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Qu'est ce qui a changé dans nos pays depuis 1950  ? L'espérance de vie a augmenté de 20 à 30 ans, l'équivalent du total d'une existence  au XVII° siècle. Passé la cinquantaine, l'animal humain connaît une sorte de suspension  : plus tout à fait jeune, pas vraiment vieux, en apesanteur. C'est un sursis qui laisse la vie ouverte comme une porte battante. Formidable avancée qui bouleverse tout  : les rapports entre générations, la question affective et familiale, le sens même de notre destin. Ce sursis est à la fois passionnant et angoissant. Il faut remplir cette moisson de jours supplémentaires. Les échéances raccourcissent, les possibles s'amenuisent mais il y a encore de la découverte, des surprises, des amours bouleversantes. Le temps est devenu un allié paradoxal  : au lieu de nous tuer, il nous porte.Que faire de ce cadeau ambigu  ?  S'agit-il seulement de vivre plus longtemps ou plus intensément  ? De recommencer ou de bifurquer  ? Qu'en est-il du remariage, d'une nouvelle carrière  ? Comment éviter la fatigue d'être, la mélancolie des crépuscules, comment traverser de grandes joies et de grandes douleurs  ? Nourri à la fois de réflexions et de statistiques factuelles, puisant aux sources de la littérature, des arts comme de l'histoire, ce livre propose une philosophie de la longévité fondée non sur la résignation mais sur la résolution. En somme, un art de vivre cette vie en plus. N'y a-t-il pas une joie profonde à être encore vivants à l'âge ou nos ancêtres avaient déjà un pied dans la tombe  ?
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«  Trois jeunes femmes étaient assises, non loin de moi, dans un restaurant. L'une a dit: "Je n'ai jamais couché avec un...enfin tu vois...un Jaune". "Moi, c'est avec un Noir que je n'ai jamais couché" a dit la seconde. "Faut dire qu'ils sont équipés!" a renchéri la troisième, "Les Noires, elles, elles peuvent, elles ont des grands vagins." "Ah bon?" a dit la seconde. "Bah, oui, c'est comme pour les femmes... enfin... les Asiatiques, elles ont des sexes plus courts, c'est prévu pour." Ce jour-là, j'ai donc appris que, comme toutes les Noires, j'avais un grand sexe.Oui, mais qu'est-ce qu'une Noire?J'essaie de me souvenir du temps où je n'étais pas Noire, mais seulement noire, sans majuscule. Un adjectif, pas un nom. Une simple couleur. Je passe en revue les souvenirs, la cité, l'école, les premiers boulots...Mais dans toutes ces images, je suis déjà Noire.Alors, qu'est-ce qu'une Noire? D'ailleurs, est-ce que ça existe?Et si les Noirs (et tous ceux dont on peut parler en ayant l'illusion qu'en mettant une majuscule on a tout dit d'eux) n'existaient pas?  »    T. de M.
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Alizé Bernard a été victime de violences conjugales. Si elle savait les difficultés qu'ont les femmes à parler et à se faire entendre, elle n'imaginait pas combien le statut de son conjoint rendrait son combat pour s'en sortir plus difficile encore. Car ce dernier était gendarme. Or comment faire quand celui qui vous bat se sert de son statut, représentant de l'ordre, de sa place dans l'institution policière, de sa connaissance des procédures et des liens supposés de solidarité avec ses collègues, pour vous intimider, vous dissuader de vous défendre et faire valoir vos droits ? A Sophie Boutboul, journaliste travaillant sur les violences faites aux femmes, elle a accepté de raconter son histoire ; les mois de silence, isolée en caserne, persuadée que nul n'accepterait de la croire, la peur démultipliée devant un homme incarnant la loi et disposant d'une arme de service, puis les années de luttes, seule, pour faire valoir ses droits malgré les obstacles qu'elle dénonce  ; les tentatives de dissuasion de certains gendarmes, les procédures non respectées, l'absence de sanction hiérarchique, l'indulgence de certains juges. L'impression de se battre contre un système.Au récit de son combat étape par étape, répond, en alternance, l'enquête qu'a menée Sophie Boutboul. Car le cas d'Alizé n'est pas isolé. Chaque année, des femmes meurent sous les coups et les balles de leur conjoint policier ou gendarme. Pendant un an et demi, elle a sillonné le pays pour recueillir le témoignage de femmes ayant connu le même chemin de croix  : les tentatives de dissuasion, les menaces, les procédures caduques, la protection, voire l'impunité, dont certains ont joui du fait de leur statut. Pour en comprendre les raisons, elle a rencontré des avocats, juges, magistrats, les membres d'associations aidant des femmes dans le même cas, les familles des victimes, mais aussi des policiers et des gendarmes reconnaissant les conséquences de leur métier sur leur vie personnelle et l'absence de...
