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Le Bonbon Vodou, c'est une confiserie qui, dès les premiers contacts avec les papilles auditives, fait ressentir les pulsations de sa rythmique épurée et pourtant prégnante. Caisse en fer blanc et charley en sac plastique, sur sa batterie en exemplaire unique, Oriane l'a travaillée ; avec sa guitare au corps de bidon d'huile, JereM l'a finement recouverte de mélodies. Des histoires à deux voix, qui combinent, pétillent et explosent. Des poèmes, du sarcasme, des émotions. Une nostalgie joyeuse, une tristesse festive, à l'image du cimetière marin de la baie de Saint-Paul, île de La Réunion. Enregistré entre la France et l'île volcanique, battu par l'air de l'océan Indien, l'album, dans les mots comme dans les notes, transforme la chanson française en succulence créole. Sur place, c'est entouré de figures musicales de l'île que le duo s'est offert des subtilités gustatives du sega et du mayola. Les notes d'accordéon de René Lacaille, le père d'Oriane, la voix de Danyèl Waro. Mais aussi des percussions - le kayamb évidemment ! - et, dans la tradition locale, le souffle des orchestres en cuivres.
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Récompenses :Le choix de France Musique, Choc Jazz Magazine.
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Voilà deux magnifiques diseurs/chanteurs qui vont associer leurs mots et scansions pour un projet scénique au croisement d'une certaine idée de la chanson et d'un hip-hop ré-inventé. Tout commence en 2010 au Bataclan, Marc Nammour et Loïc Lantoine ne se connaissent pas encore mais vont croiser leurs verbes à l'occasion d'un concert en soutien au journal L'Humanité. Après cette improvisation mémorable, ils se promettent de pousser cette rencontre impromptue. Ça se fera huit ans plus tard et quelques albums de plus à leur actif à La Scène Nationale du Jura.
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Avec des textes finement ciselés, véritables scénarios poétiques, drôles, voire loufoques, elle enrichit le répertoire d'une chanson française inventive, teintée de jazz et de Musiques du monde. Après Cachée, son dernier album sorti en 2016, qui se voulait intimiste et teinté d'une mélancolie faisant référence aux racines et à l'enfance, Ce 3ème album plus encré dans le présent, plus explosif, plus frontal, en adéquation avec son énergie sur scène.
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Ses mots déploient des images aux couleurs éclatantes, enfants insouciants qui jouent (Mita mita, Matsipa tsipani), maman guérisseuse (Stoki stoki), grand-père, grand marcheur (Ntate Mogolo) et même une adaptation de la comptine anglaise Mulberry Bush (Muntu wetu). Cette traversée affective et énergique est aussi rythmée par des mélodies tendres (The retreat song, Malaika) que Miriam Makeba a chantées et qui, aujourd’hui, voyagent au titre du patrimoine musical sud-africain avec ses instruments tels que le djembé, l'ubu, le cajon, le tambourin, le wood-blocks et la guitare.
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Récompenses : Elu Citizen Jazz (mars 2020). Revue de presse : "Chance. Comment imaginer titre plus simple pour une musique qui parle en droite ligne du coeur ? Une fois encore, c'est pour chacun d'entre nous la certitude d'être en belle compagnie. Celle d'Henri Texier, musicien dont on peut dire qu'il est, à 75 ans, entré dans la légende du jazz, une musique qu'il continue de raconter avec des mots chargés d'émotion et d'admiration," (Citizen Jazz, mars 2020), "Ecouter "Chance" est une aubaine. Cela permet de renouer avec l'idiome identifiable entre mille du contrebassiste, avec les couleurs profondes du chant de son instrument et son groove chargé d'émotions." (latins-de-jazz.com). Résumé : Henri Texier, contrebassiste, multi-instrumentiste trace sa route, disque après disque depuis 1967. En faisant moins attention, on pourrait croire que cet ensemble impressionnant de productions discographiques raconte une carrière, alors qu'il dessine surtout une oeuvre, puissante et admirable. L'oeuvre d'un musicien qui s'est toujours tenu aux avant-postes de la musique qui s'invente, l'oeuvre d'un artiste inquiet et sensible, à l'écoute du monde. Plus les années passent, plus l'importance et l'originalité d'Henri Texier s'imposent à tous les musiciens, compagnons de route, ou pas. Merveilleuse alliance d'une grande tradition de la contrebasse et d'un modernisme qui n'a jamais eu froid aux yeux. Le temps qui passe ne semble avoir aucune prise sur son jeu : rond, puissant et surtout animé d'une extraordinaire conscience du rythme. Un casting de haute volée et un enchaînement de scènes et de paysages qui donnent à l'auditeur la certitude d'un scénario global. Une fois de plus l'amiral Texier est à la barre, comme un grand et doux timonier, à l'enthousiasme intact, un homme qui voit un peu plus loin que les autres, et qui peut donc les guider.
