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Au soir de son départ à la retraite – dans Tokyo surpris par le voile cotonneux d'une neige légère –, monsieur Takewaki s'effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l'hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches. Mais alors qu'il s'enfonce dans le coma, son esprit l'entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la poursuite des êtres, particulièrement des femmes, qui ont façonné son existence. Tandis qu'il perçoit autour de lui les échos des conversations, une vie nouvelle semble commencer loin des tubes et des cordons qui l'entravent. Il part à la recherche du secret qui pendant tant d'années l'a enveloppé dans son ombre, et du moment où il a connu le plus grand bonheur.
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On peut dire de ces petits textes qu'ils annoncent le printemps, car ils furent rédigés au jour le jour par Sôseki entre le 1er janvier et le 12 mars 1909. Ils ont chacun une tonalité différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate, étrange, ou encore empreinte de nostalgie. Ce sont comme des fragments d'un journal intime qui donnent à voir le temps qui passe, la douceur d'un soir de neige ou la beauté des flammes.
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Voici une bouffée d'air pur, un air venu du parc de Hibiya à Tôkyô, où l'on pénètre sur les pas d'un jeune employé légèrement excentrique, et soudain « l'exhalaison de terre et d'herbe vous chatouille les narines ». Ce roman a le charme des parenthèses qui s'ouvrent parfois dans la vie pour laisser entrer l'enchantement, comme un léger vertige teinté de déraison. La ville n'est pas loin, les buildings cernent l'horizon, mais dans cet espace clos et protégé, se jouent les menues aventures qui donnent son goût unique à l'existence, la petite musique d'un grand parc au coeur d'une immense capitale.
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Un écrivain reçoit un matin l'appel d'un ami, riche oisif animé d'une passion coupable pour le cinéma et les romans policiers, qui lui propose de venir assister à un meurtre. Nous voilà entraînés avec lui dans le labyrinthe des bas-fonds de Tokyo et, furtivement glissés dans l'intervalle entre deux masures, l'œil collé au nœud évidé d'un volet, découvrant en voyeurs... Mais devons-nous croire ce que voient nos yeux ? Jeux de miroirs et d'apparences trompeuses, messages secrets à déchiffrer et, au cœur de l'énigme, la beauté indéchiffrable d'une femme dont l'amour peut s'avérer fatal. Dans ce roman inédit où plane l'ombre d'Edgar Allan Poe, Tanizaki compose un brillant théâtre des illusions qui joue avec nos nerfs et jongle avec l'étrange.
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Dans son atelier, Sawa concocte des teintures naturelles à base de feuilles, de branches, de fleurs et de racines pour faire surgir des plantes les couleurs les plus surprenantes. Dans cette recherche de la teinte invisible, elle tente de calmer le chagrin qui l'étreint au souvenir de son mari disparu. ©Electre 2023
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Retrouver Wang Anyi, c'est retrouver ce regard désenchanté sur le monde, où l'ironie est une eau froide jetée sur les passions qui nous agitent, sur le feu qui palpite sous la cendre. Cette fois-ci elle raconte la vie du frère de son père, qui était écrivain comme elle, et pour cela elle choisit trois moments, comme trois tableaux qui composeraient la peinture d'un homme. Dans un petit village perdu, une jeune fille s'éprend de son maître d'école, un intellectuel «  droitiste  » réhabilité ; on le retrouve plus tard devenu écrivain connu et prenant sa revanche sur la vie de chien qu'il a menée pendant la Révolution culturelle ; avant que vienne le temps du drame et des désillusions. Au moment où Wang Anyi écrit ce livre, un an après le drame de Tiananmen, elle n'a pas envie de faire preuve d'indulgence et porte un regard acéré sur toute une génération et aussi sur nous-mêmes, êtres humains. Nous sommes profondément égoïstes et terriblement fragiles, nous dit-elle. Seul l'imaginaire nous permet d'inventer un monde à notre mesure. Constat d'échec et suprême consolation, surtout pour une conteuse d'histoires.
