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Aux yeux des élites parisiennes, l'affaire semble entendue : il faudrait renoncer au modèle pavillonnaire, écologiquement « insoutenable » et politiquement inflammable. En échange d'une chambre par enfant et d'un bout de jardin, les classes moyennes auraient déserté les centres-villes, sans en mesurer les contreparties individuelles et collectives : dépendance accrue à la voiture, mobilité professionnelle entravée, désertification des centres-bourg, crise du commerce, repli sur soi…Pourtant, tout indique que le modèle reste un eldorado pour la majorité des Français. Face à un monde mouvant, les atouts de la maison sont immenses : calme, intimité, sécurité, liberté de mouvement, proximité de la nature. Le vrai luxe de demain, c'est bien le pavillon et la maison individuelle.  À l'appui de ce constat, on croise Gérard, Samia, Maxence ou Adrienne qui nous racontent pourquoi ils ont adoré (ou détesté) vivre dans un pavillon. Certains ont cru qu'ils allaient changer de vie, d'autres en rêvent encore…  L'histoire du pavillon aussi retracée dans ce livre est celle de pouvoirs publics souvent dépassés, d'empilement de lois changeantes et d'imaginaires politiques ballotés au gré des événements. Derrière ce chaos permanent du logement, il y a, depuis le début du XXe  siècle, un invariable : jamais les Français n'ont renoncé à cet instinct de maison qui les obsède.
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«  Le massacre du 7 octobre dans le sud d'Israël, commis par des terroristes venus de la bande de Gaza, a ouvert une crise majeure, historique, aux répercussions mondiales. La guerre israélienne contre le Hamas n'en est qu'un des aspects.Mais l'histoire n'a pas commencé le 7 octobre. Cet événement tragique s'inscrit dans un contexte et une histoire qui se brouillent dans le flot d'informations et d'émotions générées par la guerre.Ce livre se propose de revenir sur le temps long de l'histoire, en se basant sur une expérience de quatre décennies. J'ai fait mon premier reportage dans cette région en 1982, à Gaza justement, où j'ai suivi les funérailles du président égyptien assassiné Sadate à la télévision égyptienne, dans la maison du représentant officieux de Yasser Arafat… J'ai été correspondant de Libération à Jérusalem au moment de la seule tentative de paix israélo-palestinienne du dernier siècle, les accords d'Oslo de 1993, symbolisés par la poignée de mains Rabin-Arafat. J'ai suivi et documenté chaque étape de cette histoire chaotique, jalonnée de moments dramatiques – le massacre d'Hébron, l'assassinat de Rabin, etc – et d'autres périodes d'espoirs vite déçus.Le livre puisera à la fois dans ces quatre décennies d'archives qui sont autant de témoignages sur le vif, dans un retour sur le terrain à Hebron avec un texte inédit, et dans une analyse détaillée et fouillée de la crise ouverte le 7 octobre, un tournant dans cette histoire pourtant chargée, dont on ressent les impacts jusqu'au cœur de la société française. Les photos du photographe libanais Fouad Elkhoury, qui m'a accompagné à des moments importants dans les territoires palestiniens, enrichiront cet ouvrage.  »Pierre Haski
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« Il y a un peu moins d'un an, ma vie a changé. J'ai écrit et coréalisé un documentaire qui traitait du sexisme systémique et du harcèlement sexuel dans les rédactions sportives en France. Pour moi, pour les rédactions, pour les intervenantes et pour certains hommes, la sortie du film a été une déflagration. Des enquêtes internes ont été dirigées dans les grandes rédactions sportives, des hommes ont été ciblés, certains ont été licenciés, entendus dans des enquêtes judiciaires.  On m'a proposé il y a quelques mois de poursuivre ma réflexion sur le sujet et d'en faire un essai. Non, je ne suis pas légitime pour écrire sur la place des femmes à la télévision, je ne suis pas assez engagée, je ne suis pas la bonne personne.Pour l'heure, je me concentre sur des plans concrets. Aujourd'hui, j'ai un rendez-important. Mon interlocuteur me parle de lui, de sa longue carrière, jusqu'à sa nomination à la tête d'une rédaction. Et puis il évoque mon parcours, ce que nous pourrions faire ensemble. Il me dit être fan de football et me suivre depuis des années.  