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De myste´rieuses affiches bleues apparaissent dans les villes de France, seulement orne´es d'un nom en capitales blanches : FRANCIS RISSIN. Qui est-il ? Comment ces affiches sont-elles arrive´es la` ? La presse s'interroge, la police enque^te, la population s'emballe. Et si Francis Rissin s'appre^tait a` prendre le pouvoir, et a` devenir le Pre´sident qui sauvera la France ? Pour son premier roman, Martin Mongin signe un livre vertigineux. Un roman compose´ de onze re´cits enleve´s, onze voix qui lorgnent tour a` tour vers le roman policier, le fantastique, le journal intime ou encore le thriller politique, au fil d'une enque^te paranoi¨aque sur l'insaisissable Francis Rissin. Avec une mai^trise rare, Martin Mongin tisse sa toile comme un pie`ge qui se referme sur le lecteur, au cœur de cette zone floue ou` re´alite´ et fiction s'entreme^lent. Autant marque´ par l'art de Lovecraft, de Borges ou de Bolan~o que par la pense´e de La Boe´tie ou d'Alain Badiou, Francis Rissin est un premier roman inventif et inattendu, au propos profonde´ment politique.
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Jacqui nous embarque de force dans la te^te d'un personnage rebutant, chauffeur de taxi frustre´, re´actionnaire, ra^leur, perfide et surtout effroyablement misogyne, qui aime asse´ner des lec¸ons sentencieuses sur la vie. Entre macabre et humour noir, on suit le monologue inte´rieur d'un meurtrier qui raconte comment et pourquoi il s'est de´barrasse´ de sa femme, la fameuse Jacqui, et en profite pour nous raconter le monde, vu a` travers son regard de´sabuse´. Avec son phrase´ populaire, direct, fluide, cinglant, dont on ne sait jamais s'il va basculer dans le rire ou les larmes, Peter Loughran re´ussit magnifiquement son nume´ro d'e´quilibriste. Un roman singulier et de´rangeant, toujours aussi corrosif malgre´ les anne´es.
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Donjie se re´veille a` l'ho^pital. Dernier souvenir : foncer a` toute allure dans une voiture vole´e. Au volant, son grand fre`re ; a` leurs trousses, la police. Estropie´ lors de l'accident qui s'ensuit, l'adolescent comprend qu'il ne sera plus jamais le me^me. Les Paralyse´s ressemble a` un roman initiatique dont les de´s seraient pipe´s. La famille de Donjie, a` l'image de son quartier me´tisse´, a e´te´ taille´e en pie`ces par la pauvrete´, la drogue, la prostitution. Ici, les hommes brillent par leur absence ; les femmes encaissent les coups. Les habitants tournent en rond comme des rats dans leur poubelle, le Vietnam a marque´ les corps et les a^mes, et l'optimisme a de´serte´ les rues. Comment, dans ces conditions, oser me^me espe´rer ? Un roman a^pre sur le de´crochage d'une partie de la petite Ame´rique au tournant des anne´es soixante-dix, au cœur d'une communaute´ qui s'englue dans le de´sarroi. Du noir tre`s noir, a` la Richard Krawiec.
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Pauvrete´, e´pide´mies, accidents de mineurs... Lorsqu'il prend en main son premier poste de me´decin assistant a` Blaenelly, le jeune Andrew Manson de´couvre, dans cette lugubre petite ville minie`re du Pays de Galles, la frange industrielle du royaume, abandonne´e a` son sort et de´laisse´e par les pouvoirs publics. Le travail est pe´nible, pourtant Manson est bien de´cide´ a` accomplir au mieux sa mission : soigner. Mais pour cela, de la grise Blaenelly aux quartiers chics de Londres, il lui faudra re´sister aux affres de la pauvrete´ et a` l'incurie d'un syste`me me´dical corrompu, qui mettront a` mal son inte´grite´. Paru en 1937, La Citadelle, en partie autobiographique, rencontre un e´norme succe`s. A.J. Cronin, dont la production oscille entre des re´cits re´alistes qui lui valurent le surnom de « Steinbeck e´cossais » et des histoires a` l'eau de rose, trouve ici le parfait e´quilibre entre divertissement et de´nonciation, entre feuilleton tre´pidant et pre´cision journalistique. Sa critique virulente du syste`me de sante´ anglais – au point que certains me´decins voulurent l'interdire - connut un large e´cho parmi le public britannique. D'ailleurs, on conside`re aujourd'hui encore que La Citadelle est a` l'origine de la cre´ation du NHS (National Health Service, l'e´quivalent britannique de la se´curite´ sociale).
