Auto-boulot-dodo. Voilà à quoi se résumait la vie de Darius Kopp. Jusqu'à ce qu'il perde son travail et que sa femme Flora se suicide. Depuis, complètement apathique, il ne sort plus de chez lui, tue le temps en regardant la télévision et ne se nourrit plus que de pizzas. Un jour pourtant, poussé dehors par son ami Juri, il décide de reprendre les choses en main : il se résout à lire le journal que sa femme écrivait en hongrois et à disperser ses cendres. Mais où ? Dans le village hongrois où elle est née, à Budapest, en Slovénie, au pied du mont Ararat, en Grèce ? Darius entreprend alors un long voyage à travers l'Europe, en quête de la vérité sur sa femme et sur lui-même. Dense, picaresque, foisonnant, le roman de Terézia Mora multiplie les possibilités de lecture grâce à une langue à la fois littéraire et informelle, à l'alternance des points de vue au sein d'une même phrase et à sa présentation typographique originale.