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Au cœur des monts Djurdjura avance un vieux break bleu avec, à bord, Lyès, Mounir et Tissam, trois Algérois en fuite et, dans son coffre, un âne mort. Cet étrange trio roule en direction des montagnes kabyles, comme la promesse d'un refuge où déposer les secrets qui les hantent et dissimuler leur compagnon d'infortune. Panne après panne, virage après virage, leur périple aussi intense que rocambolesque est ponctué de considérations philosophiques et questions existentielles à mesure que le chemin des trois vagabonds croise celui d'Amel aux fausses bonnes idées, Slim qui passe ses journées à pousser des pierres du haut des falaises, ou Izouzen, mystérieux libraire retiré dans son sanctuaire, au milieu de centaines d'ouvrages et des sépultures de ses épouses successives. De cette épopée fascinante et furieusement poétique jaillit une réflexion tragique sur le temps qui passe et qui échappe, nous attirant inexorablement vers les profondeurs et la noirceur de l'âme humaine, au plus vrai et au plus juste de la littérature et du monde d'aujourd'hui.  
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«?Jadis, les rois de France étaient souvent affublés d'un surnom. Tantôt flatteurs, Philippe le Bel ou Louis XV le Bien-Aimé, tantôt moins agréables, Louis le Bègue ou Charles le Chauve. Il est tentant d'accoler aux présidents si monarchiques de la Ve République un tel surnom. Le général de Gaulle n'aura pas dédaigné de se voir honorer d'un Charles le Grand?; François Mitterrand aurait pu prétendre à François le Hutin à l'instar de Louis X ou encore Nicolas Sarkozy à Nicolas le Batailleur. Pour le président actuel, Emmanuel le Hardi semble le plus appro­prié. On aurait pu envisager aussi bien un Emmanuel le Téméraire, tant son élection relevait d'une audace presque impudente, tant son mandat se déroule sous le signe du risque perpétuel et des tensions permanentes. Mais qualifier le jeune président de «?hardi?» semble plus juste, puisque après tout la partie n'est pas jouée, l'échec n'est pas avéré, l'impasse n'est pas inévitable. Macron chevauche la stratégie du risque extrême mais aussi longtemps qu'il n'a pas renoncé, qu'il se bat, il subsiste une part de chance?; hardi plus que téméraire, même si la distance tient parfois à un fil. Car la France reste ce grand pays enviable aux orages non désirés. Y être président, c'est être impopulaire et être impopulaire, c'est être entravé. Voilà la malédiction présidentielle qu'Emmanuel Macron a la prétention d'affronter et de vaincre. Avec son courage et son énergie. Avec ses fautes et ses bourdes. Déterminé à réformer, donc en sursis perpétuel. Hardi.?» A.D.  
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Le 13 février 1936, la voiture de Léon Blum est attaquée par des nationalistes d'extrême droite à sa sortie de la Chambre des députés. « À mort Blum ! » hurle la foule. Il est roué de coups et n'évite le lynchage que grâce à l'intervention de la police et de passants qui ont accouru. Trois mois plus tard, la France se donne, en toute connaissance de cause, un président du Conseil juif et socialiste. On est là au cœur de la grandeur et du mystère français. À celui-ci s'ajoute un mystère Léon Blum. Comment ce jeune homme délicat, ami de Proust et de Gide, qui ne rêvait que de littérature, s'est-il transfiguré en leader politique, héritier et successeur de Jaurès, faisant face à Lénine au faîte de sa puissance, et se préparant à l'impensable exercice socialiste du pouvoir ? Frédéric Salat-Baroux offre un portrait inédit et passionnant, tout à la fois psychologique, intellectuel et politique, du grand homme d'État. Il replace son parcours dans celui d'une génération de juifs européens, entre littérature et socialisme, et éclaire cette passion juive pour la France, dont Léon Blum est le plus brillant et le plus émouvant représentant. À travers le récit de ces années d'apprentissage fondatrices, c'est un tableau de cette « Belle Époque » si mal nommée que dresse l'auteur. Une Belle Époque qui aura été le ferment des tragédies du XXe siècle.  
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Sensible, rêveur, Célian ne s'épanouit pas à l'école. Sa mère Mary, à la suite d'une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C'est là en effet qu'à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l'étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel. En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s'effacent peu à peu leurs blessures. Porté par une écriture délicate, sensuelle, ce premier roman est une ode à la beauté du cosmos et de la nature. L'Enfant céleste évoque aussi la tendresse inconditionnelle d'une mère pour son fils, personnage d'une grande pureté qui donne toute sa lumière au roman.  
