DU KIOSQUE À L'IPHONEDES RADIOS LIBRES À FACEBOOK LIVEDU CANARD ENCHAÎNÉ À MEDIAPARTDE L'ORTF À BFMTVDES HISTOIRES DE PIERRE BELLEMARE AUX PODCASTSDU 3615 AUX APPLISDU MAGNÉTOSCOPE À YOUTUBEDES PETITES ANNONCES À LINKEDINDES BLOGS À TWITTERLes fake news sont parmi nous ! Propagande en ligne, lynchage, piétinement de la vie privée, elles se propagent et dérèglent le débat démocratique. Les réseaux sociaux qui les diffusent en viennent à se substituer aux médias traditionnels. Pourtant, à leurs débuts, Facebook ou Twitter ont pu apparaître comme un facteur de démocratie, donnant la parole à ceux qui ne l'avaient jamais eue, comme lors du printemps arabe ou, plus récemment, avec la crise des Gilets jaunes. Une sorte de nuit du 4 août où les journalistes ont perdu une part de leur privilège d'informer. Aujourd'hui, ils sont devenus la cible de toutes les critiques, de tous les soupçons.On n'a pourtant jamais eu autant besoin d'une presse libre et exigeante. C'est un des rouages essentiels pour faire vivre la démocratie. La mission des journalistes est de diffuser des informations exactes, vérifiées, pertinentes et utiles. Cette concurrence des réseaux sociaux est l'un des nombreux bouleversementsqu'ils ont dû affronter. La presse a plus changé en cinquante ans qu'en six cents ans, passant en accéléré du plomb au digital. On a vu apparaître les sites Internet, puis les smartphones, la vidéo en ligne et maintenant l'intelligence artificielle. Cette révolution est une menace, mais aussi une formidable opportunité. Grâce au Web, jamais les quotidiens historiques n'ont pu toucher un public aussi large.C'est l'histoire de cet incroyable big bang que vous racontent de l'intérieur Francis Morel, ancien patron de presse au Figaro, aux Échos puis au Parisien, et Jean-Michel Salvator, qui a appartenu aux directions des rédactions d' Europe 1, du Figaro et de BFM.