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  Ce roman d'une passion d'amour contrariée est aussi le roman d'une époque.Amélie et Vincent se rencontrent, jeunes, à la Sorbonne à la fin des années 80. Chacun ressent un coup de foudre sans oser l'avouer à l'autre : aucun des deux ne se sent «  à la hauteur  », aucun ne fait le premier pas, aucun n'a la maturité de saisir son bonheur…Ils se donnent rendez-vous, la jeune femme est en retard  : A quelques minutes près, ce jour-là, ce n'est pas un simple rendez-vous qu'elle rate, c'est sa vie.Puis la vie prend le dessus, les emporte malgré eux vers des destins qu'ils ne maîtrisent plus, leur fait prendre des bifurcations comme on emprunte des portes, puis des couloirs, de dix ans, de vingt ans, de trente ans…On suit en parallèle la trajectoire intime et professionnelle d'Amélie et de Vincent, et chaque fois que les hasards de l'existence les remettent en présence, ce n'est pas « le bon moment ».« Trente ans que nous nous connaissons… Des mariages, des divorces, des deuils, des enfants, des centaines de voyages, parfois au bout du monde, des succès, des échecs, des espérances déçues, des rêves d'enfance perdus, des enfances déchues…Trente ans de rêves et de désir ».
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  Certains auteurs attendent la fin de leurs jours pour revenir sur leurs premiers pas dans l'existence et en littérature. Oscar Coop-Phane n'aura attendu que ses trente ans pour raconter ce qu'est la vie d'un écrivain aujourd'hui. Ce que cet étrange travail représente pour lui de joies comme de sacrifices. Son récit n'est pas linéaire ou chronologique mais éclaté  ; Oscar s'y livre par fragments (définition: morceaux cassés d'une chose), dans de courts chapitres aux titres éloquents (P.I : L'encre, La feuille, L'auteur, La fuite, Le titre… P.II : Parler, S'asseoir, Parader, Boire..). Il mêle ainsi des souvenirs d'âges différents – de son enfance, son adolescence, sa vie d'homme.  Le propos peut d'abord sembler trivial ; les bêtises en classe, les copains, sa découverte des filles, de la littérature ; les petits boulots, pion, barman ou dealer, pour vivre et écrire ; les premiers manuscrits, les refus  ; puis le succès, soudain, ses livres en librairie  ; et les galères encore, le métier d'écrivain, les interviews, les salons, la peur de la précarité. Mais son récit fourmille de détails qui sont autant de clés  : une montre Swatch offerte par sa mère qu'elle prétend être un cadeau de son père, alors qu'il vient de quitter leur foyer  ; le geste d'un patron de restaurant près de son lycée qui, chaque fois qu'Oscar s'y rend pour déjeuner, lui rend discrètement le billet avec lequel il vient de payer  ; le visage d'une jeune fille, un soir, qui comme lui, semble cacher une cicatrice  ; le mépris d'un éditeur ou le regard surpris d'un lecteur qui le voit servir derrière un bar alors que son visage est dans le journal. Car les détails révèlent les événements ; une enfance heurtée par les disputes puis le divorce de ses parents ; une vie de débrouilles pour se loger, manger, dès 16 ans  ; le souvenir du corps d'un autre en soi, gamin ; la crainte de ne jamais être publié puis de ne pas pouvoir en vivre. Et aussi, la beauté, tant de joies : la liberté, à Paris, Berlin...