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EUROPE CENTRALE – ANNEES TRENTE. Après avoir fui la révolution russe, les jumeaux Sylvin et Maria Rubinstein se découvrent un talent fulgurant pour le flamenco. Très vite, Varsovie, Berlin et même New York sont à leurs pieds. Lorsque le Continent sombre dans la guerre, les danseurs sont séparés, et Maria disparaît. Pour venger sa sœur tant aimée, Sylvin ira jusqu'à se glisser dans la peau d'une femme. Et c'est ainsi travesti qu'il s'engage dans la Résistance pour lutter contre les nazis. HAMBOURG – 2017. Lukas, jeune homme à l'identité trouble, rencontre la sulfureuse Iva sur la scène où Sylvin dansait autrefois. Fuyant leur passé, ils partent à leur tour en road-trip dans l'Europe interlope. Au fil des cabarets, leur flamenco incandescent et métissé enflamme les passions. Mais il suscite, aussi, la violence et l'intolérance. Jusqu'à ce que Lukas commette l'irréparable pour protéger Iva... À près d'un siècle de distance, Marie Charrel retrace le destin d'artistes épris de liberté, rattrapés par la folie du monde. Mais prêts à se battre jusqu'au bout pour défendre qui ils sont.  
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L'économiste Nicolas Bouzou défend avec force les nouvelles formes de relations amoureuses et de procréation qui, loin de tuer la famille, en font la valeur sûre de demain.  Le capitalisme de l'hyperchoix fait de nous des enfants gâtés ne supportant plus la frustration ; des consommateurs, des employés, des électeurs structurellement infidèles. D'où notre difficulté à vivre en couple — cette institution qui encadre notre liberté et gêne notre individualisme — et le succès des applications de rencontres. Sommes-nous pour autant condamnés à l'infidélité et au divorce ? Faut-il être célibataire pour être heureux ? La PMA, la GPA et surtout l'extraordinaire progrès des biotechnologies modifient également notre rapport aux enfants et la façon dont nous procréons. Existe-t-il pour autant un risque d'« enfants sur commande » ? Ou au contraire une peur de procréer et un déclin démographique ?  Mêlant économie, démographie et philosophie, Nicolas Bouzou démontre que la liberté sexuelle, l'extension de la PMA et la génétique nous offrent de nouvelles opportunités pour construire des familles basées sur l'amour. Dans cette période de destruction-créatrice inédite par son ampleur et sa vitesse, le couple et la famille sont peut-être même la « maison » la plus solide et la plus rassurante qui soit. Les conservateurs inquiets peuvent être rassurés : la famille résiste à tous les assauts. La modernité ne la tue pas, elle la renforce. Le XXIe siècle pourrait être celui de l'« amour augmenté ». C'est entre nos mains.  
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Contre les opinions trop assurées et les convictions aveugles, contre ce germe de fanatisme qui couve sous toute certitude trop tranchée, le philosophe Dorian Astor fait l'éloge de l'incertitude, entre souffrance et légèreté. Partant de cet aphorisme provocant de Nietzsche : « Ce n'est pas le doute qui rend fou, c'est la certitude », Dorian Astor s'est mis en quête d'un scepticisme heureux à la Montaigne – il sait toutefois que l'incertitude reste une inquiétude inhérente à la vie et aux signes équivoques du monde, tissée de crainte, de courage, mais aussi de curiosité passionnée.  Il l'a traquée chez les animaux, chez les humains, en lui-même, loin des procédures classiques d'établissement de vérités certaines. Se faisant tour à tour moraliste, éthologue, anthropologue, psychologue, romancier, poète, le philosophe dissèque, d'une écriture aussi subtile que lumineuse, la passion de l'incertitude – sans être assuré du sens qu'il faut retenir du terme « passion » : grand amour ou martyre… ?  
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Cléo est une jeune femme à l'image de son rire : solaire. Dès l'enfance, elle a appris à franchir d'un bond fougueux les obstacles que la vie, joueuse, lui présente. Pourtant, tout n'est pas que lumière dans son monde… Mais par-delà ses failles et ses blessures, elle avance. Lorsqu'elle croise le chemin de Théo, lui aussi accidenté de la vie, elle est bien décidée à lutter pour leur droit au bonheur. Théo est veuf ; il a deux enfants. Comment les choses pourraient-elles être simples ?  Guidée par sa soif inextinguible de vie, Cléo engage son plus beau combat pour leur amour, cette aventure folle, et, surtout, pour ce lien véritable plus fort que tout – plus fort que celui du sang – entre elle et leurs enfants. Thibault Bérard nous entraîne au cœur de vies entre­mêlées par le pouvoir des épreuves relevées et signe une ode au lien maternel sous sa forme la plus pure, la plus belle et la plus véritable.  
