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« C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C'est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C'est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C'est surtout une drôle d'expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d'écriture, dans ce pays qu'on ne sait comment nommer : la vieillesse, l'âge ?Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l'âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d'achat - en même temps qu'on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…Plus de cinquante après l'ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu'est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l'essence même de notre finitude.« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd'hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j'essaie de montrer que la sensation de l'âge, l'expérience de l'âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d'existence. Attention, ce livre n'est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu'un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c'est une question de civilisation. Continuons le combat ! »L.A.
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« Enfant, je m'imaginais en garçon. J'ai depuis réalisé un rêve bien plus grand : je suis lesbienne. Faute de modèles auxquels m'identifier, il m'a fallu beaucoup de temps pour le comprendre. Puis j'ai découvert une histoire, une culture que j'ai embrassées et dans lesquelles j'ai trouvé la force de bouleverser mon quotidien, et le monde. »  Journaliste dans un quotidien pendant plusieurs années, la parole d'Alice Coffin, féministe, lesbienne, militante n'a jamais pu se faire entendre, comme le veut la sacrosainte neutralité de la profession. Pourtant, nous dit-elle, celle-ci n'existe pas.  Dans cet essai très personnel, Alice Coffin raconte et tente de comprendre pourquoi, soixante-dix ans après la publication du Deuxième sexe, et malgré toutes les révolutions qui l'ont précédé et suivi, le constat énoncé par Simone de Beauvoir, « le neutre, c'est l'homme », est toujours d'actualité. Elle y évoque son activisme au sein du groupe féministe La Barbe, qui vise à « dénoncer le monopole du pouvoir, du prestige et de l'argent par quelques milliers d'hommes blancs. » Elle revient sur l'extension de la PMA pour toutes, sur la libération de la parole des femmes après #Metoo ; interroge aussi la difficulté de « sortir du placard ». Et sans jamais dissocier l'intime du politique, nous permet de mieux comprendre ce qu'être lesbienne aujourd'hui veut dire, en France et dans le monde.Combattif et joyeux, Le génie lesbien  est un livre sans concession, qui ne manquera pas de susciter le débat. 
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« Il y a 20 ans, le bio est entré massivement dans nos vies. Au départ, la promesse tenait plutôt du projet néo-hippie. Qui aurait voulu se nourrir des lentilles et betteraves, qui nous rappelaient les affreux plateaux repas de nos cantines d'écoliers ? Qui aurait parié sur des hamburgers au tofu ? Personne n'aurait proposé en fin de repas une tisane à ses invités, à part nos grands-mères. Le bio, c'était une lubie réservée aux extrêmes : stars américaines illuminées ou vieux babacools sur le retour.  »S.Q.  Malgré sa démocratisation, le bio suscite encore de la méfiance : prix prohibitifs, produits importés de l'étranger, cahier des charges européens qui tolère la présence résiduelle d'OGM… depuis que les géants de l'agro-alimentaire ont pénétré ce marché plein de promesses, le bio semble être entré en guerre contre lui-même. Et le consommateur est perdu. Comment faire la différence entre les produits bio achetés chez Biocoop, Naturalia ou Carrefour ? Quelle réalité se cache derrière les tomates bio d'Espagne que nous trouvons, même en hiver, sur les étals des grandes surfaces ? Comment sont-elles cultivées ? Par qui ? Qu'est devenu le projet défendu par les pionniers du bio qui, bien plus qu'une agriculture sans pesticide, voulaient une économie fondée sur la transparence, respectueuse de la terre, des animaux et des ouvriers agricoles ?  Des hangars de Rungis aux épiceries spécialisées, des fermes éthiques aux cultures intensives d'Espagne, Stenka Quillet mène l'enquête dans les coulisses du bio avec, comme horizon, cette question essentielle : quelle société voulons-nous pour nous-même et nos enfants ?
