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"Le Lutin de Stuttgart" est un conte de l'un des plus grands poètes du romantisme allemand, considéré comme un classique du genre. C'est l'une des toutes dernières oeuvres d'Eduard Mörike (1804-1875), qui écrivit encore ensuite sa plus célèbre nouvelle, "Le Voyage de Mozart à Prague", puis cessa d'écrire durant les vingt dernières années de sa vie. C'est aussi, de ce fait, l'un des tout derniers contes romantiques de la littérature allemande, publié à la fin d'un demi-siècle qui vit éclore une étonnante moisson de chefs-d'œuvre, des célèbres Contes des frères Grimm aux contes d'Arnim, Tieck ou Brentano. Seppe, un apprenti cordonnier de Stuttgart, se déplaît chez son maître et décide de voir du pays. Il quitte sa ville natale et part à la découverte du vaste monde. En fait, il ne s'éloignera pas beaucoup de sa région natale, la Souabe, et le conte de Mörike est aussi un hommage à ce pays dont les paysages, les traditions locales ou la sagesse populaire et les proverbes sont évoqués avec tendresse au fil des pages. La veille du départ de Seppe, un lutin malicieux, lui-même fort savant cordonnier, lui apparaît et lui offre quelques présents magiques destinés à l'accompagner dans son voyage et à lui porter chance. Le conte se compose de plusieurs histoires enchâssées où ces objets, et plusieurs autres encore, vont jouer un grand rôle. L'art avec lequel Mörike, multipliant les épisodes tantôt émouvants, tantôt burlesques, tantôt féeriques, a ménagé la convergence des différentes intrigues, est particulièrement virtuose. Magistral aussi, son art de la narration qui conduit le lecteur de surprise en surprise. Très connu en Allemagne où il est lu aussi bien par les enfants à l'école que par les adultes qui en goûtent la saveur folklorique, la sagesse profonde et la beauté, ce conte n'avait encore jamais été traduit en français.
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Premier titulaire d'une chaire de langues slaves au Collège de France, Louis Léger (1843-1923) ne fut pas seulement un éminent érudit, mais aussi un passionné de contes folkloriques. Il publia en 1882 ce recueil de Contes populaires slaves traduits de huit langues. De la Russie à la Bulgarie, de la Pologne à la Serbie, ces contes puisés à des sources authentiquement populaires sont d'une grande variété de styles et de thèmes, tout en témoignant des traits les plus constants de l'imaginaire commun aux peuples slaves, mettant notamment en scène la sorcière Baba-Iaga ou le terrible enchanteur Kostieï l'immortel, ainsi que de nombreux animaux comme le loup, le chat ou le renard. La plume alerte du traducteur a su en conserver toute la saveur, et leur lecture est un bonheur pour les enfants autant que pour les adultes. Ce recueil n'avait jamais été réimprimé. Pour illustrer cette nouvelle édition, on a fait appel ici à des gravures du plus grand illustrateur de contes qu'ait connu la Russie, Ivan Bilibine (1876-1942). Peintre et dessinateur, il vécut en France après la Révolution russe et retourna à Saint-Pétersbourg à la fin de sa vie. Moins connu que ses dessins, aquarelles ou peintures, son œuvre gravé est celui d'un artiste qui a su capter comme nul autre la magie propre aux traditions du monde slave. Accessible à tous les publics, ce livre a tout pour devenir un classique.
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Romancier, journaliste, critique littéraire influent, Jean Chalon a connu le succès avec une série de biographies consacrées à des femmes célèbres, de Natalie Barney à Colette en passant par Alexandra David-Néel, George Sand, Marie-Antoinette ou Liane de Pougy, ainsi que par la publication de plusieurs volumes de journaux intimes notamment son Journal de Paris, témoignage irremplaçable sur la vie mondaine et intellectuelle de toute une époque. Jean Chalon nous revient aujourd'hui avec ce livre plein d'esprit et de charme où il entreprend de faire le bilan tout ce qu'il doit aux femmes, proches ou lointaines, qu'elles aient été des rencontres marquantes de sa vie ou qu'elles l'aient accompagné depuis toujours dans ses lectures. Au-delà des anecdotes les plus savoureuses, il s'agit pour lui de cerner ce qu'elles lui ont appris, ce qu'il retient de leur fréquentation assidue. Aussi n'est-il pas étonnant que plusieurs inconnues voisinent, dans cette galerie de portraits, avec quelques-unes des femmes les plus célèbres du vingtième siècle. Au fil de ces pages attachantes où l'on croisera Marguerite Yourcenar, Violette Leduc, Simone Gallimard, Florence Jay-Gould, Anaïs Nin ou Louise de Vilmorin, le temps en vient à ne presque plus compter. Tant il est vrai que, dans la mémoire de Jean Chalon, toutes sont ses contemporaines par le cœur. Un livre profond dans sa légèreté, écrit dans un style brillant où l'érudition et l'humour font bon ménage, et qui par-delà la nostalgie des souvenirs nous donne une leçon de vie et d'optimisme. Une série de photos tirées des archives de l'auteur accompagne ce livre
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