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De nos jours, nous sommes en mode, souvent connectés, toujours sur Facebook à distribuer des likes et des émoticônes, appeler à la bienveillance ou exprimer sa colère, traquer la fake news, réagir au  buzz, et ponctuer nos phrases de du coup, en même temps, voilà, et bonne continuation. Dans une société de l'hyper communication, notre langue change à toute vitesse.De nouveaux termes apparaissent, certains sont importés (impacter, racisé, selfie, burn-out), d'autres inventés (charge mentale, collapsologie) ou employés autrement (c'est juste génial, on est sur, je suis dans…). Or notre langue parle à travers nous. Elle nous dit et nous révèle si l'on sait analyser ses mots et retrouver leurs sens. Saviez-vous par exemple que selfie joue avec le même suffixe que Barbie et Daddy et veut dire "moi chéri"?   Que le terme féminicide désigne le massacre (suffixe -cide) des femmes, et qu'il existe depuis deux siècles  ? Ou que répéter en vrai traduit notre besoin de distinguer «  la vraie vie  » de la réalité virtuelle  ?Dans cet essai passionnant, Julie Neveux examine plus de cent de nos expressions, rappelle leur origine et étudie leur emploi actuel pour faire notre portrait à partir de nos mots. D'une plume savante, drôle et franchement décomplexée, elle nous emmène dans un voyage linguistique et une enquête jubilatoires : dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es.
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Alice a 48 ans, c'est une femme empêchée, prisonnière d'elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrai, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l'ont toujours forcée ou ne l'ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l'a installée près d'elle, à Paris.Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d'une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur.Cet homme devient le centre de son existence  : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l'imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d'amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu'ils sont réciproques.Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu'elle ressent, l'homme a disparu...D'où la lettre qu'elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour. Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains  : l'histoire d'un éveil. Ce qu'Alice n'a pas dit, elle l'écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.
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«  Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier.  » C'est par cette citation du Talmud que s'ouvre le livre-événement de Ronen Bergman, le premier ouvrage exhaustif sur les programmes d'assassinats ciblés menés par les services du Mossad, du Shin Bet et de l'armée israélienne. Depuis les mois qui ont précédé la création de l'État jusqu'aux menaces les plus contemporaines, Israël s'est appuyé sur le renseignement et les opérations secrètes pour préserver sa sécurité en exécutant, sur son sol ou à l'étranger, ses ennemis. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les Israéliens ont ainsi éliminé  de manière ciblée  plus d'individus que n'importe quel autre pays occidental.Il a fallu plusieurs décennies d'enquête à l'auteur pour réunir ces milliers de documents – dont beaucoup sont encore aujourd'hui classifiés – et pour mener des centaines d'entretiens avec des responsables du Mossad, des anciens Premiers Ministres israéliens, ou encore des membres de commandos parfois célèbres, remontant ainsi toute la chaîne depuis les agents exécutants jusqu'aux plus hautes sphères politiques. Bergman nous fait revivre les grands succès de ces opérations secrètes, certains échecs également, et écrit ainsi une histoire parallèle de l'État hébreu. Une histoire de l'ombre dont on comprend dès les premières pages qu'elle est ancrée dans l'ADN de la nation israélienne.Il s'agit d'un projet extrêmement ambitieux mais aussi d'un fabuleux page-turner qui se dévore, chapitre après chapitre, à l'instar des meilleures séries télévisées. Et pourtant nous ne sommes pas du côté de la fiction, Bergman nous raconte un monde secret mais bien réel qui continue, encore aujourd'hui, de modeler le Moyen-Orient et les relations internationales.Traduit de l'anglais par  Johan-Frédérik Hel Guedj