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C'est l'une des maladies les plus craintes par les Français, mais aussi l'une de celles que le public connait le moins. C'est le grand mal du siècle, appelé à devenir dans les prochaines années la première préoccupation de santé de nos sociétés, mais un mal que la Recherche et la médecine ne savent pas encore soigner. Pourtant, à terme, il est probable que chacun connaîtra, dans son entourage, un proche atteint de la maladie d'Alzheimer. Les chiffres sont connus : 47 millions de cas de démence dans le monde, plus de 800 000 patients en France, 140 000 nouveaux cas chaque année, avec la perspective de voir ces chiffres doubler d'ici l'an 2030. Près de 20 % des sujets âgés de plus 80 ans en sont atteints. Les syndromes aussi : troubles de la mémoire, perte d'autonomie, démence, apathie progressive. Mais qu'est-ce, précisément, que cette maladie qui nous vole ce que nous avons de plus précieux, nos souvenirs et notre identité ? Qu'est-ce qui, dans le cerveau, dysfonctionne ? Comment la diagnostique-t-on ? Oublier le nom d'untel ou un mot doit-il suffire à nous alarmer ? Et comment la soigne-t-on ? Où en est la recherche ? Un médicament pourrait-il un jour être trouvé ou faut-il nous résoudre à voir de plus en plus d'hommes et de femmes sombrer dans l'oubli ? Quel sera alors le rôle de l'Etat ?Pour répondre à ces questions, et pour la première fois, le spécialiste de la maladie d'Alzheimer, le neurologue Bruno Dubois prend la parole et nous dit tout. Ce qu'est la maladie (I) : comment elle affecte les patients, l'entourage et la société. Comment on la prend en charge, ce que la société en sait. Son histoire (II) : du premier cas diagnostiqué par Alois Alzheimer aux différents plans présidentiels en passant par les aventures médicales et scientifiques qui ont permis de mieux la cerner. Ce que nous pouvons espérer (III). Le suivre dans cette épopée scientifique et ce cours magistral, c'est partager l'expérience d'un neurologue chevronné qui a contribué à définir la...
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Dans le Paris de l'insurrection, un enquêteur indépendant  : Étienne Dardel.Une jeune réalisatrice, Vicky, qui tombe aux marches de l'Assemblée nationale.Sa mère, sur un rond-point du Tarn, passée du Parti socialiste au Rassemblement national.Le directeur de l'Ordre public, un républicain qui veut croire en la police.Place Beauvau, un ministre qui tweete et qui tangue.  Et tout un monde qui traverse Dernière sommation comme un tableau vivant  : garde du corps incontrôlable, street medic courageuse, président assiégé, policiers en roue libre, éditorialistes compromis, entre mensonges et raison d'État.  Le grand roman de l'insurrection, tout en urgence et en modernité.Le premier roman de David Dufresne. 
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“La vue va de soi, jusqu'au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d'entretien qu'on ne pense jamais à lui…”Elisabeth Quin découvre que son œil est malade et qu'un glaucome altère, pollue, opacifie tout ce qu'elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de cet œil soudain osculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé…Elisabeth Quin raconte, avec une sincérité magnifique, cette traversée dont nul ne voudrait - maladie, destin ou don, comment savoir, qui change son quotidien en secret, et le secret en vie quotidienne. Nous l'accompagnons chez les médecins – et c'est Molière, de drôlerie, d'incertitudes, de sciences fausses ou vraies, avec de rares grands humains. Nous la suivons chez les marabouts, qui veulent la protéger de notre regard. Nous découvrons ses lectures, de Lusseyran à Hervé Guibert et Jim Harrison. Et comme elle, nous travaillons nos sens : fermer les yeux sous la douche ; marcher dans la forêt, la main dans celle de son compagnon ; écouter les oiseaux ; penser aux paysages ; écouter la nuit ; s'imaginer sans miroir, vue et malvoyante, prisonnière mais au-delà…La nuit se lève est ce récit, d'une beauté sublime, drôle à chaque page, terrifiant parfois, métaphysique malgré lui, sensuel, vivace – et contre toute attente, une marche vers la sagesse.