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Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon… : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard – son agent vedette – la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable.  Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le « roi Lebo », son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.   
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« On est tous des additionnés », affirmait Romain Gary dans Pseudo. Rachel Khan ne le sait que trop bien. Noire, gambienne, d'origine musulmane et catholique par son père, blanche, juive et française par sa mère, elle est fière de se dire « racée ». Mais comment vivre cet excès de « races » à l'heure des replis identitaires où seule la radicalité importe ? Comment se positionner avec ce « pedigree » alors que l'injonction est de choisir un camp ? À travers une série de mots, notions et expressions « politiquement correctes », Rachel Khan pose un regard tant critique que malicieux sur notre époque idéologisée qui interdit toutes formes de nuances. Elle condamne les « mots qui séparent » ? souchien, racisé, afro-descendant, intersectionnalité, minorité… : présentés comme des outils indispensables pour combattre le racisme, ils enfoncent en fait le couteau dans les plaies qu'ils prétendent cicatriser. Puis les « mots qui ne vont nulle part » : vivre-ensemble, diversité, mixité et non-mixité, etc., qui appauvrissent le langage et, dans une « bienveillance inclusive », alimentent la haine et les silences. Mais elle défend avec force les « mots qui réparent » ? intimité, création, désir ? qui, eux, rétablissent le dialogue, favorisent la pensée non unique et unissent notre société, gangrénée par les crispations identitaires et les oppositions stériles entre les genres.  
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Kabukichô, Tôkyô, Japon. Quartier des plaisirs tokyoïte et fief des yakuzas.  C'est aussi le foyer d'adoption de Junpei Sakamoto, 21 ans, jeune homme fringant et débrouillard, et nouvelle recrue du clan mafieux Hayata. En dépit de sa relative inexpérience, Junpei se voit confier une mission, une vraie, par ordre direct du chef : éliminer un membre important d'une faction rivale, le clan Isoe.  Avec trois jours devant lui pour abattre sa cible, le jeune yakuza décide de profiter de ses dernières heures dans les rues de Kabukichô, où il s'adonne à tous les plaisirs et croise voyous, drag queens, hôtesses de bar et autres gigolos, policiers, et même un ancien professeur d'université… Sans oublier Kana, une jeune femme qui a vite fait de s'enticher de Junpei. Ivre d'alcool et de cette liberté inattendue, Junpei voit défiler au fil du temps suspendu les fragments de son passé. Le lundi venu, Junpei, encore embrumé, se rend sur le lieu de la confrontation et se voit confronté à un terrible dilemme. Ira-t-il au bout de sa dangereuse mission ?   Traduit du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.  
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2 mai 1923. Comme chaque jour, Clemenceau s'installe à sa table de travail. Malgré ses 82 ans, il n'a rien perdu de sa flamboyance ni de son orgueil. À l'aube du XXe siècle, alors que la République l'a remercié, le « Père la Victoire » ignore ce matin-là qu'il se prépare à vivre ses années les plus passionnées. Marguerite Baldensperger, éditrice de quarante ans sa cadette, s'apprête à passer sa porte pour lui proposer d'écrire un livre. Dès lors, leurs destins seront liés. Pourtant, tout les oppose. Elle aussi réservée et discrète que le « Tigre » est colérique et tempétueux. Mais dès leur rencontre, un pacte les unit : « Je vous aiderai à vivre , vous m'aiderez à mourir. » Marguerite surmontera ainsi le grand chagrin de sa vie et reprendra goût à l'existence. Clemenceau puisera dans sa présence une vigueur nouvelle pour le combat politique et retrouvera la fougue de ses anciennes batailles. Malgré les années qui les séparent, ils vont s'aimer, chacun à leur façon.  Par sa plume enlevée, réjouissante et ironique, Nathalie Saint-Cricq fait revivre la grande figure de Georges Clemenceau, son terrible caractère, ses mots d'esprit dévastateurs, et, avant tout, son cœur ardent.  
