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La France s'apprête à entrer dans la campagne présidentielle de 2017. Or un sujet est absent depuis des mois, voire des années, du débat public français : l'Europe. Ou plutôt, l'Europe est présente, mais monopolisée par l'extrême droite et la galaxie des sympathisants souverainistes et eurosceptiques qui gravitent dans son sillage. C'est une erreur : l'Europe est un atout pour la France, dès lors qu'on comprend qu'elle ne sera jamais une réplique XXL de l'hexagone. L'Europe est fragile et menacée, par des crises multiples : ralentissement économique, crise des réfugiés, changement climatique, menace sécuritaire, Brexit, crise grecque… Il est minuit en Europe ! Et pourtant, elle est indispensable, car ces crises sont au minimum européennes, et les solutions le sont aussi.Le projet européen a besoin de faire, de nouveau, la preuve de son efficacité. La reconquête des cœurs et des esprits passe par des résultats. Or l'Europe n'a pas convaincu sur ce plan ces dernières années. Pourquoi l'Europe n'a-t-elle pas de véritable politique économique? Est-elle un bouclier contre les excès de la mondialisation, ou un catalyseur des déstructurations qu'elle engendre ? Fallait-il élargir l'Union de 15 à 28 membres ? La France est-elle condamnée à voir son influence décroître, notamment face à son grand voisin d'outre-Rhin ? Que peut l'Europe contre la montée des inégalités ou la croissance encore trop modeste? Le traitement de la crise des réfugiés se fera-t-il au prix de l'abandon des valeurs humanistes du continent ? La vague populiste europhobe qui déferle sur l'Europe est-elle résistible, et à quelles conditions ? Faut-il développer un "patriotisme européen" ?Tout candidat – a fortiori de gauche – à l'élection présidentielle devrait avoir une réponse à ces questions essentielles. Or la gauche, encore marquée par ses divisions passés, a fait de l'Europe un impensé. C'est contraire à son histoire, son identité et ses valeurs. Ce livre répond aux populistes anti-européens et...
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 Fils de diplomate qui a beaucoup voyagé à travers le monde, enseignant à Oxford, Patrick McGuinness a un lieu de mémoire secret. C est la ville de Bouillon, en Belgique, où se trouve la maison de sa grand-mère. Il y est allé enfant, il n a cessé d y revenir, il y retourne à son tour avec ses propres enfants. Bouillon, si proche de Charleville, où Rimbaud a vu le jour, de Sedan, où l armée française a été défaite par les troupes prussiennes en 1870. Bouillon, ville de deux mille habitants qui a jadis été au cSur de l Europe et a vu naître le chef du parti collaborationniste belge pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bouillon avec son pittoresque de murs où d antiques « réclames » vantent la Mandarine Napoléon, Bouillon où se parlent deux langues, la flamande et wallonne (« en Belgique, même les moines trappistes doivent choisir dans quelle langue se taire »), bouillon de culture et de rêverie. C est dans ce grenier de sa mémoire que se nourrit l imagination de l écrivain.
 

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  La famine meurtrière qui frappa l'Ukraine au début des années 30 reste un des chapitres les moins explorés de l'Histoire soviétique. Anne Applebaum répare enfin cette injustice par un livre qui fera date. Elle impressionne par la somme des connaissances rassemblées et commentées  sur ce qui fut une véritable extermination de tout un peuple organisée par le Parti communiste soviétique sous Staline, mais aussi par son talent d'écrivain. Son récit des faits débute par l'histoire de la révolution ukrainienne en 1917 et celle du mouvement national qui en est issu, puis se poursuit par les premières décisions du Politburo sur la politique agricole à mener dans cette province si fertile de l'Union Soviétique jusqu'à la persécution systématique de l'élite ukrainienne. Le tableau brossé par Applebaum nous plonge de manière inédite dans les horreurs de la répression menée par le régime stalinien. Car cette famine «  organisée  » fit plus de 5 millions de victimes - dont 3.9 millions d'Ukrainiens, et l'héritage de cette mémoire que l'URSS a tenté d'éradiquer joue évidemment un rôle considérable dans les relations russo-ukrainiennes au temps présent.Famine rouge s'impose par sa documentation incontestable, sa hauteur de vue et les perspectives qu'il dégage, c'est aussi un livre nécessaire pour comprendre un épisode tragique de l'Histoire du XXème siècle autant que la réalité politique actuelle de cette région du monde.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat.