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'Bululu', c'est le brouhaha. Celui des rues de Caracas et de Maracaibo, mais aussi le tumulte des affluents de l'Orénoque, sur les rives duquel vivent les amérindiens Waraos. C'est encore le bourdonnement des ouvriers agricoles qui s'affairent dans les plantations de café, cacao, canne à sucre ou de tabac. Fenêtres et oreilles grandes ouvertes sur la très riche culture musicale du Venezuela, 5 artistes s'inspirent des musiques populaires de ce pays et des "chants de travail" qui accompagnèrent son histoire singulière. Issue de plusieurs siècles de métissage, point de rencontre des musiques précolombiennes, arabo-andalouses, afro-caribéennes, cette musique raconte l'environnement, le quotidien, la réalité sociale et le sacré. Emmanuelle Saby utilise sa voix pour exalter ces chants et paroles du quotidien qu'elle colore de ses propres expériences vénézuéliennes. Un pays qu'elle découvre depuis plusieurs années, au fil de séjours et de rencontres avec des musiciens qui lui permettent d'en apercevoir toute la richesse musicale. Amusement, curiosité, provocation, le propos est d'explorer l'espace qui se trouve à l'intersection de ces deux mondes musicaux. Entre arrangements de thèmes traditionnels, compositions inspirées, improvisation et traitements électroniques, le répertoire s'affranchit finalement des esthétiques et nous fait entrer dans un univers parallèle, véritable 'folklore imaginaire'.
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Les comptines populaires de l’album Danse avec moi à Kinshasa incitent les enfants, tantôt en lingala, tantôt en français et parfois dans les deux langues, à bouger en rythme et à improviser des mouvements comme à Kinshasa. Les rythmes de l’album constituent le fil rouge de ce patchwork énergique Le kavacha dicte la cadence de la marche scout qui se terminera autour d’un plat de « madesu « (Intendant) ; le n'dombolo dynamise la couleur des fruits, du rouge piment au vert gombo (Piment rouge) ; la rumba congolaise met en valeur les gestes d’amitié (Le corossol) ; le pendé renforce l’énergie de la joyeuse sarabande qui fera tomber les gouttes de pluie (La danse de la pluie). Danse avec moi à Kinshasa est une invitation réjouissante à danser dans la « ville musique »du continent africain!
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La musique classique et le jazz ont atteint leurs plus hauts sommets à travers une formation parfaite : le quatuor. Quatuor à cordes pour l'une, quartet avec trompette (ou saxophone), piano, contrebasse et batterie pour l'autre. Oser la réunion de ces deux pôles, voilà le pari de David Enhco avec sa nouvelle création 'Family Tree.' Il choisit d'allier son quartet de jazz à l'un des meilleurs quatuors à cordes français d'aujourd'hui, le Quatuor Voce. En confiant à son frère Thomas Enhco les arrangements de standards de jazz (John Lewis), de la pop (Elliott Smith), de la musique classique du XXe siècle (Francis Poulenc), du baroque (Claudio Monteverdi) et d'oeuvres nouvelles (Thomas et David Enhco, Florent Nisse), et en invitant des solistes aussi divers que Michel Portal (clarinette basse), Célia Kameni et Caroline Casadesus (chant), c'est un véritable kaléidoscope d'influences, de formes, de rythmes et de couleurs dans lequel il nous invite. - - La précision et les textures du Quatuor Voce, la puissance de la fameuse paire rythmique Gautier Garrigue (batterie) et Florent Nisse (contrebasse), la finesse de l'écriture et l'élégance du jeu de piano de Thomas Enhco, le son de trompette inimitable et la poésie de David Enhco, évoquent les plus belles réussites de mélanges de classique et de jazz, de musique écrite et improvisée dans l'histoire de la musique : Claus Ogermann avec Michael Brecker ou Bill Evans, Henri Mancini, Stan Getz et Eddie Sauter... Le choix des textes (Heinrich Heine - traduit en anglais, Jean Cocteau, Paul Verlaine), et des titres instrumentaux ('Cavalcade', 'Train de Nuit', 'The Lighthouse') donne une dimension épique et poétique à ce projet qui défie les normes et les étiquettes. 'Family Tree', pourquoi ce nom ? Ceux qui suivent le parcours de David Enhco depuis ses débuts n'auront pas manqué de remarquer que ce projet rassemble sa famille de sang et de coeur : son frère, sa compagne, sa section rythmique de toujours, sa mère et ses plus proches amis. Par ailleurs, l'album sort symboliquement un 11 février, date de l'anniversaire de son mentor et beau-père Didier Lockwood, qui lui-même avait à coeur de réunir aussi souvent que possible les deux moitiés de son univers musical.