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Sartre avait montré dans Réflexions sur la question juive comment le juif est défini en creux par le regard de l'antisémite. Delphine Horvilleur choisit ici de retourner la focale en explorant l'antisémitisme tel qu'il est perçu par les textes sacrés, la tradition rabbinique et les légendes juives.Dans tout ce corpus dont elle fait l'exégèse, elle analyse la conscience particulière qu'ont les juifs de ce qui habite la psyché antisémite à travers le temps, et de ce dont elle « charge » le juif, l'accusant tour à tour d'empêcher le monde de faire « tout »  ; de confisquer quelque chose au groupe, à la nation ou à l'individu (procès de l'« élection ») ; d'incarner la faille identitaire ; de manquer de virilité et d'incarner le féminin, le manque, le « trou », la béance qui menace l'intégrité de la communauté.Cette littérature rabbinique que l'auteur décortique ici est d'autant plus pertinente dans notre période de repli identitaire que les motifs récurrents de l'antisémitisme sont revitalisés dans les discours de l'extrême droite et de l'extrême gauche (notamment l'argument de l'« exception juive » et l'obsession du complot juif).Mais elle offre aussi et surtout des outils de résilience pour échapper à la tentation victimaire : la tradition rabbinique ne se soucie pas tant de venir à bout de la haine des juifs (peine perdue…) que de donner des armes pour s'en prémunir.Elle apporte ainsi, à qui sait la lire, une voie de sortie à la compétition victimaire qui caractérise nos temps de haine et de rejet. 
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Un soleil nouveau s'est levé sur la France. Est-ce Austerlitz  ? Ou bien le sacre  ? Au printemps de l'an de grâce 2017, Emmanuel le Magnifique est entré dans l'histoire, costume de banquier et sceptre à la main  : jeune prince à la voix grêle, aux régiments start-up, annonçant un monde rénové. Fini, les rois fainéants  ! Adieu, les rois chevelus  ! Aux oubliettes, François le Petit, gaffeur, trempé, roi de la parlotte à l'embonpoint d'employé modèle. Aux barbaresques, Nicolas le Flambard, et son cortège d'embrouilles à talonnettes  !Après le dernier règne socialiste, voici la nouvelle saison du Royaume made in France  : inattendue, pleine d'espoirs, impérieuse. Make France great again  ! Dans le temps nouveau, Arcole est sur le câble, et les ennemis se nomment Plenel et Bourdin, non Mélenchon et Olivier Faure…Entre House of cards et Game of thrones, voici la chronique facétieuse, attendue, hilarante, d'un règne si neuf qu'il ressemble au précédent. Petit guépard deviendra peluche  ?Chaque président espère sa chronique par notre grognard de la littérature  : Voici le président servi  !
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Quelles blessures ont inspiré au  jeune Vivien de Lynden, nouvel enfant  du siècle obsédé par la décadence  de l'Occident, son apocalyptique manuscrit Le Grand  Déplacement ?Pour faire publier ce brûlot, la mère du jeune auteur s'adresse à  un écrivain, ami de Gabriel Osmonde. Ce dernier, que Vivien s'était  choisi pour maître à penser, porte sur le monde un regard plus profondément  désenchanté que le jeune néo-hussard brûlé au feu de  son idéalisme.Et voilà que cette femme, revenue de toutes les utopies humanitaires  les plus valorisantes, guettée par un vide existentiel dont le  suicide lui semble l'unique issue, comprend qu'il faut sortir du jeu,  quitter la scène où tout le monde joue faux, tiraillé par la peur de  manquer et la panique de la mort.Une autre voie est possible. Une autre vie aussi. Chacun n'a-t-il  pas droit à sa « troisième naissance », au-delà des frontières que l'on  assigne à l'humaine condition ?
