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Nous bâtissons notre empire sur les cendres de l'ancien" : le groupe suédois GHOST, lauréat d'un GRAMMY, annonce la sortie de "Impera", son cinquième album studio disponible dès le 11 mars 2022 sur Loma Vista Recordings (distribution Virgin Records / Universal). "Impera" voit GHOST littéralement transporté des centaines d'années avant l'ère de la peste noire qui avait ravagé l'Europe au 14ème siècle, comme l'évoquait "Prequelle" (nominé comme "Meilleur Album Rock" aux GRAMMY Awards en 2018). Musicalement le plus ambitieux et lyriquement le plus incisif des opus de GHOST, à travers ses 12 chansons "Impera" voit des empires s'élever puis s'effondrer, des messies en devenir plaider leurs causes (financières et spirituelles), des prophéties sont annoncées alors que les cieux se remplissent de corps célestes divins et artificiels... L'ensemble est placé sur une toile de fond mélodique hypnotique et sombrement colorée. "Impera" ne peut-être abordé comme n'importe quel autre album... à son écoute on sait indubitablement que l'on a affaire à la quintessence de GHOST...

Korn a changé la face d'une partie de l'histoire de la musique avec leur premier album éponyme. Un disque pionnier dans son genre. Une brèche inespérée s'est ouverte dans le paysage musical de l'époque, majoritairement dominé par la pop, Korn a articulé un renouveau musical générationnel, libérateur. Korn deviendra ainsi la bande-son d'une jeunesse mondiale et d'une génération entière. Depuis la création du groupe, Korn a vendu plus de 40 millions d'albums dans le monde, reçu deux grammys et ont sillonné la planète un nombre incalculable de fois pour défendre leurs nombreux albums légendaires. Les 5 membres du groupe ont sans cesse repoussé les limites du rock de la musique alternative et du métal, tout en restant un pilier majoritaire et d'influence pour leur légion de fans et pour de nombreux artistes. Représentant un nouvel archétype et un sens de l'innovation radical.

Voici un album tout bonnement hallucinant. D'ailleurs, est-ce vraiment une surprise ? D'abord en solo, puis et surtout au sein du duo Run The Jewels, Killer Mike est relativement proche du sans-faute discographique. Mais Michael, septième album solo, le premier en onze années, est clairement l'un des moments les plus marquants de sa carrière. Il existe tellement d'instants dont émanent une force vive évidente, une dureté nécessaire, que ce disque en devient vertigineux. Il faut plusieurs écoutes, non pas pour l'apprécier, mais pour en cerner le potentiel. Chaque début de morceau est une bastos, chaque entrée sur les prods fait mal, dans le bon sens du terme. Durant le pic du mouvement Black Lives Matter, Killer Mike était aux avant-postes des prises de paroles. Forcément, cet engagement totalement politique transpire ici, avec radicalité. A la production, on croise No I.D., architecte en chef, mais également DJ Paul, Cool N Dre ou encore DJ Moon, meneurs de la lourdeur, de cette patte sonore qui réunit les époques, les chapelles et les antagonismes autour d'une seule et même cause : le rap, le vrai