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Lorsqu'il arrive dans l'histoire, un gros travail d'arrangement a déjà été effectué sur le répertoire, mais dès la première répétition le batteur trouve sa place, en apportant sa rigueur, son imagination et sa science du timbre.'Dans ce type de configuration où le moindre impact de baguette sur une cymbale, la moindre intonation de caisse claire prennent soudain une importance déterminante dans l'équilibre du discours collectif, être comme lui, à la fois et solide et précis, s'est avéré un atout précieux dans l'élaboration d'un son de groupe.'Très vite à l'idée de reprendre une poignée de standards entrés dans l'imaginaire collectif bien au-delà du cercle des amateurs de jazz ('Round about midnight', 'What is this thing called love ?', 'Besame mucho'), et de ressusciter quelques perles enfouies dans le riche catalogue de thèmes du contrebassiste ('Fertile danse'créé en 1998 sur l'album'Mosaïc man'et'Islaz', titre éponyme d'un mythique enregistrement du Transatlantic Quartet paru dix ans plus tôt...), les trois hommes décidèrent d'ajouter chacun une composition nouvelle de leur cru. Si'Take your time'de Sébastien Texier, 'Forest forgive them'de Gautier Garrigue et'Bacri's mood'd'Henri Texier s'intègrent de façon si naturelle au programme c'est qu'au-delà de leurs évidentes qualités mélodiques intrinsèques, la façon directe et sans esbroufe avec laquelle le trio les aborde au même titre que les autres, en plongeant résolument au coeur du chant, donne à l'ensemble une incontestable unité esthétique.'Cet enregistrement j'ai voulu le placer sous le signe de deux valeurs que je trouve de plus en plus essentielles dans quelque forme d'art : la précision et la simplicité ! Ça se révèle de façon évidente, selon moi, dans la manière frontale que l'on a choisi de jouer les mélodies ! On n'a jamais cherché à faire les malins en fioritures, arabesques et commentaires, on est chaque fois demeuré fidèle à la lettre, en restant au plus près du chant et de la poésie de la composition. Quand une mélodie est belle, il faut la respecter, c'est le meilleur moyen d'aller toucher l'émotion qu'elle recèle. Mais c'est une vraie prise de risque ce choix de la simplicité. Un incroyable défi !'Ce défi, s'il est relevé de façon admirable tout du long de manière puissamment collective, repose néanmoins en grande partie sur les épaules de Sébastien Texier, dont on n'a peut-être jamais entendu mieux que dans ce disque la beauté toute en nuances du timbre flûté de son saxophone alto ainsi que sa façon très contrôlée de conjuguer rigueur formelle, intensité expressive et imagination lyrique dans le feu de l'improvisation.'C'est un disque dont j'assume l'entière responsabilité en tant que leader, mais qui a été conçu en collaboration étroite avec les deux autres membres du trio et qui repose sur un véritable discours commun. C'est collectivement que pour aller au bout de cette ode à la mélodie, on a placé Sébastien dans la position du chanteur, en mettant en avant son lyrisme. Tout du long, il se retrouve en situation de porter seul la mélodie et de la développer dans ses improvisations et la façon dont il prend sa responsabilité en choisissant de ne jouer que du saxophone alto pour la première fois dans un disque et en assumant une totale liberté d'expression me touche beaucoup !'Et de fait, constamment inventif, engagé corps et âme dans le vif de la mélodie avec un phrasé aérien évoquant souvent par sa fluidité, son sens de l'espace et son élégance discrète le fantôme des grands stylistes du jazz west coast, Sébastien Texier non seulement donne à l'ensemble sa couleur générale et son intensité émotionnelle tout à fait particulière mais affiche dans ces plages une autorité et une sérénité nouvelles qui le placent sans conteste au rang