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Ce qui fait de ce livre grave et pudique un roman solaire, c'est d'abord le lieu  : l'île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu'il faut gagner en bateau  ; et encore, l'image magnifique de l'union de la mer, du ciel et de la lumière  : la   mer scintillante, illuminée par un incroyable sourire, surplombée par la Maison du Lion, ce lieu de paix où Shizuko a choisi de venir pour vivre pleinement ses derniers jours en attendant la mort. Avec elle, nous ferons la connaissance des pensionnaires – ses camarades, ses alliés et pour tout dire, sa nouvelle famille – ainsi que de la chienne Rokka qui s'attache à elle pour son plus grand bonheur. En leur compagnie, il y aura aussi les goûters du dimanche où grandit peu à peu son amour de la vie quand on la savoure en même temps qu'un dessert d'enfance, une vie qui aurait le goût de la fleur de tofu, d'une tarte aux pommes ou des mochis-pivoines. Avec la délicatesse d'écriture que nous lui connaissons dans ses précédents romans, Ogawa Ito entraîne peu à peu Shizuko sur un chemin de poésie dont la mélodie possède la voix grave et conciliante d'un violoncelle  ; un chemin apaisé comme pour dire la gratitude d'exister.
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Au Japon, porter plainte pour viol est synonyme pour les femmes de véritable suicide social. Une femme a pourtant pris le risque de parler à visage découvert. En 2015, Ito Shiori a 26 ans, elle est journaliste. Un soir, elle rejoint N. Yamaguchi – directeur dans une grande chaîne de télévision et proche du Premier ministre – au restaurant pour parler affaires. Quelques heures plus tard, elle reprend conscience dans une chambre d'hôtel, en train de se faire violer. Confrontée à la mauvaise volonté des pouvoirs publics et au silence des médias, Shiori mènera seule l'enquête sur sa propre affaire. Le livre que vous avez entre les mains est son histoire, sa voix, et surtout son combat pour faire changer le regard que porte la société japonaise sur les victimes d'agressions sexuelles. Ito Shiori est aujourd'hui le symbole du mouvement #MeToo au Japon et a été élue par le Times l'une des 100 personnalités les plus influentes de l'année 2020.
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On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c'est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d'origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l'angoisse, a été envoyée auprès d'elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent. Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d'un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Ecouter sa voix intérieure. Ce n'est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière. Ce livre qui prend sa source dans les souvenirs d'enfance de l'écrivaine coule en nous comme une eau claire.
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Il faut avant tout savoir que les événements racontés dans ce roman sont vrais. Ils ont réellement eu lieu. Lorsque Inho arrive dans cette petite ville coréenne noyée dans le brouillard, il a un mauvais pressentiment. Il vient d'être nommé professeur dans une école privée et rien ne le destinait au combat qu'il va devoir y mener pour faire éclater la vérité. Ce que découvre rapidement Inho, c'est que les élèves de cette institution sont victimes de sévices et d'abus sexuels depuis plusieurs années, avec la complicité de membres de la police et des autorités locales. Ces enfants sont d'autant plus réduits au silence qu'ils sont atteints de surdité. Face à la puissance et au mépris de ceux qui détiennent le pouvoir, la solidarité, le courage, l'obstination seront-ils suffisants pour que justice soit rendue ? Gong Ji-young est une écrivaine profondément convaincue que les livres peuvent changer le monde. Et parfois en effet ils y arrivent. Ce roman poignant a provoqué un séisme dans la société coréenne et une nouvelle loi a été votée, qui durcit les peines pour les auteurs d'agressions sexuelles sur les mineurs et les handicapés.
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Tome :
2
La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau. Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée  : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison. Mais si Hatoko excelle dans  l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son cœur. Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur.
