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Après Schmitt, Holst et bien d'autres disques, le choeur Calliope dirigé par Régine Théodoresco remet à l'honneur Charles Koechlin. On sait que son catalogue est immense. Et comme Régine Théodresco aime la diversité, elle a puisé non seulement dans son répertoire de choeurs pour voix de femmes, mais aussi de mélodies, pour un parcours poétique et thématique. Deux solistes, nouvellement bien en vue, se sont associés au projet : Anaïk Morel, 4e Prix Reine Elisabeth, membre du Bayerisches Staatsoper, qui vient de faire ses débuts à Bastille ; Julien Behr, Révélation Victoires de la musique 2013, il fait ses début à l'Opéra de Paris (Tamino dans La Flûte)

Ils ont tout pour eux, ces trios. Rien d'académique. Rien de superflu. Tout au contraire, des oeuvres toujours inspirées, qui démontrent un romantisme "français", dans la lignée d'Onslow, mais qui trouve aussi ses racines chez Schumann, voire Brahms. Avec cela une écriture impeccable, proche en cela d'un autre français de l'époque, Lalo. Le Trio Elégiaque fait sensation depuis quelques années. Après un disque de musique contemporaine (Dusapin), il a conquis le public par un autre dédié aux russes. Son intégrale des Trios de Beethoven doit paraître prochainement. Le fait qu'il ait accepté d'emblée de consacrer ses efforts à un CD Reber est le signe qu'il ne s'enferme pas dans le "convenu".