des meilleurs saxophonistes européens. A l'arrivée, captée sans public dans les conditions du live sur la scène du Triton, cette musique qui, sur le papier, aurait pu passer pour austère dans sa nudité ascétique, nostalgique et auto-référencée dans son choix de revisiter un répertoire pour partie de standards et de compositions anciennes se révèle dans l'esprit et le geste toute en ouverture et vivacité - extraordinairement contemporaine et incarnée de se vivre totalement au présent.'Ce que l'on sent dans ce disque, c'est l'impulsion initiale : on n'avait pas d'argument à défendre ; pas de justification à donner ; pas de concept à incarner ; pas d'histoire extra-musicale à défendre ou à illustrer - on a juste fait de la musique dans un réflexe de survie, pour la beauté du geste !'. De la musique pure, de la musique nue, de la musique libre... Stéphane Ollivier.
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A l'approche des fêtes de fin d'année, qui n'a pas eu envie d'aller patiner sur le lac gelé de Central Park, de déambuler ensuite dans les rues enneigées de Manhattan, rythmé par le son des chorales aux portes de chaque foyer ? Dans la tradition des albums de Noël, le génial Keystone Big Band a sorti de sa hotte les plus beaux et célèbres Christmas songs. Accompagné par les belles voix de Célia Kameni et de Pablo Campos, Christmas celebration fera swinguer vos petits souliers - avant de les mettre au pied du sapin ! Les dix-sept acolytes du groupe ne se sont plus quittés depuis le conservatoire. Prolifiques, érudits et créatifs, ils forment une vraie famille. Leur complicité se traduit par une énergie forte qui sublime ces mélodies incontournables. S'inscrivant dans la lignée des grandes formations swing des années trente- quarante, ils n'en incarnent pas moins la nouvelle génération du jazz. En 2018, ils sont consacrés'Groupe de l'année'aux Victoires du jazz.
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Une corde vocale vibre, le corps résonne, et le cri se libère en secouant tout sur son passage. "El Grito" (le cri), 4e album de la Cumbia Chicharra, est arrivé comme cela, du fond du cœur et à pleine puissance. Comme un orgasme, une délivrance, une transe collective ou une clameur de résistance... un cri pour chaque étape de la vie. Les 8 musiciens et le metteur en son du groupe ont chacun leurs influences et leurs caractères bien affirmés. C'est en forgeant patiemment leur unité, leur unanimité et leur complémentarité musicales que ces nouvelles compositions sont nées. La cumbia comme épicentre, et tout un monde pour amplifier les secousses : les musiques caribéennes, andines, afro- américaines ou orientales, l'amour de la danse, le goût du dub, du rock, et de l'électronique dans une transe de percussions. Chaque chanson revendique son autonomie et lance des passerelles : delirium oriental (Chikilin, Polleromax), hip-hop cuivré (Amigo Publico), cumbia dub lascive (Fugitivo) ou chamanique (Grito Animal), carnaval de percussions (Dia Maldito), et en pivot central, la cumbia tipica d’accordéon (Guaton Feliz, Quien es).
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Avec Paz en La Tierra, les Meridian Brothers et le Conjunto Media Luna ont eu pour mission de rechercher l'essence de la musique colombienne des Caraïbes et sa formation traditionnelle : Accordéon, Guacharaca, Caja, Congas, Basse électrique, et voix. En partant de cette idée et en travaillant la musique d'un documentaire sur le célèbre chanteur Diomedes Diaz, Iván Medellín (accordéoniste du Conjunto Media Luna) et Eblis Álvarez des Meridian Brothers, se sont lancés dans un nouveau projet en construisant un son basé exclusivement autour du combo colombien traditionnel et en travaillant à l'extrême les mélodies d'accordéon présentes dans l'imaginaire musical colombien.