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Deux textes en vérité. D'abord Hôtel Europe, monologue en cinq actes, dont l'action se déroule le 27 juin 2014, à Sarajevo, en pleine cérémonie de commémoration du déclenchement de la guerre de 1914. Un homme, sans doute un écrivain, est enfermé entre les quatre murs d'une chambre d'hôtel qu'il a connue vingt ans plus tôt et où il est censé préparer le discours qui lui a été commandé pour la circonstance et qui doit porter sur l'Europe, ses valeurs constitutives, son futur et l'état présent de son esprit. Il est seul. Le monde extérieur ne lui parvient qu'à travers l'indistincte clameur qui monte de la rue en fête. Et il a, posé devant lui, un ordinateur où il navigue en quête de vieilles photos, de documents vagues, d'inspiration. Ensuite, Nouvelles vues sur l'Europe, un essai philosophico-politique développant ou élucidant les points les plus énigmatiques du texte théâtral. Il y est question de Husserl, de Heidegger, de la montée des populismes et des souverainismes, du malaise (ou de l'impasse...) dans la civilisation d'aujourd'hui ainsi que des progrès, partout, du nihilisme ? et puis, aussi, de la façon dont peut et doit se nouer, ici et maintenant, le triple fil, constitutif du génie européen, de l'esprit d'Athènes, de celui de Rome et du génie de Jérusalem. Un diagnostic. Des solutions. Et des raisons de croire et d'espérer.
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C'est l'histoire d'un homme qui court. Sa semelle frappe le bitume. Sa respiration emplit les avenues entièrement vides. Parfois il traverse un rond-point comme un anneau gigantesque. Mais sur le côté, aucun public, engageant ou rieur, aucune banderole, rien. Des haut-parleurs sont fixés partout, et des hommes en gris observent, à chaque carrefour, ce coureur et, loin devant, celui qui le précède.Bienvenu dans cette capitale célèbre et silencieuse, aux façades tristement ripolinées, où se mêlent douleur et néant. A Pyong Yang plus qu'ailleurs, le marathon est une épreuve. Marc Nexon s'y est préparé, il a dissimulé son métier véritable, et le voici lancé. Que pense le démocrate qui traverse au pas de course la ville la plus fermée du monde, en short et baskets fabriquées en Chine, de l'autre côté de la frontière  ? Croit-il à l'échange par le sport, lui qui a couvert l'ancien bloc de l'Est  ? Rencontre-t-il un pays différent, entre statues immenses et plaines désertées  ? Ou cette course est-elle un acte un peu fou, un engagement décalé  ?D'une avenue où se rangent les camions de l'armée à l'étage interdit de l'hôtel, d'une pause très surveillée en bord de route à un sourire d'enfant, Marc Nexon raconte, évoque, respire. Ici un vêtement, là un signe. Ici un slogan, là une impasse misérable. Partout la peur. Cette traversée métaphysique, magistralement écrite, est aussi un des rares récits sur ce pays interdit.