Quand soudain, cette phrase.  "Et puis, j'ai vu ton documentaire alors je me suis dit, c'est formidable, cette fille a aussi un cerveau."Cette phrase. Elle est comme une gifle.  Devant mon air ébahi, il tente une blague et passe vite à autre chose. C'est trop tard. C'est cette phrase qui me convainc instantanément d'écrire ce livre. Le travail est loin d'être fini. En fait, il ne fait que commencer. »M. P.Un essai percutant qui raconte de l'intérieur les violences sexistes organisées qui persiste à l'égard des femmes journalistes. Marie Portolano, figure bien connue du petit écran, y raconte la difficulté de se construire professionnellement dans un milieu qui, sous couvert de laisser leur chance aux femmes, les essentialise et les enferme dans une place unique : celle de la femme parfaite, de la journaliste quasi muette, bref, de la femme du plateau. Un plaidoyer engagé qui refuse toute concession et analyse les...
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«  La zone Antarctique a beau avoir été cartographiée, mesurée, sondée comme un désert, une jungle ou des fonds marins, nous oublions tout pour entrer dans le socle de la Terre, là où finit la géographie et où commence une certaine histoire, celle de la création du monde.  »  Épuisée par le rythme infernal de la vie parisienne, Jennifer Lesieur décide de quitter son  open space  et une certaine société hyperconnectée. Poussée par un besoin impérieux de dépaysement total, la voilà embarquée sur une croisière pour l'autre bout du monde  : l'Antarctique.Mais traverser l'Atlantique Sud n'est pas un voyage comme les autres. Au fil des pages, elle croise des passagers excentriques, des insulaires rivés à leur terre, jusqu'à ce qu'apparaisse le dernier continent encore complètement sauvage. Entre paysages époustouflants et conditions climatiques déréglées, danger permanent et paix intérieure, humour et poésie…À bord du  MS Fram, sur les traces des aventuriers qui l'ont précédée, l'autrice nous entraîne dans son sillage et nous fait découvrir la fragilité des icebergs, observer les colonies de manchots et les attaques des impitoyables léopards des mers, plonger dans une eau à 0,6°C, admirer les baleines à bosse et enfin poser le pied sur le territoire le plus isolé de la planète. Dans  Antarctica Blues, Jennifer Lesieur raconte avec ferveur et autodérision ses aventures dans une zone réservée jusqu'à peu aux explorateurs, scientifiques et chasseurs de records, aux symboles environnementaux forts. Au milieu du silence et de la blancheur éclatante de l'Antarctique,  Antarctica blues  questionne notre soif d'évasion et notre place sur la planète.
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«  Pourquoi avoir choisi le musée Guimet, dédié aux arts asiatiques  ? Et non pas Cernuschi,  près du parc Monceau, ou les collections du Quai Branly, face à la Seine? Sans doute parce que j'avais toujours aimé son architecture néoclassique, sorte de palais néo-pompéien avec sa rotonde et ses frontons palladiens. Un je-ne-sais-quoi de victorien aussi… En tout cas de romanesque. Fertile en histoires et en secrets. Autrefois, mon grand-père y venait le week-end, cherchant à diluer sa mélancolie entre les bouddhas en grès, les dragons ailés et les panoplies des samouraïs. Guimet lui était un havre, une cachette. La fréquentation des Ailleurs et des Autrefois peut être un baume. Une revanche sur le sort…Pour moi aussi, l'établissement restait une adresse à part. À l'intérieur de cette arche, les trésors de Chine, d'Indochine, d'Inde du Sud, du Tibet, du Japon ou d'Afghanistan attendaient le visiteur. À mes yeux, ils étaient non pas un rêve mais le rêve lui-même, concrétisé. L'Asie, synonyme du merveilleux  ! Ou plutôt sa fiction  : mélange de vrai, de fantasmé et d'attente. Autant dire d'Imaginaire. Cette fois, j'y resterai enfermé comme dans une chambre prise par la pénombre. Afin d'en écouter les légendes, d'en croiser chaque revenant…  »      J.-L. C.