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Les œuvres sélectionnées dans ce grand livre-disque nous plongent dans la France et la Russie de la fin du XIXe-début XXe siècle, où le piano était l'instrument de prédilection pour initier les enfants à la musique. En entrant dans l'intimité et le monde onirique des compositeurs, on redécouvre nos joies et nos craintes d'enfants, nos émotions et les couleurs de notre propre imagination !Des petits chefs-d'œuvre choisis et interprétés par deux solistes d'exception, Ludmilla Berlinskaïa et Arthur Ancelle :  Bizet, Debussy, Liadov, Moussorgski, Ravel, Tchaïkovski… 
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Où il est dit qu'il y a toujours un avant et un après.'D'habitude il n'y a pas de règle précise. Mes albums sont instinctifs : tout part d'un jaillissement et, à la fin, je comprends ce qu'ils évoquent et pourquoi je les ai imaginés ainsi. Au début, j'avais envie de sortir enfin un album qui se cache en moi depuis longtemps : la méditation est importante dans ma vie et je voulais traduire cet état en musique, d'où l'idée d'un album intitulé Le rythme du silence. Le titre se suffit à lui-même. Et puis... Et puis nous attendions notre premier enfant, et puis j'avais 40 ans, et puis le confinement...'- Où il est dit que le silence attendra encore un peu :'Une autre envie est née. Lorsque je me suis mis à imaginer ce nouvel album, tout ce qui gravite autour de moi avait changé. Surtout, grâce à la proposition de Komos, je me suis retrouvé pour la première fois en studio pendant plusieurs jours, prêt à véritablement'construire et fabriquer'un album. D'habitude, mes albums viennent peu ou prou de la scène et se nourrissent d'une rage personnelle que j'expulse en jouant. Cette fois, l'album est guidé par une autre énergie : enfantine, mélancolique, évanescente, élégiaque. Une célébration de la douceur et du beau.'Où il est dit qu'une note est une pierre à l'édifice:'Lorsque j'enregistre, il y a toujours chez moi une lutte entre le leader du groupe, le compositeur et l'interprète, ce qui provoque excitation mais, parfois aussi, du stress. Cette fois, j'ai pu endosser chaque rôle tour à tour. J'imaginais le morceau, je le construisais avec Léo Jassef qui s'installait au piano ou aux percussions pour l'enregistrer, enfin, et seulement à ce moment-là, je prenais ma clarinette pour jouer sur la musique déjà existante. Les différentes couches se construisaient ainsi. Et puis venait le temps du mixage avec Félix où il était encore possible d'inventer, de composer. J'ai passé neuf jours en studio et j'ai utilisé tout ce temps qu'il est très rare d'avoir pour travailler réellement chaque morceau. Je peux dire que c'est mon premier album de compositeur. Comme une célébration'.
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" Le rêveur ! Ce double de notre être, ce clair-obscur de l'être pensant " écrit Gaston Bachelard en 1961. " Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ", poursuit Antonio Gramsci. Sandrine Piau a choisi d'apposer ces deux citations en exergue de son nouvel enregistrement : " Mes proches connaissent cette obsession qui ne me quitte jamais totalement. L'antagonisme entre lumière et obscurité. Le clair-obscur, l'entre deux... ". Ce programme, enregistré avec l'orchestre Victor Hugo dirigé par Jean-François Verdier, chef et clarinettiste super-soliste de l'Opéra de Paris, chemine en effet entre la froide forêt rhénane du Waldgespräch, ballade de Zemlinsky composée en 1895 pour soprano et petit ensemble, la nuit du premier des Sieben frühe Lieder de Berg (1905-1908), le soleil de Morgen de Richard Strauss, suivi des Quatre Derniers Lieder, composés en 1948, dont les deux premiers Frühling (le printemps) et September (l'automne) sont aussi " les saisons de la vie " conclut Sandrine Piau.
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Keyvan Chemirani élargit la grammaire rythmique persane du trio familial (zarb, daf, udu) aux syntaxes de l'Inde (Prabhu Edouard Music, tablas) et de l'improvisation européenne (avec Stéphane Galland, d'Aka Moon, batterie). Le recours aux cordes (Vincent Segal au violoncelle et Sokratis Sinopoulos à la lyre crétoise), dépasse le mélodique pour s'intéresser aux timbres et au micro-tonal. Le chant est présent, porté par chacun des sept instruments.
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