Ce samedi 28 avril 2012, le député Julien Dray a convié dans un bar parisien ses amis, Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici notamment, pour fêter son anniversaire. Nous sommes à une semaine du second tour de l'élection présidentielle, à quelques jours du débat qui va opposer le président sortant à François Hollande. Les tweets d'un journaliste et une dépêche AFP à deux heures du matin vont déclencher un tsunami médiatico-politique. La raison ? La garde rapprochée du candidat socialiste s'affiche aux côtés de Dominique Strauss-Kahn ! Le diable en personne donc. Gaffe, piège, acte manqué, suicide politique ou manipulation savamment orchestrée ? Pourquoi Ségolène Royal a-t-elle multiplié les déclarations outragées ? Comment le candidat Hollande a-t-il réagi ? Comment Valérie Trierweiler s'est-elle saisie de l'occasion pour porter le coup de grâce à Julien Dray? Fin connaisseur du monde politique, Yves Azéroual, invité à cette soirée, en a reconstitué le déroulement exact pour établir les responsabilités et les dérapages qui ont transformé un événement mineur en véritable tragi-comédie, menaçant de faire basculer le cours de la campagne présidentielle. Révélations et témoignages inédits nous ouvrent les arcanes d'un monde violent : on y croise des traîtres, des exécuteurs zélés, et inévitablement, quelques victimes collatérales...