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Le rouge n'est plus une couleur raconte l'histoire d'une amitié qui naît à l'université, lorsque Kate rencontre Max. Ils viennent de milieux sociaux très différents, apprennent à se connaitre de jour en jour puis se rapprochent jusqu'à partager une complicité quasi-fusionnelle. La famille de Max fascine Kate, une famille anglaise aisée et cultivée – la mère de Max est une réalisatrice de tout premier plan – qui lui réserve un accueil chaleureux à chaque fois qu'elle évite de rentrer chez sa propre-mère, une ancienne alcoolique.Mais Le rouge n'est plus une couleur est également un grand roman sur une vie que quelques minutes suffisent à briser. Lors d'une fête d'anniversaire chez les parents de Max, le cousin de ce dernier conduit Kate dans une chambre et profite de la sidération de celle-ci pour la violer. Elle n'ose pas crier et ferme les yeux afin de ne plus voir le ruban rouge cousu à l'intérieur du col de son agresseur, Lewis. À partir de ce soir-là, le rouge n'est plus une couleur pour Kate. Le souvenir de ce viol et son nouveau rapport au monde la murent dans le silence. La honte, la peur et le dégoût l'empêchent de dire quoi que ce soit pendant plusieurs semaines. Puis Kate va commencer à mettre des mots sur cet événement, à donner des indices sur ce qu'il s'est passé à son entourage et notamment à Max, sans pour autant nommer Lewis. Mais lorsque la vérité est sur le point d'être révélée, la tension monte et les réactions divergent face aux révélations qui risquent de faire éclater la famille…Ce premier roman de Rosie Price est un ouvrage bouleversant. La jeune auteure britannique joue avec les codes du roman social anglais et explore la psychologie de ses personnages sans concession, dans ce texte d'une maîtrise incroyable. Le rouge n'est plus une couleur est un livre nécessaire qui annonce la naissance d'une écrivaine britannique majeure.Traduit de l'anglais par Jakuta Alikavazovic 
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Pierre Mourange, 52 ans, docteur et directeur d'une maison de retraite près de Paris, père et mari lointain, tombe un jour sur un revolver dans le cabinet de leur thérapeute familial. Par curiosité, il le prend et y laisse ses empreintes. Manque de chance, le soir-même, le psychanalyste s'en sert pour se suicider, faisant de son patient un coupable tout trouvé. C'est du moins ce que va vouloir prouver l'inspecteur Guise, petit homme limité mais hélas pugnace. Mourange devrait s'inquiéter, mais après tout, entre la prison des jours et celle de la santé, la différence est-elle si évidente  ?Evidemment que oui, parce qu'ici, dans cette vie, il y a Camille, le frère de cœur connu dans l'enfance, écrivain flamboyant, célibataire amoureux de l'existence  qu'aucune injonction à manger bio, faire du sport et honnir le whisky ne pourrait arrêter  ; il y a les hiboux, deux pensionnaires de l'EPAHD, l'un ancien juge d'instruction au cœur tendre et discret, l'autre ingénieur brillant spécialisé dans le piratage des réseaux étatiques  : ici il y a l'amitié qui tient Mourange debout. Et puis Mathilde, sa fille qu'il n'a pas secourue, une nuit, dans le passé, et pense avoir perdue depuis. Mais cette affaire, loin de l'écrouer, va lui permettre de se libérer  ; de voir que ses amis sont prêts à se mouiller pour lui  ; de laisser revenir certains mauvais souvenirs  ; de rencontrer une commissaire qui lui rappellera qu'il peut aimer encore. De réaliser que sa vie, comme sa fille, ne sont finalement pas si loin.Avec une grâce, un humour et une vérité sans faux-semblants, Antoine Sénanque revient pour nous offrir une formidable histoire d'amitié, d'amour et d'existence telle qu'on la sait  : fragile mais pleine de surprises, et de beauté parfois.