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Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d'un chagrin d'amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
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Deux spécialistes du Douanier Rousseau sont conviés par un énigmatique collectionneur dans sa demeure de Bâle pour authentifier une œuvre du peintre. Commence alors un véritable jeu de piste avec pour seul point de départ un récit anonyme en sept chapitres relatant les dernières années de la vie de l'artiste. Coupés du monde et partageant leur amour pour la peinture, Orie, jeune historienne de l'art japonaise, et Tom, assistant-conservateur au MoMA de New York, découvrent le mystère stupéfiant de la genèse d'un tableau célèbre – et les perturbantes zones d'ombre du monde de l'art. En connaisseuse passionnée de la peinture de Rousseau, l'autrice compose une enquête-puzzle autour de la figure émouvante d'un artiste totalement dévoué au rêve et à la vision qui l'habitent. Un roman qui ne s'adresse pas uniquement aux amateurs de peinture mais tout simplement aux amateurs de beauté, et de mystère.
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Dans la banlieue de Tokyo, Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent une petite cantine de quartier. La cuisine y est familiale ; et bien que joyeuses et pleines d'énergie, elles n'ont, pour les clients qui poussent la porte, rien d'extraordinaire. Ce sont des femmes qui prennent de l'âge, des femmes invisibles. Mais il suffit de goûter les beignets de palourdes, les croquettes de tôfu aux bulbes de lis ou les bourgeons de pétasites au miso qu'elles cuisinent pour qu'opère une étrange alchimie. Quelle chance d'aimer manger  ! Quelle chance d'être vivante  ! La cuisine de La Maison de Coco devient alors le lieu du bonheur retrouvé et de la réconciliation. Avec les amours passés, les choses cachées derrière les choses mais surtout avec soi. Car on ne finit jamais d'être femme et de savourer la vie.
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Ce livre raconte avec un détachement quasi clinique la vie d'un homme derrière les murs d'un hôpital psychiatrique. Cet homme, dont le journal de bord constitue le roman, assiste à l'effondrement de toutes ses certitudes, perd la faculté de distinguer la folie de la raison et nous emporte d'un seul souffle, comme dans un rêve éveillé, dans l'intimité de sa conscience. Sorte de confession intérieure, de monologue fascinant peuplé de désirs et de doutes, de pensées imprécises ou hallucinées et de gestes d'amour maladroits. Entre insomnies et cauchemars, ses souvenirs d'enfance, ses obsessions et ses peurs recomposent peu à peu l'itinéraire d'une existence où l'amour voudrait prendre tant de place, mais qui reste désespérément vide. L'inquiétude et le calme qui émanent de cette profonde solitude ne nous sont pas du tout étrangers.
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Trois jeunes soeurs ayant fui l'Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village d'Irlande pluvieux et replié sur lui-même. Elles y ouvrent le Babylon Café et bientôt les effluves ensorcelants de la cardamome et de la nigelle, des amandes grillées et du miel chaud bouleversent la tranquillité de Ballinacroagh. Les habitants ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s'en faut. Mais la cuisine persane des trois soeurs, délicate et parfumée, fait germer d'étranges graines chez ceux qui la goûtent. Les délicieux rouleaux de dolmas à l'aneth et les baklavas fondant sur la langue, arrosés d'un thé doré infusant dans son samovar en cuivre, font fleurir leurs rêves et leur donnent envie de transformer leur vie.Marsha Mehran s'est inspirée de sa propre histoire familiale pour composer ce roman chaleureux et sensuel où la cuisine joue le plus beau rôle. S'y mêlent le garm et le sard, le chaud et le froid, tristesse et gaieté, en une alchimie à l'arôme envoûtant d'eau de rose et de cannelle.Et pour que chacun puisse expérimenter la magie de la cuisine persane, une recette accompagne chaque chapitre du livre.
