Le sculpteur Jocelyn Pierston cherche la femme idéale. Cette quête le mène de femme en femme. A 20 ans, il rencontre Avice Caro. A 40 ans, il séduit la fille d'Avice, et à 60 ans, la petite-fille d'Avice. Avec une autre histoire sur le thème de la bien-aimée.
Le Guide des insectes sous le bras, la jeune Macey et sa mère partent en pique-nique sur les collines dorées de Feldon. Au beau milieu des herbes folles surgit Mitchell, un géant dégingandé aux lunettes étincelantes sous le soleil. Esprit libre et fantasque venu de New York pour étudier les serpents, Mitchell est un vrai charmeur. Le voilà qui s'installe dans leur vie... Le Serpent des blés nous emporte dans ces paysages américains tout droit sortis des tableaux de Edward Hopper, avec une sensibilité et un laconisme déchirant dignes de Carson McCullers ou de Raymond Carver. Irrésistible et envoûtant.
A Londres, en 1860, le célèbre docteur Wibrow reçoit une mystérieuse et envoûtante dame qui le supplie de déterminer si elle est folle. Dans le second roman, un jeune homme malchanceux voit en songe la femme de ses rêves. Quand il se réveille, elle essaie de l'assassiner
Dorian Gray, un beau jeune homme, a le culte de la beauté et du plaisir et lorsqu'un ami peintre lui offre son portrait, Dorian s'effraie à l'idée de perdre ses charmes avec l'âge. Mais grâce à un voeu formulé, les vicissitudes de la vie glisseront sur lui, ne laissant aucune trace sur son visage, tandis que son portrait vieillira à sa place... Avec un texte sur l'art écrit par O. Wilde.
Mélany Scott heureuse de la naissance du poulain nommé Moonlight, se retrouve attristée par la soudaine maladie de son cheval Lucky. Elle tente de trouver le remède à son mal.
Installé sous un banian avec sa boite en fer-blanc et son petit registre, Margayya perturbe à lui tout seul les pratiques de la banque locale.C'est ainsi que débute l'ascension d'un champion du micro- crédit à la sauvette et escroc malgré lui. Au gré de maintes péripéties, et sous les auspices de Lakshmi, déesse de la Prospérité, il devient l'éditeur d'un manuscrit sulfureux qui fera bientôt sa fortune. Mais Margayya l'habile homme d'affaires est aussi un coeur faible, qui voue un amour insensé à son incorrigible fils...
Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu'Alexandre Astrid reçoit par la poste ! Le titre : Garden of love. L'auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu'il s'agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l'auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s'ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie,
Pour tenter d'oublier Fedora qu'il a aimée à en mourir, un romancier s'exile sur les côtes du Finistère, dans un vieux manoir dominant l'océan. Emporté par l'esprit des lieux, il commence un journal intime où peu à peu se mêlent personnages réels et fictifs
Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes... jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives. Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un Etat autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.
Gabriel descend un jour d'un train et s'installe à l'hôtel dans une petite ville de Bretagne. Il se fait rapidement aimer de tous, Madeleine, la réceptionniste romantique, Marko et Rita, un couple de junkies, José, le patron du bar Le Faro, dont l'épouse est à l'hôpital.
Laura, fille unique d'un gentilhomme anglais installé en Styrie, accueille sans la moindre inquiétude une jeune inconnue, Carmilla. Peu après des signes de vampirisme apparaissent, et l'amitié qui s'est liée entre les deux jeunes filles se change en amour passionnel...
Yolande, tondue à la Libération, ne sort plus depuis et regarde le monde à travers le trou de la serrure. Son frère, employé à la SNCF, a sacrifié sa vie pour elle et se débat entre les pinces du cancer et celles de sa soeur. Cela se passe dans le Nord, près de l'autoroute en construction. D'un macabre mais banal fait divers, P. Garnier tire une étrange aventure du noir quotidien.
La Divine Chanson est un roman, un roman amoureux qui s'empare d'une vie exemplaire, celle d'un chanteur, compositeur, poète afro-américain né à Chicago en 1949, dont nul ne saurait méconnaître l'immense génie et la rude destinée : Gil Scott-Heron, réinventé ici sous le nom de Sammy l'enchanteur. Décidément plus humain que bien des bipèdes, c'est un vieux chat roux recueilli dans une rue de Harlem qui nous entraîne, en groupie de proximité, partout où la Divine Chanson continue de tourner, à travers les ghettos noirs ou sur les scènes internationales du jazz, de New York, Paris ou Berlin - ce "grand courant électrique qui rivalise avec le Gulf Stream". Et ce n'est pas un moindre mérite du roman que de nous faire découvrir et aimer ce "Bob Dylan noir", depuis l'arrière-pays de l'enfance, "quelque part entre Clarksdale, Mississippi et Savannah, Tennessee", dans le solide giron de Lily, la grand-mère tant aimée, jusqu'aux années de fulgurance. Au terme de ce mémorable et bouleversant voyage, la Divine Chanson ne nous quittera plus, par la fantaisie du chat romancier.
Tout commence avec l'innocente Marie Granville, servante d'une riche ferme du Cotentin. L'admirable portrait de cette ingénue ouvre un roman gigogne qui se déploie de chapitre en chapitre. C'est ainsi qu'on découvre les Vuillard et les Lamaury, le procureur Darban, l'avocat Laribière et ses réceptions tristes sous l'Occupation. Au gré des folies de l'adolescence, du jeu sans fin des fiançailles, des petits et grands désastres du mariage bourgeois, on ressort bouleversé par les figures de femmes qui habitent ce roman limpide. Fresque aux abords feutrés, soudain déchirante, Mai en automne restitue avec une incroyable acuité romanesque l'éclat brut des passions, cette pure énergie qui ébranle les êtres jusque-là suspendus au simple égarement de la vie qui passe.
LoveStar, fondateur de l'entreprise du même nom, invente un mode de transmission des données inspiré des ondes des oiseaux, libérant l'humanité de l'universelle emprise de l'électronique. Le système ReGret permet "d'apurer le passé" ou le rembobinage des enfants qui ont des ennuis. Autre innovation : les âmes soeurs sont identifiées par simple calcul de leurs ondes respectives.