De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... Monsieur Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier. Mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l'immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. A la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l'action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son repos ? "Peu de cinéastes ont le courage de questionner ainsi leurs spectateurs, à part Godard évidemment, sans s'ériger en petit juge comme le fait Haneke, mais avec l'angoisse profonde de l'artiste qui se demande s'il reste des spectateurs pour voir la beauté dans le monde." Jean-Sébastien Chauvin, Cahiers du Cinéma "La beauté et l'étrangeté s'imposent, irréfutables. Ces sentiments contradictoires qu'évoque le même film donnent une idée de son ampleur. (...) Ce qu'accomplit Denis Lavant dans "Holy Motors" tient du prodige." Thomas Sotinel, Le Monde
Dans un futur proche, l'eau est devenue rare, suscitant convoitise et violence. Dans ce climat hostile, Ernest Holm veille sur sa ferme, son fils Jerome et sa fille Mary, et nourrit l'espoir de rendre ses terres à nouveau fertiles. Tout comme Flem Lever, qui fréquente Mary en secret et n'a qu'une idée en tête : s'emparer des terres d'Ernest quel qu'en soit le prix.