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«  De loin, à 400 m d'altitude, miroitant sous la lune ou étincelant au soleil, j'aperçois comme un drap blanc étendu sur le flanc d'une colline. Ce drap blanc, qui occupe plusieurs hectares, coïncide avec l'emplacement du village détruit. Ce n'est pas un drap, mais une couche de ciment chaulé d'un mètre cinquante de hauteur ; des couloirs percés dans cette masse reproduisent le tracé des rues anciennes…  »Dès la première page, nous voici en Sicile avec le grand romancier et essayiste Dominique Fernandez. Fou d'Italie depuis toujours, passionné de la langue italienne, ami de Moravia et de Pasolini, traducteur de Goldoni et Sandro Penna, il nous conduit dans son Italie, éternelle, actuelle, selon ses passions, son désir. Ce n'est pas de l'égoïsme, mais une passion incessante. Nous traversons Naples, Rome, l'Ombrie, Bologne, Florence et Venise…D'une mosaïque méconnue à une tonnara en ruine, d'un vers énigmatique au plus beau tableau de Rome, de la transparence du marbre au mystère de la chapelle Saint Luc, c'est une promenade buissonnière. Fernandez raconte, déploie, cherche, ironise, se passionne. Rien ne lui échappe et tout s'éveille ici, avec plaisir, sensualité, à hauteur de l'amour porté. On apprend, on s'épate de ce beau savoir, joyeux et tendre.
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«  Je me suis longtemps refusée à imiter les confrères qui publient leurs Mémoires, persuadés que leur moi mérite exhibition et que les épisodes de leur vie personnelle et professionnelle suscite l'intérêt. Le journalisme est un métier comme un autre et la télévision n'est souvent qu'une usine à baudruches. A tous ceux qui m'interrogeaient à ce sujet, je n'ai cessé de déclarer qu'à ce petit jeu narcissique, on ne me prendrait pas. Publier cet ouvrage m'oblige à manger mon chapeau. Me voici à mon tour piégée dans ce paradoxe  : écrire comme tout le monde, en espérant intéresser tout le monde à une vie qui ne serait pas celle de tout le monde. Il faut assumer ses contradictions et ne pas avoir peur de se désavouer. C'est dit…Les personnes que je croise me regardent comme une vieille connaissance à laquelle elles associent deux images contradictoires  : la présentatrice d'une émission qui fut célèbre il y a plus de vingt ans et qui demeure dans la mémoire collective  ; la femme qui fit, à son corps défendant, des milliers de «  une  » de journaux à l'occasion d'un scandale planétaire impliquant son mari. N'étant pas seulement l'une et ne me reconnaissant pas dans l'autre, je me demande ce qui, de tout cela, peut rester pertinent.Je vais tenter d'être juste. Pas exhaustive mais sincère. Je parlerai de mes parents, de cette enfance très protégée qui aurait pu mettre hors de ma portée les armes nécessaires pour lutter dans la vie  ; je convoquerai certains personnages hauts en couleur que j'ai eu la chance de croiser et tenterai de brosser le portrait le plus fidèle possible du monde des médias tel que je l'ai connu  ; j'évoquerai les grands bonheurs de la vie et les épreuves qui l'ont écorchée…  »A.S
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À travers l'histoire d'un dragon pas tout à fait ordinaire et d'une petite princesse en cavale, ce conte moderne et initiatique interroge, non sans humour, la notion de richesse. Ce nouveau titre de la collection du Yark et de La Boulangerie des dimanches est aussi lumineux que l'amour !
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« L' “autre” langue des femmes, c'est la parole qui émerge lorsqu'elles se définissent pour ce qu'elles sont, pas en fonction de ce qui leur est infligé.Ce langage fut toujours parlé en Afrique, continent qui enfanta des  dynasties de “grandes royales”, contredisant ainsi la posture victimaire d'un  certain activisme occidental.S'appuyant sur l'histoire, les mythes, spiritualités et pratiques sociales des Subsahariennes, l'auteur nous initie à un riche matrimoine qui révèle  la variété des potentialités féminines.Les femmes impressionnantes dont elle nous conte les aventures  régnèrent sur des sociétés patriarcales, donnèrent une terre à leur peuple  en exil, firent du plaisir sexuel un droit, s'engagèrent dans les luttes  anticoloniales qu'elles financèrent souvent grâce à leur fortune personnelle,  furent conscientes de leur valeur en tant qu'individus souverains.Pourtant, la riche expérience des Africaines subsahariennes reste  méconnue. Sans s'identifier à ces femmes ni voir en elles des références, on  entend leur prescrire un modèle d'émancipation.La “sororité” reste une vue de l'esprit, compte tenu des rapports de  domination existant entre femmes. L'histoire a doté les unes d'un pouvoir  symbolique, politique et économique dont les autres ne jouissent pas.  Cette dissymétrie fondamentale est occultée par la centralité conférée à la  question de l'hégémonie masculine, censée définir et fédérer les femmes.Des rapports entre elles, reproduisant l'association de la cavalière et de  la jument, permettent-ils de faire cause commune ? »L.M.