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Dans un village et un temps reculé, un monstre croque la joue et l'épaule  d'un bébé laissé quelques instants seul par sa mère, puis repart tranquillement vers la forêt. Il est bientôt rattrapé par une horde d'hommes décidés à le tuer, mais dans le monde des hommes, la justice, comme la mort, se rendent au tribunal. Même si le monstre en question est un cochon qui n'a ni conscience ni parole pour se défendre. Peut-on se faire entendre sans mots  ? Les gendarmes l'embarquent donc et le jettent en prison, avant son grand procès.  Dans un texte court et puissant, Oscar Coop-Phane nous raconte le procès d'un cochon, à l'image de   ceux qu'on intentait aux animaux jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, une pratique aussi étrange que méconnue de nos jours. Divisé en quatre parties, le texte retrace d'abord Le Crime, puis Le Procès, écrit comme une pièce de théâtre dans laquelle interviennent tour à tour les avocats des deux parties, la famille de la victime, les témoins et experts consultés, le public et les jurés, et le cochon, comme il peut, comme vous verrez, avant que le Président ne rende sa sentence  : la pendaison. Viennent ensuite L'Attente, où chacun se prépare à la mort du porc  ; Jean, le bourreau, Louis, le tout jeune officier chargé de mener l'accusé, le père Paul, en route pour confesser la bête, la famille éplorée, et le cochon que Le Supplice viendra libérer. D'une langue tranchante et pénétrante, Oscar Coop-Phane nous ramène des siècles en arrière pour fouiller les sentiments humains, la peur, la colère, la cruauté et la soif de vengeance, mais aussi l'empathie ou la peine. Un texte allégorique où chacun reconnaitra dans l'animal, le porc qu'il voudra.
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«  Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention  : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d'attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés  : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés.Une étude du Journal of Social and Clinical Psychology évalue à 30 minutes le temps maximum d'exposition aux réseaux sociaux et aux écrans d'Internet au-delà duquel apparaît une menace pour la santé mentale. D'après cette étude, mon cas est désespéré, tant ma pratique quotidienne est celle d'une dépendance aux signaux qui encombrent l'écran de mon téléphone. Nous sommes tous sur le chemin de l'addiction  : enfants, jeunes, adultes.Pour ceux qui ont cru à l'utopie numérique, dont je fais partie, le temps des regrets est arrivé. Ainsi de Tim Berners Lee, «  l'inventeur  » du web, qui essaie de désormais de créer un contre-Internet pour annihiler sa création première. L'utopie, pourtant, était belle, qui rassemblait, en une communion identique, adeptes de Teilhard de Chardin ou libertaires californiens sous acide.La servitude numérique est le modèle qu'ont construit les nouveaux empires, sans l'avoir prévu, mais avec une détermination implacable.  Au cœur du réacteur, nul déterminisme technologique, mais un projet qui traduit la mutation d'un nouveau capitaliste  : l'économie de l'attention. Il s'agit d'augmenter la productivité du temps pour en extraire encore plus de valeur. Après avoir réduit l'espace, il s'agit d'étendre le temps tout en le comprimant, et de créer un instantané infini. L'accélération générale a remplacé l'habitude par l'attention, et la satisfaction par l'addiction.  Et les algorithmes sont aujourd'hui les machines-outils de cette économie…Cette économie de l'attention détruit,...
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Qu'est ce qui a changé dans nos pays depuis 1950  ? L'espérance de vie a augmenté de 20 à 30 ans, l'équivalent du total d'une existence  au XVII° siècle. Passé la cinquantaine, l'animal humain connaît une sorte de suspension  : plus tout à fait jeune, pas vraiment vieux, en apesanteur. C'est un sursis qui laisse la vie ouverte comme une porte battante. Formidable avancée qui bouleverse tout  : les rapports entre générations, la question affective et familiale, le sens même de notre destin. Ce sursis est à la fois passionnant et angoissant. Il faut remplir cette moisson de jours supplémentaires. Les échéances raccourcissent, les possibles s'amenuisent mais il y a encore de la découverte, des surprises, des amours bouleversantes. Le temps est devenu un allié paradoxal  : au lieu de nous tuer, il nous porte.Que faire de ce cadeau ambigu  ?  S'agit-il seulement de vivre plus longtemps ou plus intensément  ? De recommencer ou de bifurquer  ? Qu'en est-il du remariage, d'une nouvelle carrière  ? Comment éviter la fatigue d'être, la mélancolie des crépuscules, comment traverser de grandes joies et de grandes douleurs  ? Nourri à la fois de réflexions et de statistiques factuelles, puisant aux sources de la littérature, des arts comme de l'histoire, ce livre propose une philosophie de la longévité fondée non sur la résignation mais sur la résolution. En somme, un art de vivre cette vie en plus. N'y a-t-il pas une joie profonde à être encore vivants à l'âge ou nos ancêtres avaient déjà un pied dans la tombe  ?