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"Ranger, c'est faire briller son coeur." Mais par où commencer ? En toute simplicité. On découvrira que le ménage est une des pratiques les plus fondamentales du zen et que le rangement peut se révéler un véritable exercice de pleine conscience. Pas question de performance ou de recette miracle. Le moine Masuno nous invite plutôt à une réflexion durable sur le bonheur : découvrir le plaisir de « se faire soi-même bon accueil », goûter les petites joies du quotidien, être attentif au passage des saisons, ou encore apprendre à se débarrasser des choses inutiles pour une qualité de présence au monde et à soi renouvelée. Une belle initiation au zen pour prendre soin de son intérieur, et avant tout, prendre soin de soi.
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Kawanabe Kyôsai (1831-1889) est un artiste virtuose, considéré en son temps comme le successeur de Hokusai, qui réalisa en peu de temps une œuvre exceptionnelle et prolifique : plus de 1 000 estampes, près de 150 livres illustrés et albums, plus de 7 000 pages d'un journal où il croque sa vie au jour le jour, plus de 50 000 peintures et dessins. Parmi ses œuvres d'une exubérante fantaisie, ce sont les animaux qui occupent une place de choix. Plus vrais que nature, ils sont saisis en plein mouvement dans des scènes colorées et raffinées. Humanisés, ils servent le goût du peintre pour le comique et la satire, car Kyôsai est un remarquable observateur des ridicules de ses contemporains et n'hésite pas à caricaturer les puissants, ce qui lui valut de connaître la prison. Ses animaux acrobates, qui dansent ou vont à la noce, se métamorphosent parfois jusqu'au fantastique dans des farandoles endiablées. Et c'est grâce à l'un d'entre eux, le corbeau, que ce peintre extraordinaire devint le plus célèbre de son temps.
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Vous tenez entre les mains un roman puissant, sauvage et magnifique. On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu'on voudrait que le voyage ne finisse jamais. Décembre 1941. Le Bouk aux Sangliers est un village perdu au nord de Bornéo. Jadis repaire de pirates, de coolies et de chercheurs d'or, il a gagné son nom au terme d'une lutte épique des chasseurs contre les premiers occupants, les sangliers. Mais cette année-là, ce ne sont pas les bêtes qui déferlent sur le village mais l'armée japonaise. Dans une langue flamboyante, La Traversée des sangliers nous immerge dans le vivant à l'état pur, dans un maelström de sensations, d'odeurs de fruits mûrs et de cris des grands coucals et des éperviers bleus. A la suite de chasseurs opiomanes comme Kwan la Face Rouge, Tzo Da-dy ou Tsing le Biscornu, d'Emily aux bras annelés de bracelets comme la queue d'une panthère nébuleuse, de la vieille sorcière Mapopo aux sourcils en antennes de crevette, gardienne du cimetière, et d'une ribambelle d'enfants, lance-pierre à la main et masque de yokai au cou, nous parcourons les sentiers d'une jungle ensorcelante traversée par la violence, la magie et le rêve. Et par éclairs, la beauté.
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Ils sont tous insomniaques et plutôt farfelus, tous au bonheur de sentir la nuit de Tôkyô se propager en eux. Dans ce roman à l'allégresse légère, on se rencontre sans l'avoir cherché et on cherche quelqu'un sans le trouver. Ce sont des vies ordinaires mais en ces heures propices au rêve, un petit quelque chose déraille et nous fait bifurquer vers l'insolite. Un petit grain de folie germe dans le terreau de la nuit. Des trajectoires se croisent, des confessions mystérieuses s'échangent, on organise les funérailles d'un vieux téléphone, des nèfles sont volées et des objets qui n'existent pas s'échangent dans une brocante ouverte jusqu'à l'aube. Sous la conduite éclairée et amicale de Matsui le chauffeur de taxi, qui n'aime rien tant qu'emporter les oiseaux de nuit de la capitale dans son automobile couleur du ciel nocturne. Avant de leur faire connaître, au petit jour, les délices de sa cantine préférée, point de ralliement et de dénouement de toutes les histoires, pour y manger de fameux œufs au jambon.
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