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« Ici je vous entends : ne le raconte pas, ne le dis pas, laisse-nous en paix avec ces histoires dégueulasses, tais-toi ! Et j'entends aussi celui qui parmi vous salive, veut les détails, tous les détails, et des images si c'était possible. Celui-là je ne le comprends pas. Il n'est pas forcément pire que moi, ne lèverait peut-être pas la main sur un oiseau. Alors ? Je ne sais pas. Je m'oblige à vous initier aux charmes de l'enfance et je vous aguerris. Ce faisant je m'aguerris. Tu respires ou bien tu es déçu, Lecteur, mon frère loup ? »  Qu'ils soient en fuite, marginalisés ou seulement de passage, les personnages des neuf nouvelles qui composent ce recueil sont confrontés aux fractures du réel.  En révélant nos vulnérabilités contemporaines, avec une écriture charnelle et poétique, Belinda Cannone rend un hommage lumineux à ceux qui peinent à trouver leur place.  Belinda Cannone est romancière et essayiste. Elle est notamment l'auteur, chez Stock, de La Tentation de Pénélope. Une nouvelle voie pour le féminisme (2010), S'émerveiller (2017) et du Nouveau Nom de l'amour (2020).
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À peine entré dans l'exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien  : une migraine ophtalmique l'oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu'on a dressé pour lui dans le musée.En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l'exposition en proie à des états d'intensité contradictoires, qu'il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée  ?À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Œdipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l'amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l'expérience  : sa violence ouvre alors l'auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.Mais au fil de la nuit on accède au cœur d'une odyssée heureuse  ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon  : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.L'expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l'auteur, qui a demandé à ce qu'on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux.
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« Voilà derrière qui je cours : un homme né sage qui s'est un jour mis en tête de découvrir l'Amérique. Celle des invisibles, voix et visages effacés par les logiques institutionnelles. L'Amérique des marges mais aussi de ceux qu'on ne voit plus à force de les croiser tous les jours.Je cours derrière un homme qui, armé de quatre instruments  –  une caméra 16 mm pour l'image, une perche pour le son, des ciseaux pour la tension et de la colle pour le sens  –, est parti observer comment vivent les hommes. »  À première vue, rien ne semble rapprocher l'écrivaine Constance Rivière du cinéaste américain Frederick Wiseman. Ni l'origine, ni la nationalité, ni l'âge. Est-ce cette profonde différence qui fonde ce livre ?  Ce que cherche Wiseman depuis un demi-siècle, à travers plus de cinquante films documentaires consacrés à la société américaine, c'est la trace que laissent les laissés pour compte, les internés, les victimes de violence conjugale, les exclus du miracle économique, les habitants des cités, mais aussi les membres d'une communauté humaine éparse qui va du petit port de Belfast dans le Maine à la banlieue de Chicago et l'Amérique rurale de l'Indiana.La fabrique de l'exception humaine. Qu'est-ce qu'on refuse de voir ? Comment dire ce qui se joue hors cadre, sur le théâtre du monde ?    Constance Rivière a voulu voir à son tour ce qui se cachait derrière l'apparente logique des images, quelles histoires pouvaient en naître.Ni biographie d'un documentariste à l'œil caméra, ni essai sur une humanité à la dérive, le récit de Constance Rivière est un voyage profondément personnel qui ressemble à une filature de détective. Un récit d'apprentissage des temps modernes.  La vie des ombres  est un passionnant livre hybride, qui tient parfois de la comédie, parfois de la tragédie, et qui toujours raconte une part de notre humanité.