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«  Trois jeunes femmes étaient assises, non loin de moi, dans un restaurant. L'une a dit: "Je n'ai jamais couché avec un...enfin tu vois...un Jaune". "Moi, c'est avec un Noir que je n'ai jamais couché" a dit la seconde. "Faut dire qu'ils sont équipés!" a renchéri la troisième, "Les Noires, elles, elles peuvent, elles ont des grands vagins." "Ah bon?" a dit la seconde. "Bah, oui, c'est comme pour les femmes... enfin... les Asiatiques, elles ont des sexes plus courts, c'est prévu pour." Ce jour-là, j'ai donc appris que, comme toutes les Noires, j'avais un grand sexe.Oui, mais qu'est-ce qu'une Noire?J'essaie de me souvenir du temps où je n'étais pas Noire, mais seulement noire, sans majuscule. Un adjectif, pas un nom. Une simple couleur. Je passe en revue les souvenirs, la cité, l'école, les premiers boulots...Mais dans toutes ces images, je suis déjà Noire.Alors, qu'est-ce qu'une Noire? D'ailleurs, est-ce que ça existe?Et si les Noirs (et tous ceux dont on peut parler en ayant l'illusion qu'en mettant une majuscule on a tout dit d'eux) n'existaient pas?  »    T. de M.
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Alizé Bernard a été victime de violences conjugales. Si elle savait les difficultés qu'ont les femmes à parler et à se faire entendre, elle n'imaginait pas combien le statut de son conjoint rendrait son combat pour s'en sortir plus difficile encore. Car ce dernier était gendarme. Or comment faire quand celui qui vous bat se sert de son statut, représentant de l'ordre, de sa place dans l'institution policière, de sa connaissance des procédures et des liens supposés de solidarité avec ses collègues, pour vous intimider, vous dissuader de vous défendre et faire valoir vos droits ? A Sophie Boutboul, journaliste travaillant sur les violences faites aux femmes, elle a accepté de raconter son histoire ; les mois de silence, isolée en caserne, persuadée que nul n'accepterait de la croire, la peur démultipliée devant un homme incarnant la loi et disposant d'une arme de service, puis les années de luttes, seule, pour faire valoir ses droits malgré les obstacles qu'elle dénonce  ; les tentatives de dissuasion de certains gendarmes, les procédures non respectées, l'absence de sanction hiérarchique, l'indulgence de certains juges. L'impression de se battre contre un système.Au récit de son combat étape par étape, répond, en alternance, l'enquête qu'a menée Sophie Boutboul. Car le cas d'Alizé n'est pas isolé. Chaque année, des femmes meurent sous les coups et les balles de leur conjoint policier ou gendarme. Pendant un an et demi, elle a sillonné le pays pour recueillir le témoignage de femmes ayant connu le même chemin de croix  : les tentatives de dissuasion, les menaces, les procédures caduques, la protection, voire l'impunité, dont certains ont joui du fait de leur statut. Pour en comprendre les raisons, elle a rencontré des avocats, juges, magistrats, les membres d'associations aidant des femmes dans le même cas, les familles des victimes, mais aussi des policiers et des gendarmes reconnaissant les conséquences de leur métier sur leur vie personnelle et l'absence de...
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  Ce roman d'une passion d'amour contrariée est aussi le roman d'une époque.Amélie et Vincent se rencontrent, jeunes, à la Sorbonne à la fin des années 80. Chacun ressent un coup de foudre sans oser l'avouer à l'autre : aucun des deux ne se sent «  à la hauteur  », aucun ne fait le premier pas, aucun n'a la maturité de saisir son bonheur…Ils se donnent rendez-vous, la jeune femme est en retard  : A quelques minutes près, ce jour-là, ce n'est pas un simple rendez-vous qu'elle rate, c'est sa vie.Puis la vie prend le dessus, les emporte malgré eux vers des destins qu'ils ne maîtrisent plus, leur fait prendre des bifurcations comme on emprunte des portes, puis des couloirs, de dix ans, de vingt ans, de trente ans…On suit en parallèle la trajectoire intime et professionnelle d'Amélie et de Vincent, et chaque fois que les hasards de l'existence les remettent en présence, ce n'est pas « le bon moment ».« Trente ans que nous nous connaissons… Des mariages, des divorces, des deuils, des enfants, des centaines de voyages, parfois au bout du monde, des succès, des échecs, des espérances déçues, des rêves d'enfance perdus, des enfances déchues…Trente ans de rêves et de désir ».