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Le destin donne parfois d'étranges rendez-vous. Pour Max Nedelec, la cinquantaine, patron d'une imprimerie en difficulté, tout bascule un matin d'avril , quand des policiers viennent sonner à sa porte. C'est le printemps, une douce lumière embrasse son jardin.Un bordereau perdu, des dettes non honorées, beaucoup de malchance et un peu de triche. La justice frappe, impitoyable.  Max Nedelec quitte le tribunal et ne rentrera pas chez lui. Vingt-quatre mois de prison ferme : il s'enfonce dans la nuit.Là-bas, le bruit des grilles qui s'ouvrent et se ferment marquent les heures  ; là-bas, on vit à deux dans 9m2  ; là-bas, les hommes changent de nom et se déforment : il y a Marcos, une montagne au cœur tendre avec qui Max partage sa cellule  ; Sarko, inquiétant maître qui règne sur la promenade…; le Serbe qui trafique et corrompt tout  ; Bambi, le jeune syrien sous la coupe des puissants  ; le trio indomptable qui s'est fait baptiser «  la bête  »  ; et tous celles et ceux qui traversent cet univers parallèle, Françoise, la médecin, les gardiens, l'aumônier puni et le directeur.Dans la nuit se révèlent les âmes  : ce premier roman d'une incroyable maitrise nous plonge dans les arcanes d'un monde inversé, avec ses lois propres. Mais il y a aussi une lumière, une tendresse, des passions  : un livre saisi entre deux portes, une messe aux lourds trafics, un jeune cousin devenu avocat , Mélodie la petite fille grandie d'un coup, le souvenir doux de l'ancienne passion… Bienvenue aux âmes perdues et retrouvées.
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On a bien compris que l'objectif des «  multi-monstres  » (multinationales, Gafa, oligarchie financière) était de nous décérébrer, de squatter par tous les moyens notre esprit pour empêcher l'exercice d'une pensée libre, nous obligeant à regarder le doigt qui pointe la lune, ce qui est le geste de tout dictateur montrant la voie à suivre, de nous rendre dépendant des produits manufacturés, des services et des applications en tout genre, nous dépossédant ainsi de notre savoir-faire qui est leur grand ennemi, un savoir-faire à qui nous devons d'avoir traversé des millénaires, du jardinage à la cuisine en passant par le bricolage, l'art savant de l'aiguille et du tricot et la pratique d'un instrument de musique au lieu qu'on se sature les oreilles de décibels. Reprendre son temps, un temps à soi, reprendre la possession pleine de sa vie. Et pour échapper à l'emprise des «  multi-monstres  », utiliser toutes les armes d'une guérilla économique, montrer un mépris souverain pour leurs colifichets  : «  votre appareil ne nous intéresse pas  », graffite le capitaine Haddock sur un mur. Contre les transports, la proximité des services, contre l'agriculture intensive empoisonneuse, des multitudes de parcelles d'agro-écologie, ce qui sera aussi un moyen de lutter contre l'immense solitude des campagnes et l'encombrement des villes, contre la dépendance, la réappropriation des gestes vitaux, contre les heures abrutissantes au travail, une nouvelle répartition du temps, contre les yeux vissés au portable, le nez au vent, et l'arme fatale contre un système hégémonique vivant de la consommation de viande, le véganisme. Car nous ne sommes pas 7 milliards, mais 80 milliards, à moins de considérer que tout ce bétail qui sert à engraisser nos artères ne respire pas, ne mange pas, ne boit pas, ne défèque pas. Il y a plus de porcs que d'habitants en Bretagne, et quatre-vingt pour cent des terres cultivées dans le monde le sont à usage des élevages, pour lesquels on ne regarde pas à...
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Chilienne expatriée au Canada durant la dictature de Pinochet, Lucía Maraz porte encore les profondes cicatrices de son passé. Elle ne s'est jamais tout à fait remise de la disparition de son frère, au cours des premières années du régime, et a également dû affronter un divorce et se battre contre le cancer. Mais lorsque, professeur invitée à l'université de New York, elle s'installe dans l'appartement au sous-sol du brownstone de son collègue, le professeur Richard Bowmaster, elle entame ce nouveau chapitre de sa vie avec entrain et optimisme.Plusieurs deuils ont plongé Richard Bowmaster, d'un tempérament opposé et rongé par la culpabilité, dans une profonde solitude qu'il ne supporte qu'en menant une vie monastique, se détournant le moins possible de la routine qu'il s'impose. Au cœur de la tempête de neige la plus importante que Brooklyn ait connu de mémoire d'homme, un banal accident de voiture aura pourtant raison de son ostracisme. Alors que Richard se retrouve face à la jeune femme – immigrée guatémaltèque sans papier – dont il vient de heurter le véhicule, il est contraint d'appeler sa locataire pour l'aider. Evelyn Ortega va alors leur révéler un secret qui les entrainera tous les trois plus loin qu'ils ne l'auraient imaginé, et entre confidences et révélations, liera leur destinée de manière inattendue.Plus loin que l'hiver est certainement l'un des romans les plus personnels d'Isabel Allende, mais c'est aussi un livre ancré dans l'actualité puisqu'il aborde les thèmes de la migration et des identités. Se jouant des clichés et des préjugés, de New York au Guatemala, en passant par le Brésil et le Chili des années 70, Isabel Allende livre une très belle histoire d'amitié et de rédemption.Traduit de l'espagnol (Chili) par Jean-Claude Masson