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«  C'est à nous, et à nous seuls, qu'il revient de réfléchir, d'analyser et parfois de prendre des risques pour rester libres. Libres de nous engager et d'être ce que nous voulons. C'est à nous, et à personne d'autre, qu'il revient de trouver les mots, de les prononcer, de les écrire avec force, pour couvrir le son des couteaux sous nos gorges.A nous de rire, de dessiner, d'aimer, de jouir de nos libertés, de vivre la tête haute, face à des fanatiques qui voudraient nous imposer leur monde de névroses et de frustration – en coproduction avec des universitaires gavés de communautarisme anglo-saxon, des militants aveuglés, et des intellectuels qui sont les héritiers de ceux qui ont soutenu parmi les pires dictateurs du XXème siècle, de Staline à Pol Pot.  »Ainsi plaide Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, lors du procès des attentats de janvier 2015. Procès historique, procès intellectuel, au cours duquel l'auteur retrace, avec puissance et talent, le cheminement souterrain et idéologique du Mal. Chaque mot pèse. Chaque mot frappe. Ou apporte la douceur. Evoquant les noms des disparus, des amis, leurs plumes, leurs pinceaux, leur distance ironique et tendre. Oui, la liberté d'expression est un combat, chaque jour vivifié par des gestes, des paroles, des échanges.Face à la mort, la littérature nous tient  : ce texte, bien plus qu'une plaidoirie, est un éloge de la vie libre, joyeuse et éclairée.
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« Trente ans après L'Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s'était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c'était son père qui allait me les fournir. »C.D.  L'enquête s'emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d'escrime, de la main d'Henri Gosset, le père de Jean. C'est l'étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s'impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXème siècle, jusqu'aux racines de l'antisémitisme français et à son «  patient zéro  », Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n'a pas rencontré l'auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l'antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l'hypnose, fondateur de l'Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier.  Mais les mauvaises fréquentations d'Henri ne l'empêchent pas de tomber follement amoureux d'une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l'union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset...  Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d'autres, c'est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale. L'époque est féroce, avec ses scandales (Panama), ses campagnes de diffamation contre les Juifs, les capitalistes dénoncés comme espions par L'Action Française, les procès, les grèves,...
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Qu'est-ce qui fait de nous des êtres capables de créer  ?Lorsque Diderot écrit que «  les grands artistes ont un petit coup de hache dans la tête  », il consacre une idée qui traverse les époques et les cultures  : qu'il s'agisse de la mélancolie selon Aristote, de la tempête des passions selon les Romantiques ou du manifeste surréaliste, tous célèbrent le lien entre folie et créativité, au point de considérer la folie comme l'ordinaire du génie.Pourtant l'idée ne résiste guère à l'expérience quotidienne du psychiatre, qui raconte ici ses patients et montre combien la maladie les entrave et les livre à la souffrance.C'est à partir de récentes études scientifiques qu'il devient possible de résoudre cette apparente contradiction  : c'est du côté des parents, enfants, frères et sœurs des patients que pourrait bien se situer la propension à la créativité. Le lien entre folie et créativité devient un lien de parenté  : notre ADN nous rend vulnérables aux troubles psychiques en même temps qu'il nous permet de créer.C'est parce qu'ils sont la contrepartie de ce qui fait de nous des êtres humains que ces troubles s'avèrent si fréquents. Pour créer une œuvre, il faut se représenter le monde en pensée. Or l'acte élémentaire de penser est en soi un acte de création, et un pouvoir qui n'est pas sans risque  : en façonnant nos représentations du monde, nous devenons capables de les enrichir à l'infini.Pour faire œuvre ou pour se perdre.