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Parler aujourd'hui d'écologie au singulier n'a guère de sens tant les mouvements qui s'en réclament sont multiples et opposés entre eux. De fait, l'écologie se divise désormais en sept grands courants : les « effondristes », qui tiennent la catastrophe pour inévitable ; les alarmistes révolutionnaires, héritiers de la critique marxienne du capitalisme, qui plaident pour la décroissance, comme les écoféministes, les décoloniaux et les véganes, qui considèrent la lutte pour l'environnement comme indissociable de celle pour le droit des femmes, des colonisés et des animaux ; les réformistes, qui pensent au contraire que la solution se situe dans la croissance verte et le développement durable. Viennent enfin les partisans de « l'écomodernisme » et de l'économie circulaire que je défends ici.  Ces différentes composantes s'accordent sans doute sur le fait que la planète va mal, mais leur opposition n'en reste pas moins parfois radicale, les effondristes et les révolutionnaires tenant notamment la croissance verte et le développement durable pour des impostures.  C'est à analyser les idées, les convictions et les propositions qui les animent que ce livre est consacré, mais aussi à proposer une alternative écomoderniste à l'écologie punitive, une vision du monde qui esquisse enfin un grand dessein enthousiasmant pour une humanité réconciliée avec elle-même comme avec sa planète.  
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Au début des années 1980, J. Roscoff, normalien et militant à SOS Racisme, semble avoir une carrière prometteuse. Trente-cinq ans après, divorcé et devenu alcoolique, il entreprend de reprendre ses travaux de jeunesse sur un poète américain qui fréquenta les existentialistes avant de se tuer en voiture à Etampes au début des années 1960. Prix de Flore 2021. ©Electre 2021
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Ariana a grandi à l'ombre du 14, rue Ilios. Sa famille a perdu cette maison pendant l'invasion de Chypre en 1974, lorsque l'armée turque a entouré de barbelés la ville de Varosha. Tandis qu'elle débarrasse les tables du café de son père, elle remarque une jeune femme en train d'écrire. L'étrangère enquête sur cette ville fantôme, mais bute contre les mots : la ville, impénétrable, ne se laisse pas approcher. Au même moment, Ariana apprend que son père a décidé de vendre la maison familiale. Sa stupeur est grande, d'autant plus que c'est dans cette demeure qu'ont vécu Ioannis et Aridné, ses grands-parents. Se défaire de cet héritage, n'est-ce pas un peu renier leur histoire?? Car Ioannis était chypriote grec, Aridné chypriote turque, et pendant que leur amour grandissait, l'île, déjà, se déchirait. Ariana propose dès lors un marché à la jeune écrivaine : si elle consigne la mémoire du 14, rue Ilios avant que les bulldozers ne le rasent, elle l'aidera à s'approcher au plus près des secrets du lieu. Page après page, Varosha se laisse enfin déchiffrer et, avec elle, la tragédie d'une île oubliée.
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Dans un hameau perdu des îles Canaries, vivent deux jeunes filles : la narratrice, gamine livrée à elle-même alors que ses parents travaillent jour et nuit au service des touristes, et sa meilleure amie, Isora. Entre les héroïnes, perdure depuis l'enfance une amitié fusionnelle et dévorante. Alors qu'arrive le temps des premiers émois, le duo entre en adolescence comme on entre en rébellion. Ce sera elles deux contre le reste du monde. C'est ainsi, elles partagent tout, pour le meilleur et pour le pire… mais le pire n'est jamais loin pour cette jeunesse démunie et oisive. L'?île, terre riche de contrastes, devient le théâtre d'une tragédie cruelle, alors que les plages ensoleillées déversent toujours plus de touristes et que le poids des nuages sur les versants volcaniques menace les petits villages décatis abritant la population – le luxe le plus indécent côtoie la misère nue ; la terre de légendes hantée par les sorcières rencontre la décadence de la modernité. Andrea Abreu brosse le portrait impitoyable d'une génération et d'un pays privés d'horizon, portée par une plume âpre, cruelle, virtuose.
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Tome :
1
« Après trois quarts de siècle qui ont laissé des encoches, des brûlures et des blessures dans ma mémoire, les hasards d'une existence et d'une carrière non programmée ayant fait que je me suis retrouvé au cœur de la plupart des événements qui ont façonné le monde d'aujourd'hui, je me retourne, sidéré… Comment est-il possible que j'aie vécu tout ça ? » La vie de Jean-François Kahn est un véritable roman. Le roman d'un homme fasciné par l'Histoire et par l'art de décrypter l'Histoire : le journalisme. Observateur des folies du communisme, des dérives du colonialisme, de la montée de l'extrême droite, le grand reporter raconte enfin, dans ce premier tome de ses mémoires, sa traversée d'un siècle fou, où l'on croyait tout possible – et où tout fut possible, hélas.  Se retournant sur sa vie, et tout étonné encore des événements dont il fut le témoin, il nous livre un récit plein d'aventures et de drôlerie, traversé de révolutions et de coups d'État, de guerres extérieures et intestines, d'humanisme et de terreur, de misères et de servitudes – bref, de bruit et de fureur, de rires et de larmes.  Conteur formidable, il offre aussi aux lecteurs des portraits saisissants de Nasser et de Che Guevara, d'Albert Camus et d'André Malraux, de de Gaulle et de Mitterrand, d'Hubert Beuve-Méry et de Françoise Giroud. Les mémoires de la mémoire du siècle.  