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L'humanité a connu, avant celle du coronavirus, des pandémies plus meurtrières. Mais jamais elle ne s'était ainsi confinée à l'échelle du globe, ni n'avait produit une telle inflation de discours obsessionnels. Bernard-Henri Lévy s'essaie ici, en philosophe, à un bilan d'étape sur cette Première Peur mondiale qui a produit un réel plus invraisemblable que la fiction.Il ne s'intéresse pas à ce que le virus a « dit », mais à ce qu'on lui a fait dire. Pas aux « leçons » qu'il faudrait en tirer, mais au délire interprétatif où chacun se veut l'augure du « monde d'après » alors qu'il n'a rendez-vous qu'avec lui-même. Il dit sa crainte de voir ce « monde d'après » confisqué par deux forces. Les rentiers de la mort, tyrans de toutes obédiences, qui profiteront de l'urgence sanitaire et du délire hygiéniste pour étrangler leurs peuples ou étendre leurs empires.Mais aussi les déclinistes, décroissants, collapsologues et autres effusifs de la pénitence qui déguisent leur égoïsme en abnégation et, sous prétexte que rien ne devrait « recommencer comme avant », font tranquillement leur deuil de ce que la civilisation occidentale a de meilleur. Il redoute de voir les confits du confinement, drogués au virtuel et aux écrans, prendre goût au repli sur soi et dire, pour longtemps, adieu au monde.L' intégralité des droits d' auteur de ce livre sera versée à l' ADELC(Association pour le Développement de la Librairie de Création).
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La maîtresse demande à chaque enfant de sa classe de préparer un exposé sur son dinosaure préféré. Attendez-vous à un tour d'horizon haut en couleur, humour et anecdotes... Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les dinos !
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Jonas, requin mécanique ancienne vedette d'un film à grand succès, vit une retraite paisible à MonsterLand, un parc d'attractions regroupant les monstres les plus célèbres du cinéma. Mais à l'âge du numérique, Jonas n'est plus qu'un vieuxrobot rouillé qui ne fait plus frissonner le public. Lorsque le directeur de MonsterLand annonce son intention d'expédier le requin à la casse, les monstres du parc décident de sauver leur ami en le ramenant à l'océan…Ainsi commence une nouvelle existence. Malgré la déchirure de la séparation, Jonas espère désormais goûter aux joies de la vie sauvage. Mais sa condition de robot le rend incapable de s'adapter à son nouvel environnement...
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En 2011, Thomas C. Williams est encore inconnu du public américain lorsqu'il publie Une soudaine liberté. Le jeune journaliste y décrit son enfance dans le New Jersey, celle d'un garçon né d'un père noir et d'une mère blanche qui a décidé de se fondre dans la masse des jeunes afro-américains de son âge grâce aux cultures urbaines, et notamment au hip-hop. Un vocabulaire cru, une démarche spécifique, une façon de s'habiller, un rapport trouble à l'argent et aux filles reproduisant l'imaginaire des clips qui se succèdent à la télévision. Une vision de l'histoire et de l'art aussi, lorsqu'on respecte une minute de silence pour l'anniversaire de la mort d'un rappeur assassiné mais qu'on ne connaît pas la date du décès de Martin Luther King, qu'on célèbre Jay-Z mais qu'on n'a jamais entendu parler de Toni Morrison. La littérature et l'imaginaire n'ont plus leur place lorsqu'on cherche à reproduire des codes au nom d'une identité, tournant le dos à la culture.Une adolescence aux teintes « gangsta » donc, également marquée par l'obsession du père de Thomas pour les livres et les échecs. Grâce à l'éducation parallèle que ce dernier s'obstine à donner à ses fils, Thomas réussit finalement à entrer à l'université de Georgetown, à Washington. Il réalise alors qu'une autre voie est possible, il découvre de nouvelles manières de penser le monde, de nouvelles musiques, et les voyages qui lui permettront d'aller vers des cultures radicalement différentes. Puis Thomas passera plusieurs mois à Paris avec l'impression d'avoir fait exploser le carcan des cultures urbaines, cette «  colle invisible  ».Une soudaine liberté est un texte qui pointe avec justesse les dérives de certaines cultures qu'il est aujourd'hui difficile de critiquer, malgré leur violence et leur misogynie. Un récit d'une grande sensibilité sur le métissage, les identités noires et la possibilité de s'affranchir de son milieu.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Colin Reingewirtz.