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Professeure, infectiologue et cheffe de service à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, K. Lacombe retrace son parcours afin de mettre en lumière les dysfonctionnements de l'hôpital en France. Rappelant que la grande majorité des soignants sont des femmes, elle aborde la misogynie formelle, la déconnexion du terrain, la rationalisation absurde, la souffrance au travail, entre autres. ©Electre 2023
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Un roman graphique présentant le quotidien de Karine Lacombe, infectiologue exerçant à l'hôpital Saint-Antoine à Paris durant la pandémie de Covid-19. En décrivant ses doutes et ses réflexions, elle évoque notamment la crise des hôpitaux publics et la réorganisation de son service face à ce virus inédit.
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  À l'heure où revient le débat sur l'identité, avec des opinons opposées de plus en en plus violentes, Erik Orsenna a voulu, par la voie du conte commencée avec sa  Grammaire est une chanson douce, raconter l'histoire de la langue française. Pour une telle ambition, le savoir lui manquait. Bernard Cerquiglini, l'un de nos plus grands linguistes et son ami de longue date, a bien voulu lui apporter ses lumières aussi incontestées que malicieuses.  Et nous voilà partis, deux millénaires en arrière, chez nos ancêtres les Gaulois dont les mots sont bientôt mêlés de latin, puis de germain. Avant l'arrivée de mots arabes, italiens, anglais... Un métissage permanent où chaque langue s'enrichit d'apports mutuels.  Jusqu'à ce que déferle une vague de vocables dominateurs nés de la mondialisation économique et inventés pour son service. Ce globish aura-t-il raison de la diversité linguistique, aussi nécessaire à nos vies que cette biodiversité dont nous avons appris à reconnaître l'importance capitale, et la fragilité ?  Et si les mots immigrés, c'est à dire la quasi-totalité des mots de notre langue, s'ils décidaient de se mettre un beau jour en grève ? Ce jour-là, les apôtres de cette illusoire pureté nationale deviendraient muets. Il n'est pas interdit d'en rêver…Illustrations de François Maumont.
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Un journal imaginaire de la mère d'Antonin Artaud. Sa vie, qu'elle consacre à essayer de sauver son fils, à comprendre son génie et sa folie. Son courage pour essayer de le sortir des différents hôpitaux psychiatriques où il est envoyé et enfermé ; des électrochocs et des drogues qui, pense-t-elle, l'abîment toujours un peu plus.
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13 novembre 2015. Comme tous les soirs, Adèle est assise seule chez elle, inventant les vies qui se déroulent derrière les fenêtres fermées, de l'autre côté de la cour. Quand soudain, en cette nuit de presqu'hiver, elle entend des cris et des sirènes qui montent de la rue, envahissant son salon, cognant contre ses murs. La peur la saisit, elle ne sait plus où elle est, peu à peu elle dérive. Au petit matin apparaît à la télévision l'image de Matteo, un étudiant porté disparu, un visage qu'elle aimait observer dans le bar où elle travaillait. Sans y avoir réfléchi, elle décide de partir à sa recherche, elle devient sa petite amie. Dans le chaos des survivants, Adèle invente une histoire qu'elle enrichira au fil des jours, jouant le personnage qu'on attend d'elle. Les autres la regardent, frappés par son étrangeté, mais ils ne peuvent pas imaginer qu'on veuille usurper la pire des douleurs.Une histoire contemporaine où l'on est happés par l'émotion et le trouble. Un roman nécessaire.