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Un homme se retrouve dans une église, quelque part dans les fjords de l'ouest, sans savoir comment il est arrivé là, ni pourquoi. C'est comme s'il avait perdu tous ses repères. Quand il découvre l'inscription « Ton absence n'est que ténèbres » sur une tombe du cimetière du village, une femme se présentant comme la fille de la défunte lui propose de l'amener chez sa sœur qui tient le seul hôtel des environs. L'homme se rend alors compte qu'il n'est pas simplement perdu, mais amnésique : tout le monde semble le connaître, mais lui n'a aucune souvenir ni de Soley, la propriétaire de l'hôtel, ni de sa sœur Runa, ou encore d'Aldis, leur mère tant regrettée. Petit à petit, se déploient alors différents récits, comme pour lui rendre la mémoire perdue, en le plongeant dans la grande histoire de cette famille, du milieu du 19ème siècle jusqu'en 2020. Aldis, une fille de la ville revenue dans les fjords pour y avoir croisé le regard bleu d'Haraldur ; Pétur, un pasteur marié, écrivant des lettres au poète Hölderlin et amoureux d'une inconnue ; Asi, dont la vie est régie par un appétit sexuel indomptable ; Svana, qui doit abandonner son fils si elle veut sauver son mariage ; Jon, un père de famille aimant mais incapable de résister à l'alcool ; Pall et Elias qui n'ont pas le courage de vivre leur histoire d'amour au grand jour ; Eirikur, un musicien que même sa réussite ne sauve pas de la tristesse – voici quelques-uns des personnages qui traversent cette saga familiale hors normes. Les actes manqués, les fragilités et les renoncements dominent la vie de ces femmes et hommes autant que la quête du bonheur. Tous se retrouvent confrontés à la question de savoir comment aimer, et tous doivent faire des choix difficiles.Ton absence n'est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins – tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson....
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Tome :
2
«  Ce livre a été écrit dans un endroit qui devrait être sous l'eau  ».  F. B.  Au hasard d'une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une vitrine. Au premier plan, un fauteuil couvert d'un coussin à rayures, devant un bureau d'écrivain avec encrier et carnets, sur une plage curieusement exotique. Cette toile le fait rêver, il l'achète et soudain, il se souvient : la scène représente la pointe du bassin d'Arcachon, le cap Ferret, où vit son ami Benoît Bartherotte. Sans doute fatigué, Frédéric prend cette peinture pour une invitation au voyage. Il va écrire dans cette cabane, sur ce bureau.  Face à l'Atlantique qui à chaque instant gagne du terrain, il voit remonter le temps. Par vagues, les phrases envahissent d'abord l'espace mental et la page, réflexions sur l'écriture, la solitude, la quête inlassable d'un élan artistique aussi fugace que le désir, un shoot, un paysage maritime. Puis des éclats du passé reviennent, s'imposent, tels «  un mur pour se protéger du présent  ». A la suite d'Un roman français, l'histoire se reconstitue, empreinte d'un puissant charme nostalgique  : l'enfance entre deux parents divorcés, la permissivité des  années 70, l'adolescence, la fête et les flirts, la rencontre avec Laura Smet, en 2004… Temps révolu. La fête est finie. Pour faire échec à la solitude, reste l'amour. Celui des siens, celui que Bartherotte porte à son cap Ferret. Et Beigbeder, ex dandy parisien devenu l'ermite de Guétary  , converti à cette passion pour un lieu, raconte  comment Bartherotte, « Hemingway en calbute », s'est lancé dans une bataille folle contre l'inéluctable montée des eaux, déversant envers et contre tous des millions de tonnes de gravats dans la mer. Survivaliste avant la lettre, fou magnifique construisant une digue contre le réchauffement climatique, il réinvente l'utopie et termine le roman en une peinture sublime et impossible, noyée d'eau et de soleil.  La foi en la beauté, seule...
