Ernest, Stanislas et Désiré, trois petits vieux, ont reçu une lettre leur indiquant qu'ils vivaient leur dernier jour. Ils décident tout d'abord d'ignorer l'information puis ils entreprennent de régler leurs comptes avec la vie : les peurs, les chagrins, les bonheurs.
La première pièce, où il devient impossible de distinguer le songe du monde réel, un homme et une femme, anciens amants, se retrouvent dans un cimetière. Dans la deuxième, tout est plus réaliste. L'auteur semble avoir enregistré la conversation de copains répétant leur musique dans une cave. La troisième est un court monologue.
Plutarque est un moraliste qui ne se contente pas d'étudier les passions et de les décortiquer, il expose aussi les moyens d'agir positivement sur la conscience et le comportement de ses contemporains. Les sujets qu'il aborde ici : le bavardage et la curiosité, sont des phénomènes particulièrement vivants aujourd'hui, si l'on considère que l'époque confond esprit curieux et indiscrétion.
A Stockholm, Florence ou New York, des hommes et des femmes essaient de se lier et de séparer. L'argent ne manque pas, mais tous sont occupés par la recherche permanente d'un bonheur qu'ils n'ont pas su trouver ou qu'ils n'ont pas su conserver.
Cette trilogie de Léonora Miano traverse plusieurs espaces de la mémoire transatlantique et de la Traite esclavagiste, qu'elle explore du point de vue des populations subsahariennes et afrodescendantes. Après une plongée dans l'histoire et les mythologies, elle s'achève dans un point d'orgue magistral par le combat d'une Afro-Antigone des temps modernes. Une langue puissante et musicale, portée par un souffle épique.