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  Certains auteurs attendent la fin de leurs jours pour revenir sur leurs premiers pas dans l'existence et en littérature. Oscar Coop-Phane n'aura attendu que ses trente ans pour raconter ce qu'est la vie d'un écrivain aujourd'hui. Ce que cet étrange travail représente pour lui de joies comme de sacrifices. Son récit n'est pas linéaire ou chronologique mais éclaté  ; Oscar s'y livre par fragments (définition: morceaux cassés d'une chose), dans de courts chapitres aux titres éloquents (P.I : L'encre, La feuille, L'auteur, La fuite, Le titre… P.II : Parler, S'asseoir, Parader, Boire..). Il mêle ainsi des souvenirs d'âges différents – de son enfance, son adolescence, sa vie d'homme.  Le propos peut d'abord sembler trivial ; les bêtises en classe, les copains, sa découverte des filles, de la littérature ; les petits boulots, pion, barman ou dealer, pour vivre et écrire ; les premiers manuscrits, les refus  ; puis le succès, soudain, ses livres en librairie  ; et les galères encore, le métier d'écrivain, les interviews, les salons, la peur de la précarité. Mais son récit fourmille de détails qui sont autant de clés  : une montre Swatch offerte par sa mère qu'elle prétend être un cadeau de son père, alors qu'il vient de quitter leur foyer  ; le geste d'un patron de restaurant près de son lycée qui, chaque fois qu'Oscar s'y rend pour déjeuner, lui rend discrètement le billet avec lequel il vient de payer  ; le visage d'une jeune fille, un soir, qui comme lui, semble cacher une cicatrice  ; le mépris d'un éditeur ou le regard surpris d'un lecteur qui le voit servir derrière un bar alors que son visage est dans le journal. Car les détails révèlent les événements ; une enfance heurtée par les disputes puis le divorce de ses parents ; une vie de débrouilles pour se loger, manger, dès 16 ans  ; le souvenir du corps d'un autre en soi, gamin ; la crainte de ne jamais être publié puis de ne pas pouvoir en vivre. Et aussi, la beauté, tant de joies : la liberté, à Paris, Berlin...
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De nos jours, nous sommes en mode, souvent connectés, toujours sur Facebook à distribuer des likes et des émoticônes, appeler à la bienveillance ou exprimer sa colère, traquer la fake news, réagir au  buzz, et ponctuer nos phrases de du coup, en même temps, voilà, et bonne continuation. Dans une société de l'hyper communication, notre langue change à toute vitesse.De nouveaux termes apparaissent, certains sont importés (impacter, racisé, selfie, burn-out), d'autres inventés (charge mentale, collapsologie) ou employés autrement (c'est juste génial, on est sur, je suis dans…). Or notre langue parle à travers nous. Elle nous dit et nous révèle si l'on sait analyser ses mots et retrouver leurs sens. Saviez-vous par exemple que selfie joue avec le même suffixe que Barbie et Daddy et veut dire "moi chéri"?   Que le terme féminicide désigne le massacre (suffixe -cide) des femmes, et qu'il existe depuis deux siècles  ? Ou que répéter en vrai traduit notre besoin de distinguer «  la vraie vie  » de la réalité virtuelle  ?Dans cet essai passionnant, Julie Neveux examine plus de cent de nos expressions, rappelle leur origine et étudie leur emploi actuel pour faire notre portrait à partir de nos mots. D'une plume savante, drôle et franchement décomplexée, elle nous emmène dans un voyage linguistique et une enquête jubilatoires : dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es.