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En politique comme partout, il y a des cadeaux empoisonnés. Le poste de porte-parole du gouvernement en est un, assurément. Le plus souvent dévolu aux « entrants », aux « bleus » qui viennent de faire leurs armes dans une campagne présidentielle, c'est un poste de bizutage, alors que c'est une fonction ardue, complexe, et parfois mortelle. En effet, le porte-parole prend la foudre le premier, dès qu'un orage médiatique éclate, dès qu'une polémique naît, ou dès qu'un couac gouvernemental (dans lequel il n'a souvent aucune responsabilité) est rendu public. Anne Saurat-Dubois a décidé d'enquêter sur ce rouage décisif de nos gouvernements modernes, qui oscille toujours entre sincérité et langue de bois, explication et communication. À travers des entretiens d'une incroyable franchise, menés avec Gabriel Attal, Sibeth Ndiaye, Benjamin Griveaux, Luc Chatel, François Baroin, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Stéphane Le Foll, Najat Vallaud-Belkacem, Bruno Roger-Petit, elle revient ainsi sur les grandes crises de la Ve République, et sur les différentes stratégies de communication de nos gouvernements. Comment parler du divorce d'un Président ? Comment se taire sur l'affaire Benalla ? Que dire chaque semaine des Gilets jaunes ? Et de quelle manière annoncer les confinements, les retards de vaccinations, les divers couvre-feux ? Au fil des pages se dessinent la figure humaine de ceux qui ne sont jamais censés parler en leur nom propre, et la difficulté croissante de cette étrange fonction politique, avec l'émergence des réseaux sociaux, des fact checkings, et la mise en lumière immédiate et impitoyable de la moindre erreur.   
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Un an après L'Amour sous algorithme, qui lui a valu le titre de « la Française qui a défié Tinder », Judith Duportail se sent trahie par sa propre science. Ses analyses et conclusions ne l'empêchent pas, elle aussi, de souffrir des « incivilités affectives » de notre époque (du ghosting, à l'orbiting, et autres cruautés désinvoltes 2.0), et de traverser un burn-out émotionnel à force de luttes et d'errance dans le monde post-Tinder. Elle s'impose alors une « pause » affective pour reprendre son observation des relations amoureuses contemporaines et nous entraîne dans une (en)quête des liens et relations humaines à l'heure de la fin programmée de l'amour. Au-delà même de la problématique des applications de rencontre ou des réseaux sociaux, comment concevoir aujourd'hui le couple quand on appelle à le déconstruire ? Comment, concrètement, faire respecter ou tout simplement penser son consentement ? Ou même construire des relations égalitaires dans l'intimité quand notre société ne l'est pas encore ?  Dans un récit intime où le particulier touche à l'universel, Judith Duportail se met à nu et s'observe avec franchise, exi-gence et émotions. Croisant analyses sociologiques, anecdotes et confidences, elle s'empare d'un phénomène affectif contemporain encore trop peu exploré et pose des mots sur les maux amoureux de toute une génération.  
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Buenos Aires, juillet 1952. Ricardo Klement accueille sa femme et ses trois enfants, tout juste débarqués d'Europe. De loin, la scène de retrouvailles est touchante. Mais elle se déroule en Argentine, sept ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et Ricardo Klement n'est qu'un nom d'emprunt… Derrière ce patronyme se cache Adolf Eichmann, logisticien de la Solution finale qui a trouvé refuge à Buenos Aires deux ans auparavant et adopté l'identité d'un « simple » éleveur de lapins et un membre discret de la communauté. Au cœur de cette capitale argentine où se croisent en silence anciens SS et Juifs ayant fui l'Allemagne nazie pour échapper à l'horreur, il mène une existence paisible… Pourtant, personne n'ignore son identité, son passé, ses idées et la violence qu'il porte en lui. Comment est-ce possible ? Ariel Magnus nous transporte dans cette réalité argentine cauchemardesque qu'il connaît si bien et livre un roman aussi fascinant que dérangeant. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Margot Nguyen Béraud.  
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