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Après Innocence, le roman de l'enfance, voici celui de l'adolescence et de toutes les premières fois. De manière rêvée, parfois crue, Eva Ionesco retrace une existence violente dans le monde de la nuit, à la fin des années 1970. L'enfant trop en avance erre seule et sans but, jusqu'au collège et à la découverte de l'amitié avec Christian Louboutin. Elle l'aime ; lui, homosexuel, va désormais la protéger et faire avec elle les 400 coups. Puis viendront Vincent Darré, la belle Edwige, Alain Pacadis et enfin, au bout de la nuit et des rencontres parfois limite, frôlant le danger et la mort, ce sera la découverte de l'amour fou, Charles Serruya. Il a 29 ans et elle 13.Christian, Eva, Vincent, la bande traverse le Paris mondain, celui de la mode et des grandes fêtes mythiques du Palace, mais aussi, plus populaire et secret, celui de Pigalle, de Montparnasse ou de la Main bleue à Montreuil. Travailleurs immigrés, militants homosexuels, sapeurs africains, travestis, journalistes à Libération, c'est un Paris divers, mêlé, sans tabous qui se côtoie. Avec les copains, on michetonne, on vole, on se drogue, on fait des strip-teases forains, en groupe c'est si amusant. Paris est une fête, on y danse, la foule est joyeuse, c'est l'aventure, la vie devant soi…Mais en arrière-fond trône la mère d'Eva, l'inquiétante Irène, accusée par le juge pour enfant d'avoir fait mener une existence contre nature à sa fille et de la vendre. Une assistante sociale mène l'enquête et Eva se mure dans le silence, terrifiée à l'idée de voir la petite bande menacée par la police.Poétique, rocambolesque, le récit restitue l'âme d'un Paris disparu. Quête éperdue de l'amour, il est aussi une adresse à l'amitié, à la tendresse, à ceux qu'on a chéris depuis l'enfance et qu'il est impossible d'oublier.
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Tout commence par un meurtre.Sur une aire d'autoroute, à la lisière des villes et des forêts où se vend cruellement le corps des femmes, dans l'Est autrefois blessé par la guerre, on découvre un routier polonais. Au volant de son camion. Assassiné.C'est une région qui fut prospère mais qui ne l'est plus. Son nom est lumineux, l'Aube, ses villes autrefois glorieuses, de Troyes à Bar le Duc, pays de foires, de marchés, de fabliaux et de haute sagesse romane. Mais les forges et les verreries ont fermé. L'abbaye de Clairvaux, fondée par Saint-Bernard, devenue une prison célèbre, une «  centrale  », est en déshérence. Et une société chinoise rachète les industries verrières et convoite nos forêts. Le rayonnement spirituel d'autrefois n'est plus qu'un souvenir.C'est dans cette France, abandonnée de la capitale, légendaire, blessée, balzacienne, si peu racontée, que ce meurtre, ce fait-divers, va provoquer un véritable séisme et prendre dans une même toile des êtres que tout oppose.Ils se nomment Alicja, jeune journaliste solaire et libre qui aime raconter la vie des gens sans histoire; Smyrn producteur de musique fatigué de Paris qui, à 40 ans, veut prendre un nouveau départ, entre forêt et désirs ; Gassien, un ancien légionnaire solitaire et dangereux, croit-on, ou bien est-ce un ermite médiéval échappé là… Il y a aussi Inge, passionnée par Clairvaux  ; son ami et amant le médecin de campagne, seul héritier de Saint-Bernard peut-être  ; il y a Amandine, pauvre mais riche d'envies.Tous cherchent un horizon, une échappatoire, un peu de sens et de pureté dans un monde sali, chiffré, abaissé...  Avec grâce, talent, et une infinie connaissance du cœur humain, Daniel Rondeau nous offre cette France dont on ne parle pas– rond-point ou cul-de-sac, aux paysages inoubliables et aux strates d'Histoire portées par la terre. A la suite de Mécaniques du chaos où il avait raconté les friches urbaines d'une France déboussolée, Arrière-pays est le grand roman d'une France oubliée.