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Alice a 48 ans, c'est une femme empêchée, prisonnière d'elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrai, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l'ont toujours forcée ou ne l'ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l'a installée près d'elle, à Paris.Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d'une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur.Cet homme devient le centre de son existence  : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l'imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d'amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu'ils sont réciproques.Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu'elle ressent, l'homme a disparu...D'où la lettre qu'elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour. Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains  : l'histoire d'un éveil. Ce qu'Alice n'a pas dit, elle l'écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.
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«  Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier.  » C'est par cette citation du Talmud que s'ouvre le livre-événement de Ronen Bergman, le premier ouvrage exhaustif sur les programmes d'assassinats ciblés menés par les services du Mossad, du Shin Bet et de l'armée israélienne. Depuis les mois qui ont précédé la création de l'État jusqu'aux menaces les plus contemporaines, Israël s'est appuyé sur le renseignement et les opérations secrètes pour préserver sa sécurité en exécutant, sur son sol ou à l'étranger, ses ennemis. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les Israéliens ont ainsi éliminé  de manière ciblée  plus d'individus que n'importe quel autre pays occidental.Il a fallu plusieurs décennies d'enquête à l'auteur pour réunir ces milliers de documents – dont beaucoup sont encore aujourd'hui classifiés – et pour mener des centaines d'entretiens avec des responsables du Mossad, des anciens Premiers Ministres israéliens, ou encore des membres de commandos parfois célèbres, remontant ainsi toute la chaîne depuis les agents exécutants jusqu'aux plus hautes sphères politiques. Bergman nous fait revivre les grands succès de ces opérations secrètes, certains échecs également, et écrit ainsi une histoire parallèle de l'État hébreu. Une histoire de l'ombre dont on comprend dès les premières pages qu'elle est ancrée dans l'ADN de la nation israélienne.Il s'agit d'un projet extrêmement ambitieux mais aussi d'un fabuleux page-turner qui se dévore, chapitre après chapitre, à l'instar des meilleures séries télévisées. Et pourtant nous ne sommes pas du côté de la fiction, Bergman nous raconte un monde secret mais bien réel qui continue, encore aujourd'hui, de modeler le Moyen-Orient et les relations internationales.Traduit de l'anglais par  Johan-Frédérik Hel Guedj
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Le rouge n'est plus une couleur raconte l'histoire d'une amitié qui naît à l'université, lorsque Kate rencontre Max. Ils viennent de milieux sociaux très différents, apprennent à se connaitre de jour en jour puis se rapprochent jusqu'à partager une complicité quasi-fusionnelle. La famille de Max fascine Kate, une famille anglaise aisée et cultivée – la mère de Max est une réalisatrice de tout premier plan – qui lui réserve un accueil chaleureux à chaque fois qu'elle évite de rentrer chez sa propre-mère, une ancienne alcoolique.Mais Le rouge n'est plus une couleur est également un grand roman sur une vie que quelques minutes suffisent à briser. Lors d'une fête d'anniversaire chez les parents de Max, le cousin de ce dernier conduit Kate dans une chambre et profite de la sidération de celle-ci pour la violer. Elle n'ose pas crier et ferme les yeux afin de ne plus voir le ruban rouge cousu à l'intérieur du col de son agresseur, Lewis. À partir de ce soir-là, le rouge n'est plus une couleur pour Kate. Le souvenir de ce viol et son nouveau rapport au monde la murent dans le silence. La honte, la peur et le dégoût l'empêchent de dire quoi que ce soit pendant plusieurs semaines. Puis Kate va commencer à mettre des mots sur cet événement, à donner des indices sur ce qu'il s'est passé à son entourage et notamment à Max, sans pour autant nommer Lewis. Mais lorsque la vérité est sur le point d'être révélée, la tension monte et les réactions divergent face aux révélations qui risquent de faire éclater la famille…Ce premier roman de Rosie Price est un ouvrage bouleversant. La jeune auteure britannique joue avec les codes du roman social anglais et explore la psychologie de ses personnages sans concession, dans ce texte d'une maîtrise incroyable. Le rouge n'est plus une couleur est un livre nécessaire qui annonce la naissance d'une écrivaine britannique majeure.Traduit de l'anglais par Jakuta Alikavazovic 
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