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« Prénom ? Roman, Romain, Romouchka, Émile.Nom de famille ? Kacew, de Kacew, Gari, Gary, Ajar, Sinibaldi, Bogat.  Lieu de naissance : Wilno, Koursk, Moscou, steppes russes, en 1914, en mai, en décembre, dans l'après-midi… »  Difficile de mettre de l'ordre dans la biographie hors norme de Romain Gary, unique auteur à avoir reçu deux fois le Prix Goncourt (pour  Les Racines du Ciel  et  La Vie devant soi), diplomate, scénariste, pilote de guerre, voyageur. Homme célèbre qui s'est suicidé en 1980 après une carrière littéraire fulgurante. Mystificateur. Enfin, illusionniste qui jonglait avec les faits et les inventions, avec ses histoires et celles qu'il entendait, créateur infatigable de son  opus magnum  : sa propre biographie.  Seule Agata Tuszy ska, l'autrice de  Wiera Gran l'Accusée  et de  La Fiancée de Bruno Schulz  pouvait relever ce défi ! Elle se met en scène, enquête pour chercher la vérité, tente de dévoiler les nombreux portraits de son personnage et engage avec lui un dialogue tout en essayant de résoudre les mystères de l'identité juive de l'auteur de  La Promesse de l'aube  –  et de la sienne. Elle évoque sa mère dominatrice et fascinante, Nina Owczy ska, leur séjour de plusieurs années à Varsovie dans les années 1920, la route pour Nice, les deux mariages tempétueux de l'écrivain (dont celui avec la star de Hollywood Jean Seberg), sa carrière artistique et celle de diplomate. Elle raconte sa faiblesse pour les pseudonymes, les destins parallèles et le jeu.  Dans  Le Jongleur, Agata Tuszy ska peint un portrait unique de Romain Gary, et montre comment son personnage va au-delà des limites de la pirouette artistique et des responsabilités humaines. Jongler devient ainsi la métaphore de l'art.Traduit du polonais par Isabelle Jannès-Kalinowski 
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« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire.Ce fut déjà et cela dès l'aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L'air semblait s'être solidifié autour de l'île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l'horizon quand il ne l'effaçait pas : l'île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d'une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits.On ne pouvait y jouir d'aucune fraîcheur.Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu'on l'avait rêvée, ou qu'elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d'heure en heure l'odeur s'affirma. Elle s'installa d'une façon discrète, pour tout dire clandestine. »
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Durant la Grande Guerre, à côté des milliers d'hommes qui meurent chaque jour, des jeunes enfants, des femmes et des médecins sont assassinés dans l'ombre. Prix Renaudot 2003 et Grand prix des lectrices de Elle
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« Tu avais dix-sept ans alors, à peine, et tu as pris l'avion, seule, pour retourner à Hanoï. Tu vois, j'en ai vingt-trois aujourd'hui, et je retourne, seule, une nouvelle fois, sur les lieux de ton enfance. Tu es revenue et je reviens encore, chaque fois derrière toi. Je reviendrai peut-être toujours te trouver, trouver celle qui naissait, celle qui mourait, celle qui se cherchait, celle qui écrivait, celle qui revenait. Je reviendrai peut-être toujours vers celle qui revenait, vers les différents coffrets d'os, vers les couches de passé qui passent toutes ici. »
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Un lexique plutôt qu?un dictionnaire, car son auteur, Philippe Torreton, a toujours choisi la modestie. Cette modestie a fait sa force, elle est la confirmation de son intégrité. Ainsi, pour la première fois, un acteur français se promène dans les définitions de son art, de son métier, de ses joies et de ses peines. Tout dans ce volume respire le théâtre, aussi bien l?engagement, les coups de gueule, les admirations, les aveux que les secrets.
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Scandale dans une pension de famille sur la Côte d'Azur au début du XXe siècle : la femme d'un des pensionnaires s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'était resté qu'une journée. Seul le narrateur prend la défense de cette créature sans moralité.
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Sud-Ouest africain, début du XXe siècle. Des bateaux arrivent d'Allemagne avec à leur bord des centaines de femmes engagées aux frais de l'Empire, pour fournir aux colons allemands une femme, ou parfois seulement de la chair. Hanna, comme les autres femmes, se trouve confrontée à cette terrible violence masculine. Violée et défigurée, refusant de se soumettre, elle organise une révolte...
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