier volet se penche sur le lien entre mémoire et urbanisme à travers l’exemple de cette ville.
Après la chute du Mur, Berlin a dû relever de nombreux défis : devenir la capitale unifiée de l'Allemagne, en accueillir les institutions et poursuivre son développement économique pour rattraper les villes de l’ouest du pays. Dans ce second volet, Le dessous des cartes retrace le chemin parcouru par Berlin depuis la réunification.
Berlin, aujourd'hui. Francis, 30 ans, est un réfugié de Guinée-Bissau qui se retrouve dans la capitale allemande après avoir traversé illégalement la Méditerranée sur un bateau. Seul survivant du voyage, il se rend vite compte que gagner sa vie honnêtement en tant que réfugié apatride sans papiers est pratiquement impossible. Francis s'efforce d'abord de rester sur la bonne voie, même après avoir rencontré le trafiquant de drogue allemand Reinhold, et Francis se retrouve ainsi aspiré dans le monde souterrain de Berlin. Adapté du roman culte de Alfred Döblin de 1929. Présenté à la Berlinale et Prix de la meilleure musique originale aux European Film Awards en 2020, Prix spécial à Rotterdam en 2016.
Berlin, 1940. La ville est paralysée par la peur. Otto et Anna Quangel, un couple d’ouvriers, vivent dans un quartier modeste où, comme le reste de la population, ils tentent de faire profil bas face au parti nazi. Mais lorsqu’ils apprennent que leur fils unique est mort au front, les Quangel décident d’entrer en résistance. Aux quatre coins de la ville, ils placent des messages anonymes critiquant Hitler et son régime. S’ils sont arrêtés, ils savent qu’ils seront exécutés…
L’inspecteur Escherich de la Gestapo s’intéresse bientôt à leurs actions et c’est un redoutable jeu du chat et de la souris qui s’engage. Le danger ne fait que renforcer la détermination d’Otto et Anna et leur amour. Progressivement, leur rébellion silencieuse mais profonde transforme leur vie et leur mariage...
En 1936, Berlin était une ville magnifique, cosmopolite, où régnait une douceur de vivre sans égale. Les Allemands brillaient par leur raffinement, les policiers par leur plurilinguisme. Et le maître de ce pays de cocagne, Adolf Hitler, n'était finalement qu'un despote éclairé, pacifique… Pendant les quinze jours qu'ont duré les Jeux olympiques de Berlin, l'Allemagne nazie a tout fait pour présenter cette image au monde. Elle y est parvenue. CIO, gouvernants, public : tous sont tombés sous le charme maléfique de ces Jeux.
Aujourd'hui, le triomphe de l'athlète noir Jesse Owens (quatre médailles d’or) semble consacrer la victoire du sport et de l'idéal olympique. Mais cette belle histoire n'est qu'un arrangement avec la réalité… Les Jeux de Berlin ne furent qu’un instrument décisif dans la prise de contrôle de la société par le parti national-socialiste, offrant en même temps une vitrine grandiose pour la reconnaissance internationale de l’Allemagne nazie.
Opération de propagande
S'appuyant sur de nombreux films amateurs inédits, des extraits d’Olympia (Les dieux du stade) de Leni Riefenstahl ou des archives d'actualités officielles, le film de Jérôme Prieur décrypte cette gigantesque opération de propagande commencée dès 1933. Il retrace en détail la préparation, l’orchestration et la mise en scène d’un spectacle qui fut bien moins sportif que politique.
Saison 1 - Dans un Berlin-Ouest d'après-guerre, électrisé par les premiers tubes rock, le portrait saisissant d'une époque à travers la rébellion d'une jeune fille, porté par une interprétation et une réalisation sans faille.
Le titre français fait référence aux frères Auguste et Louis Lumière, précurseurs de la cinématographie.
"Les Lumière de Berlin", réalisé avec les étudiants de l'Académie du film de Munich est une combinaison de docudrame, de reconstitution fictionnelle et de photographie expérimentale afin de montrer la naissance du cinéma à Berlin, où les frères Max et Emil Skladanowsky ont construit un projecteur qu'ils ont appelé le bioscope.
Saison 3 - Dans un Berlin-Ouest marqué par la récente construction du Mur, l'élan romanesque et rock'n'roll de trois sœurs en quête d'émancipation, sur fond de guerre froide, de lente évolution des mœurs et de non-dits des crimes nazis.
Énergie flamboyante
Après Berlin 56 et Berlin 59, cette troisième saison s'ouvre sur un symbole fracassant : Caterina Schöllack, l'autoritaire mère de famille qui incarne les convenances étriquées d'une génération dépassée, se retrouve immobilisée et alitée. Serait-ce un nouveau pas vers l'émancipation pour ses trois filles, bien trop habituées aux interventions maternelles sans concession ? Emprisonnées malgré elles dans les rêves stéréotypés auxquels elles ont été biberonnées, elles tentent bon an mal an de conquérir leur indépendance dans une société aux valeurs corsetées et patriarcales, qui privilégie les apparences. Monika, héroïne toujours aussi fougueuse et révoltée malgré son mariage avec le très bon parti que représente Joachim, se tourne vers une carrière d'auteure-compositrice, où les hommes l'attendent au tournant – et où la solidarité féminine n'est pas de mise. Dans la nouvelle ère de la guerre froide, marquée par la construction du Mur, cette saga familiale grisante se poursuit dans une énergie flamboyante, entre silences hérités des crimes nazis et sixties glamour rythmées de rocks sensuels.