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1978. Le brigadier Gourdon, un policier raciste coutumier des passages à tabac de jeunes militants de gauche, est tué. Emile Rochette, un marginal, est soupçonné. Il fait ses adieux à Nadia, son amie prostituée, et fuit en direction du Cantal avec René, un truand à peine libéré de Fleury-Mérogis. Là, dans une ferme abandonnée, les deux fugitifs se cachent.
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"Lorsque Claude Monet, quelques mois avant sa disparition, confirma à l’État le don des Nymphéas, pour qu’ils soient installés à l’Orangerie selon ses indications, il fit ajouter une ultime condition au contrat : l’État devait lui acheter un tableau peint soixante ans auparavant, Femmes au jardin, et l’exposer au Louvre. À cette exigence et au choix de ce tableau, il ne donna aucune explication. Deux remords de Claude Monet raconte l’histoire d’amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, de l’Île-de-France à la Normandie, entre le siège de Paris en 1870 et la tragédie de la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu’au bout." Michel Bernard.
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Elle s’appelle Dengé. En brassière léopard et baskets Hello Kitty, elle ramasse, pour trois fois rien, des tomates bourrées de pesticides dans les champs brûlants de Floride où elle va laisser sa vie. Il se nomme Tony Jay. Accusé à tort d’un double meurtre, il a passé trente ans derrière les barreaux avant d’être innocenté, et tente de renouer avec la liberté. Engeli, quant à lui, arpente sans fin les couloirs d’un hôpital psychiatrique, hanté par les bombes au phosphore déversées sur Falloujah, prisonnier à jamais de la guerre d’Irak. Philippe Rahmy est mort en octobre 2017. En résidence d’écriture à la Fondation Jan Michalski, il travaillait sans relâche à son nouveau livre, Pardon pour l’Amérique. Fruit d’un voyage de plusieurs mois dans le sud des États-Unis, celui-ci s’ouvre sur l’élection de Donald Trump et se referme avec l’ouragan Irma. Prisonnier de la maladie qui l’avait condamné au fauteuil roulant, Philippe Rahmy a voulu s’y confronter à d’autres formes d’enfermement : le travail clandestin, l’incarcération, l’aliénation mentale. Par la force du langage, ce langage qui lui tenait lieu de squelette, il rend aussi bien le tangible que l’impalpable : l’immensité des Everglades, un scarabée sur le bord d’une fenêtre. Son road trip fiévreux, violent et tendre abolit les frontières entre récit, roman, poésie et essai politique. Pardon pour l’Amérique déborde de son cadre, étoffé par les digressions, enrichi par l’imprévu. Les personnages, rencontrés ou imaginés, s’expriment à vif, dans un style percutant comme un corps-à-corps.
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Jim agite doucement la main en refermant la porte derrière sa femme Annie qu’il a envoyée faire des courses. Il enroule alors soigneusement son pardessus dans le sens de la longueur et le pose au pied de cette même porte. À son retour, c’est un miracle si Annie ne fait pas sauter la maison entière en craquant une allumette dans l’appartement rempli de gaz. Les chevilles enflées après une journée à faire l’aumône, sœur Saint-Sauveur prend la relève des pompiers auprès de la jeune femme enceinte et des voisins sinistrés de ce petit immeuble de Brooklyn. La nouvelle du suicide étant déjà parue dans le journal, elle échouera à faire enterrer Jim dans le cimetière catholique, mais c’est très vite toute la congrégation qui se mobilise : on trouve un emploi pour Annie à la blanchisserie du couvent où sa fille Sally grandit sous l’œil bienveillant de sœur Illuminata, tandis que sœur Jeanne lui enseigne sa vision optimiste de la foi. Et quand cette enfant de couvent croira avoir la vocation, c’est l’austère sœur Lucy qui la mettra à l’épreuve en l’emmenant dans sa tournée au chevet des malades. "Si j’étais Dieu, avait coutume de dire sœur Saint-Sauveur, je ferais les choses autrement." À défaut de l’être, les Petites Sœurs soignantes des Pauvres Malades, chacune avec son histoire et ses secrets, sont l’âme d’un quartier qui est le véritable protagoniste du roman d’Alice McDermott.
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Le Nord de la Californie, à l’époque tourmentée de la fin des années 1960. Evie Boyd a quatorze ans, elle vit seule avec sa mère, que son père vient de quitter. Fille unique et mal dans sa peau, elle n’a que Connie, son amie d’enfance. Mais les deux amies se disputent dès le début de l’été qui précède le départ en pension d’Evie. Un après-midi, elle aperçoit dans le parc où elle est venue traîner, un groupe de filles dont la liberté, les tenues débraillées et l’atmosphère d’abandon qui les entoure la fascinent. Très vite, Evie tombe sous la coupe de Suzanne, l’aînée de cette bande, et se laisse entraîner dans le cercle d’une secte et de son leader charismatique, Russell. Caché dans les collines, leur ranch est aussi étrange que délabré, mais aux yeux d’Evie, il est exotique, excitant, électrique, et elle veut à tout prix s’y faire accepter. Tandis qu’elle passe de moins en moins de temps chez sa mère, et tandis que son obsession pour Suzanne va grandissant, Evie ne s’aperçoit pas qu’elle s’approche à grands pas d’une violence impensable, et de ce moment dans la vie d’une adolescente où tout peut basculer. Dense et rythmé, le remarquable premier roman d’Emma Cline est saisissant de perspicacité psychologique. Raconté par une Evie adulte mais toujours cabossée, comme jamais remise de son expérience sectaire ni de son enfance ballotée, il est un portrait indélébile des filles comme des femmes qu’elles deviennent. Il est aussi le tableau très documenté d’un monde parallèle et inquiétant. Celui d’une secte qui n’est pas sans rappeler la tristement célèbre Famille de Charles Manson, dont la légende noire flotte au-dessus de Hollywood depuis près d’un demi-siècle.
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