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« Regarde, Christophe, il a neigé… Ma sœur a pris ma main et l'a gardée dans la sienne. Nous sommes restés collés à la vitre, ivres de surprise, riant de retenir notre respiration. Nous étions frissonnants, les flocons voletaient de tous côtés, couvrant les toits et les mansardes, les arbres du square… »  C'est Noël et il neige à Versailles, comme chaque année. Le jeune garçon marche rue de la Paroisse avec sa sœur et ses parents enlacés, à la recherche de cadeaux et sous les lumières vives. Plus tard, il frôlera les grilles dorées, cherchant aux vitres du château la silhouette d'un petit roi. La neige fait de nous des enfants. Place Hoche, un général mal-aimé tourne le dos à l'église. Du Trianon couvert de neige, en pleine nuit, semble s'échapper une musique lancinante qui effraie la sœur et le frère. Et qui est cette patineuse rouge et élancée, sur la glace, qui fait des signes au jeune homme ? Ainsi vont les souvenirs, féériques et tendres, jusqu'aux premières soirées dans les demeures de la ville…Dans la tradition des plus  beaux contes de Noël, Christophe Bataille nous offre un court paradis, qui semble s'échapper aussi vite que la neige fond entre nos mains. Après La Brûlure, où la chaleur de l'été défiait la vie, Noël à Versailles éveille en tout lecteur les charmes de l'enfance, au pied du sapin ou dans les allées blanchies du parc. Et si la neige s'était réfugiée en ce conte inoubliable ?
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On ne naît pas féministe, alors comment le devient-on  ? Précurseure de l'histoire des femmes, Michelle Perrot, 94 ans, livre ici un magnifique texte à la fois intime et théorique, livre d'histoire et autobiographie. Celle à qui son père conseillait de ne pas se mettre trop tôt un homme sur le dos, qui se rappelle avoir toujours voulu être comme les autres, abolir les différences avec les hommes, aborde son cheminement, de l'engagement chrétien au féminisme en passant par le communisme. Son itinéraire intellectuel, depuis sa thèse où elle voit rétrospectivement un regard presque masculin sur les femmes, donne à voir un siècle de changements sociétaux et la profondeur historique des luttes qui agitent aujourd'hui nos sociétés.Première historienne à enseigner l'histoire des femmes en France, en 1973, Michelle Perrot nous emmène dans une épopée au féminin en explorant toutes ses ramifications  : l'histoire de l'accession à l'égalité, l'histoire du patriarcat, l'histoire du mouvement féministe et des grands débats qui l'ont parcouru et structuré, sur le corps, le genre, l'universalisme contre le différentialisme, la sororité, MeToo. Dans ces pages, la grande histoire se mêle au destin des femmes qui ont porté leur cause et l'on voisine avec Artemisia Gentileschi, Olympe de Gouges, Lucie Baud, Christine Bard, Hubertine Auclert  ; l'on dialogue avec Monique Wittig, Arlette Farge, Yvette Roudy, Antoinette Fouque…La pensée lumineuse de Michelle Perrot, sans rien omettre des sujets les plus épineux, permet de déconstruire et parfois même de dépasser les clivages du féminisme contemporain. Le livre essentiel d'une pionnière, témoin d'un siècle de féminisme, dont l'engagement n'a d'égal que sa hauteur de vue.
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Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne sœur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses sœurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
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