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Tome :
5
Cormoran Strike est en visite dans sa famille en Cornouailles quand une inconnue l'approche pour lui demander de l'aide. Elle aimerait retrouver sa mère, Margot Bamborough, disparue dans des circonstances jamais éclaircies en 1974.Strike n'a encore jamais travaillé sur une affaire classée, et en l'occurrence, 40 ans se sont écoulés depuis les faits. Intrigué, il accepte, malgré le peu de chances de résoudre l'affaire et la longue liste des cas sur lesquels lui et son associée Robin Ellacott travaillent déjà. Cette dernière est embourbée dans un divorce déjà compliqué, ses sentiments pour Strike n'arrangeant rien.Petit à petit, l'enquête apparaît comme extraordinairement complexe. Sur leur chemin, Robin et Strike rencontrent des témoins peu fiables, s'interrogent sur des jeux de tarots, tout en poursuivant des pistes qui semblent mener vers un serial killer psychopathe. Ils apprendront bientôt, à leurs dépens, que même des affaires classées peuvent se révéler dangereuses…Ce cinquième volume de la série des Cormoran Strike, épique et labyrinthique à souhait, nous offre une lecture haletante. Incontestablement le meilleur roman de Robert Galbraith à ce jour.Traduit de l'anglais par Florianne Vidal
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Elles sont «  de bonne famille  ». «  Bien élevées.  » Collégiennes à Notre Dame de l'Annonciation. Elles pourraient aussi bien être dans n'importe quelle institution d'une autre religion ou un très bon collège de la République. Elles ont treize ans, elles sont insoupçonnables. Elles n'ont que le désir en tête.La narratrice, qui a treize ans, rêve des garçons, de leur sexe, de faire l'amour avec eux. Toutes en parlent. Il y a bien sûr la peur, que les religieuses du collège s'empressent d'entretenir en brandissant des images sanglantes de fœtus avortés, mais la peur  ! Elle ajoute à la curiosité. La narratrice s'allie à la terrible Bruna. Rivale et confidente, elle sait dénicher sur Internet des garçons avec qui s'adonner à des conversations téléphoniques interdites. Bruna lui tend un piège, où elle tombe avec naïveté. Que faire  ? Se rapprocher des plus belles de la classe, les Dangereuses  ? Ces transgressives savent quoi faire de leur corps.… Les fâcheux peuvent bien la traiter de putain, il lui faut goûter, goûter au garçon.Légendes, ragots, ignorances, peurs, élans, embûches, alliances, traîtrises, téléphone, Internet, tout tourne autour des garçons et de leur corps mystérieux dans un mélange de fantasmes et de romantisme. Cru et délicat, dévoilant les candeurs comme les cruautés, voici un premier roman d'une véracité implacable qui marquera.
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T.C. Boyle, en maître incontesté de la forme courte, explore une grande variété de thèmes dans ce nouveau recueil. D'une plume acérée, il nous parle du monde d'aujourd'hui et de demain, des nouvelles technologie et d'écologie, mais toujours en portant une attention particulière aux couples. Ceux qui se forment par hasard quand on est voisins, ou ceux qui sont soumis à rude épreuve par une invasion de fourmis géantes. Certains profitent d'un tsunami annoncé pour se rapprocher, quand d'autres se désagrègent à cause d'une voiture volée et d'un chien disparu. D'autres encore doivent faire face au changement climatique qui menace leur survie. Les nouvelles de Boyle se situent au temps présent ou dans un futur proche, et les préoccupations intimes de ses protagonistes croisent des questions politiques et sociétales de manière toujours surprenante. Boyle possède une voix bien à lui, et les huit nouvelles rassemblées ici en sont une nouvelle et éclatante preuve.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Bernard Turle.
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