Le conte présenté ici, tiré des Mille et un nuits, est un inédit en version française. C’est un conte tout à fait étonnant, parce que l’on ne peut imaginer que dans la civilisation arabe où, à la fin du VIIIe siècle, règne Harûn al Rachîd, la favorite du commandant des croyants puisse aimer un jeune prince persan, sortir du palais et le voir. Il y a dans certaines Nuits une volonté de mourir d’amour plutôt que de renoncer à l’amour. Illustré des calligraphies de Nja Mahdaoui.