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Maire d'une petite ville e´clabousse´ par un scandale, Stewart Rome se rappelle le sordide fait divers qui a bouleverse´ sa vie alors qu'il n'e´tait encore que le jeune Stewie, timide et empote´. En 1967, on retrouvait Masha, la fille dont il e´tait fou amoureux, sauvagement agresse´e dans le sous-sol de son lyce´e. Un adolescent noir e´tait rapidement arre^te´. E´tait-il coupable ? De quoi se souvient re´ellement Stewart, narrateur trouble et manipulateur ? Paria parle de l'adolescence, de ses e´motions incandescentes et des choix draconiens qu'elle implique. Loin du flower power et des luttes sociales que l'on associe ordinairement aux anne´es 1960, c'est une autre Ame´rique qui se de´voile : celle de la famille ouvrie`re, du racisme, de l'addiction, qui punit les femmes tente´es de s'e´manciper. Une socie´te´ mine´e par la peur, qui se nourrit de ses parias pour ta^cher de survivre.
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Lorsque Madame Pike rentre du travail, elle trouve devant chez elle une estafette de police. Guide´s par son mari, deux agents sont en train de constater les de´ga^ts perpe´tre´s dans la maison familiale. Cambriole´e. Saccage´e. Souille´e. Le vieux couple est sous le choc. Leur fille, enceinte de neuf mois, demande a` son grand fre`re Billy de leur venir en aide. Quadrage´naire a` la vie en miettes qui n'a pas vu ses parents depuis plusieurs anne´es, Billy revient donc en ville. Sans trop savoir pourquoi. Lui, l'ancien de´linquant qui a braque´ tant de maisons, se retrouve a` devoir veiller sur son pe`re et sa me`re, traumatise´s. Et a` retourner dans la ville qui l'a vu basculer. Partant de cette simple histoire de cambriolage, Richard Krawiec met le doigt ou` c¸a fait mal, et de´compose me´ticuleusement les secrets troubles et les terreurs enfouies d'une famille moyenne ame´ricaine. Une plonge´e dans les entrailles sombres d'un pays renferme´ sur lui-me^me, gangrene´ par la paranoi¨a et ronge´ par le malaise.
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Il n'est jamais facile de pre´senter les livres de Barry Graham. On pourrait dire que c¸a parle d'amour, d'amitie´, de gens qui se croisent, se retrouvent ou se quittent, mais on aurait l'air trop fleur bleue. On pourrait parler de la chaleur des pubs de Glasgow, de la pluie qui ruisselle sur les vitres, du type qui chante au fond du bar, la guitare a` la main. Des cafe´s interminables passe´s a` refaire le monde, de la bie`re qui e´chauffe les esprits et apaise les peines. On pourrait arguer qu'on pense a` Raymond Carver en moins sombre, que la violence de l'E´cosse de Trainspotting semble toujours tapie, pre^te a` jaillir, que l'influence de la Nouvelle Vague est palpable dans ces personnages ballotte´s par l'existence, hante´s par leur enfance. Comment re´sumer cela ? C'est touchant sans jamais e^tre niais. C'est e´mouvant sans jamais oublier d'e^tre dro^le – voire surre´aliste, de temps en temps. Bref, c'est Barry Graham.
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